Nos entrepreneurs

Marie Papilles — Focus entrepreneur·es — la cuisine hyperlocale et engagée

Crédit photo : Marie Papilles
Texte : Les Filles Infographie pour Outaouais d’abord

Vous savez, quand on a l’impression que les univers personnel et professionnel d’un·e entrepreneur·e cohabitent si bien qu’ils ne font qu’un? C’est le cas pour Marie-Claude Bonin Joly, qui, avec son projet Marie Papilles, est si cohérente et fidèle à ses valeurs que la fusion s’opère naturellement entre les deux entités.

Avec Marie (elle préfère qu’on la surnomme ainsi!), on ne parle pas d’affaires, de structure ou de profit. On parle d’instinct, d’envies et de créativité. Mais si la jeune femme est souvent guidée par son intuition, elle a d’abord pris soin d’acquérir tous les outils nécessaires pour s’offrir une vie professionnelle à son image.

Formée comme il se doit, mais libre comme l’air

Ayant des formations en cuisine, en cuisine du marché et en service et sommellerie, on peut dire que Marie a plusieurs connaissances dans son sac qui lui permettraient d’obtenir des emplois parmi les plus grandes tables gastronomiques. Mais son esprit créatif et sa soif de liberté l’ont poussée naturellement vers l’entrepreneuriat en 2018.

« Marie Papilles », c’est à la fois un jeu de mot avec le prénom Marie-Claude, mais aussi avec le verbe marier : marier les papilles en associant des mets à des cuvées. « Au début, l’idée était surtout de pousser le concept de traiteur et chef à domicile, avec des accords mets et vins », nous raconte la cheffe. Mais assez rapidement est arrivée la pandémie, qui a bousculé la réalité de l’entreprise pour laquelle la proximité était primordiale.

Partager son savoir-faire

Ces deux années au ralenti ont permis à Marie de pousser sa réflexion sur ce qu’elle voulait faire, ce qu’elle voulait offrir aux gens de l’Outaouais. Originaire de Blue Sea dans la Vallée-de-la-Gatineau, elle a pu mettre ses connaissances en œuvre pour les élèves de quelques écoles de la région dans le cadre des Brigades culinaires, un projet de la Tablée des chefs : « J’adore donner des ateliers aux ados. Au début, ils sont réticents et lorsque la recette est terminée, ils sont fiers. La cuisine, c’est très concret et ça permet d’obtenir des résultats positifs très rapidement quand on s’y met. »

L’entreprise offre donc actuellement davantage d’ateliers culinaires, pour des événements privés, des écoles ou des groupes ciblés, mais prend encore des contrats à domicile partout en Outaouais lorsque l’occasion se présente.

Réalités locales et projet d’affaires

Très impliquée au sein de sa communauté, Marie est consciente de la réalité de plusieurs familles de la région qui ont parfois du mal à se nourrir convenablement : « Il y a une part d’éducation à faire, mais il faut aussi être conscients des coûts des aliments qui sont particulièrement élevés. J’aimerais faire ma part et je réfléchis actuellement à un projet, pour lequel on pourrait pour l’instant utiliser le terme générique « soupe populaire », où l’accessibilité à la bouffe abordable serait au cœur de la mission. »

Bien que le côté altruiste soit mis de l’avant, il s’agit bel et bien d’un projet d’affaires pour Marie Papilles, au sein duquel Marie cherche à s’épanouir professionnellement, bien aligné avec ses valeurs et les réalités locales. Le sud de la Vallée-de-la-Gatineau est surtout visé comme lieu de départ pour le projet, mais les possibilités sont nombreuses et toutes les avenues sont considérées pour le moment.

Pour parvenir à son objectif, l’entrepreneure et philanthrope continue de se faire connaître en semant sa joie de vivre et en partageant ses connaissances, souvent bénévolement, comme au Presbytère de Blue Sea où elle prépare des repas à contribution volontaire pour tous les amateurs d’art qui visitent ce lieu, un repère culturel incontournable dans la région. On l’entend également à la Radio CHGA durant l’émission Terminus animée par Sébastien Plouffe et ses chroniques dynamiques et éducatives sont appréciées des auditeurs hebdomadairement.

Vous pouvez consulter le site web de Marie Papilles au mariepapilles.com.

Choisir une entreprise locale a plus d’impact que vous l’imaginez. Ce geste contribue à la communauté à plus grande échelle, à l’essor de l’économie de lOutaouais et du Québec, mais surtout à la préservation de milliers d’emplois de Québécoises et Québécois. Lorsque vous achetez localement, vous redonnez à votre communauté et vous agissez concrètement pour notre collectivité. Que demander de mieux!

Manger local, un choix gagnant — blogue invité Aliments du Québec

Crédit photo : Aliments Québec & Outaouais d’abord
Texte : Aliments Québec

De plus en plus de consommateurs recherchent des aliments qui n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres avant d’arriver à leur table. C’est le cas de Sophie qui nous partage ses trucs pour acheter local. 

