Mois de l’histoire des Noirs

Contenu : Outaouais d’abord

Crédit Photo : Outaouais d’abord

Février c’est le mois de l’amour, de la Saint-Valentin, le mois le plus court du calendrier, et c’est aussi le Mois de l’histoire des Noirs.  

Pour cette occasion, Outaouais d’abord s’est entretenu avec différents entrepreneurs afrodescendants de l’Outaouais, dans le but de mettre en lumière leur parcours entrepreneurial inspirant ainsi que leur entreprise florissante.

Vous êtes donc invité à lire ce deuxième billet de blogue d’une série de deux, pour ensuite partir à la découverte de ces superbes entreprises voisines.

Outaouais d’abord remercie grandement Mme Friztlande Legrand de Pédales Fruitées, Mme Peggy Civil de Civil Communication et M. Étienne Bertrand d’Atelier French Avenue qui ont accepté de contribuer à cet article.

  • Pourquoi avoir choisi l’Outaouais pour y installer votre entreprise ?

Peggy Civil : Civil Communication a choisi d’avoir pignon sur rue en Outaouais en raison de la position géographique qu’offre cette région.  Elle est proche des grandes agglomérations d’affaires, dont Ottawa, Montréal et Toronto, et se situe aussi à proximité des États-Unis. Basée à moins de dix minutes du centre-ville de Gatineau, mon entreprise Civil Communication fait affaire avec un réseau international qui accueille 130 ambassades dans la capitale nationale. De plus, le bilinguisme et la diversité culturelle sont des avantages qu’offrent les candidats sur le marché du travail en Outaouais. Cela nous permet d’offrir des services qui reflètent la réalité du marché actuel.

Étienne Bertrand : Ayant passé une bonne partie de mon enfance à Gatineau, l’Outaouais a toujours été une région qui m’a particulièrement interpellé ; il était donc tout naturel pour moi d’y lancer ma première entreprise qui promeut les produits locaux et la diversité culturelle.

  • Lors de vos premières années en affaires, quelle entreprise a été votre modèle de réussite?

Fritzlande Legrand : Je dirais l’auteure et cuisinière Mme Labriski!

Étienne Bertand : L’entreprise québécoise Simons a été un modèle pour moi par la diversité de la clientèle touchée, la qualité et l’offre de produits distingués.

  • Comment faites-vous rayonner votre entreprise, en Outaouais?

Peggy Civil : Je crois avec conviction que le rayonnement émerge d’une implication sociale pour le bien-être de la communauté. C’est pourquoi l’équipe de Civil Communication s’implique depuis plus de quatre ans dans le programme de la Semaine des entrepreneurs, initiée par OSEntreprendre. Ce mouvement favorise la rencontre entre des milliers de jeunes et des entrepreneurs de leur communauté, grâce à des conférences offertes gratuitement. Je m’implique grandement dans le développement de la jeunesse des futures entrepreneures noires à titre de mentor. De plus, je partage mon expertise en communication avec les nouveaux arrivants dans la région de l’Outaouais en tant que bénévole au sein de plusieurs organismes à but non lucratif.

  • Qu’est-ce qui vous rend fier de la communauté entrepreneuriale noire de l’Outaouais?

Étienne Bertrand : Je suis fier de faire partie de cette communauté entrepreneuriale qui est solidaire et ouverte d’esprit.

Fritzlande Legrand : Le fait que les entrepreneurs issus de cette communauté entreprennent de plus en plus dans des domaines variés. 

  • Quel serait votre conseil à un jeune issu de communauté noire qui songe à lancer son entreprise?

Peggy Civil : Debout, dos droit et prends ta place ! « Debout », signifie être capable de communiquer une idée d’entreprise de façon intelligible selon le public cible.  Avoir le « dos droit » c’est aussi d’avoir un plan d’affaires qui prend en considération toutes les parties prenantes de l’entreprise. « Prends ta place » est un message transmis avec conviction. Malgré les défis ou les réalités que la communauté entrepreneuriale noire peut vivre, tu es la comm-unic-action de ton entreprise. 

Fritzlande Legrand : D’oser se lancer. De s’entourer et d’apprendre des bonnes personnes. De ne pas attendre que tout soit parfait avant de se lancer. D’investir dans la formation. D’être intègre et transparent. De ne pas abandonner en dépit des obstacles. De persévérer. Lorsque le découragement se fera sentir, de se souvenir pourquoi il ou elle a entamé cette magnifique aventure entrepreneuriale.

  • Si vous deviez lever votre chapeau à un autre entrepreneur de la communauté noire de l’Outaouais, de qui s’agirait-il et pourquoi?

Étienne Bertrand : Dans la communauté, beaucoup de confrères m’ont grandement inspiré. À mon avis, Catia Céméus d’événements Kimdja se démarque par son implication communautaire et son engagement dans divers événements ayant lieu en Outaouais.

Fritzlande Legrand : Je lèverais mon chapeau à Lika Niasse, copropriétaire de l’épicerie African Soul Food. J’aime son dynamisme et l’ouverture dont elle fait preuve pour partager son expérience, sans oublier son excellent service à la clientèle.  

Peggy Civil : Pour ma part, je lèverais mon chapeau à une brillante jeune femme, diplômée en communications de l’Université d’Ottawa que j’ai eu l’honneur d’accueillir en tant que stagiaire et employée au sein de mon entreprise Civil Communication. Originaire de la Côte d’Ivoire, Fathim Gbane a quitté son pays avec des rêves plein la tête et, depuis plus de deux ans, elle a décidé de poser ses bagages dans la région de l’Outaouais. C’est une perle rare en communications ! Son style littéraire est bouillonnant et créatif. Sa plume fait rêver plus d’un dans le domaine des communications. Elle a eu le courage de prendre son envol pour poursuivre son objectif ; de faire danser les mots aux rythmes des besoins de chaque client.

Outaouais d’abord vous invite à découvrir les différentes plateformes de Pédales Fruitées de Fritzlande Legrand, d’Atelier French Avenue d’Étienne Bertrand et de Civil Communication de Mme Peggy Civil.