« À l’épicerie, je privilégie les produits du Québec. C’est de plus en plus facile de les trouver, même auprès des grandes marques. » Elle reçoit également un panier de fruits et légumes chaque semaine depuis plus de trois ans. Chaque fois, elle ne peut cacher son plaisir de découvrir le contenu. « Les produits sont bons et variés et en plus, ils viennent de ma région natale. »

Les habitudes de consommation de Sophie ont une répercussion économique directe pour les producteurs et les transformateurs. C’est un des avantages de l’achat local, mais ce n’est pas le seul. Voici un tour d’horizon des bienfaits de la consommation de proximité.

Visuel d'Outaouais d'abord donnant des exemples d'actions qui soutiennent les entreprises locales : commander une livraison, donner un avis sur le web ou les médias sociaux, acheter un certificat-cadeau, acheter en ligne, visiter en personne.

Pour l’économie

Manger ce qui est produit ou transformé dans sa région, c’est une façon de soutenir les entreprises et, par conséquent, de dynamiser l’économie locale. Pour satisfaire à la demande, les producteurs et les transformateurs augmentent leur production et créent de nouveaux emplois, ce qui stimule l’activité économique de la région. Même s’il est difficile de quantifier les effets de l’achat local, les retombées sont réelles.

Selon le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, si chaque consommateur achetait pour 30 $ de plus en produits québécois par année, on injecterait un milliard de dollars de plus dans l’économie québécoise en cinq ans.

Photo d'un étalage de légumes frais.

Pour la communauté

En achetant directement auprès du producteur, Sophie apprécie la relation privilégiée qu’elle établit avec lui. « En plus des fruits et légumes, il me fournit de la viande. Je peux ainsi m’informer de ses pratiques en matière délevage. Je sais donc comment sont traités les animaux, un point important pour moi. » Cela renforce son lien de confiance envers son fournisseur. Pour les produits transformés, le plaisir et la satisfaction sont tout aussi présents pour Sophie. Savoir qu’ils ont été pensés, fabriqués et transformés ici ajoute aussi à la fierté de les consommer.

Ce contact direct avec ceux qui nous nourrissent permet également d’influencer l’offre afin d’obtenir une plus grande variété de produits. Cela a une répercussion sur la diversité des cultures, le savoir-faire des agriculteurs et la préservation du patrimoine agricole. Une plus grande variété alimentaire contribue également à la santé de la population.

Adulte et enfant cueillant des fraises ensemble dans un long champ.

Pour l’environnement

Le transport des aliments sur de plus courtes distances permet de réduire les impacts négatifs sur l’environnement. Moins d’émissions de gaz à effet de serre entraîne moins de pollution, ce qui est bénéfique autant pour la santé humaine que pour contrer les changements climatiques. Manger local, cela veut aussi dire moins d’emballages, donc moins de déchets qui se retrouvent dans les sites d’enfouissement. Bref, tout le monde y gagne!

Photo d'étallages de légumes dans un marché extérieur.

Choisir une entreprise locale a plus d’impact que vous l’imaginez. Ce geste contribue à la communauté à plus grande échelle, à l’essor de l’économie de lOutaouais et du Québec, mais surtout à la préservation de milliers d’emplois de Québécoises et Québécois. Lorsque vous achetez localement, vous redonnez à votre communauté et vous agissez concrètement pour notre collectivité. Que demander de mieux!

Miss Marmelades — Focus entrepreneur·es — Produits gourmands et pignon sur rue.

Crédit photo :Miss Marmelades
Texte : Les Filles Infographie pour Outaouais d’abord

Que ce soit en visite chez des amis, lors d’un barbecue estival, dans un lunch au bureau ou sur une table pendant les Fêtes, les produits de Miss Marmelades ont toujours leur place et font des heureux.

Mais la plus heureuse, c’est Kristine Landry, fondatrice et propriétaire de Miss Marmelades, le nom de l’entreprise mais aussi son alter ego. L’histoire commence avec un jardin foisonnant, se transforme en passion pour les gelées, marmelades et conserves, et se poursuit en un projet d’affaires depuis 2011.

Production artisanale et petits lots

Kristine développe des recettes, surtout inspirées de ses propres récoltes. La gamme de produits de Miss Marmelades a beaucoup évolué avec le temps : confitures, gelées et marmelades ont d’abord participé à sa renommée et font partie des musts chez la clientèle, et la sauce barbecue, les moutardes les mélanges d’épices et les vinaigrettes se taillent aussi une place de choix, non seulement sur les tablettes des fournisseurs, mais aussi dans les garde-mangers des foodies. Est-ce que ça vous donne faim? Nous, oui.

Pas moins de 30 fournisseurs à travers le Québec distribuent les contenants griffés Miss Marmelades. Kristine insiste sur le fait que « chaque pot lui passe entre les mains » : la production artisanale et en petits lots est au cœur de la vision d’affaires de l’entrepreneure, qui tient à contrôler les ingrédients et leur fraîcheur. Tout est 100% naturel et ne contient aucun agent de conservation.

L’importance de l’achat local

Outre les points de vente, l’entreprise propose aussi un volet corporatif : les entreprises et organismes de tous genres sont invités à penser « cadeaux gourmands » pour leurs employés, leurs clients ou pour des événements spéciaux.

Kristine propose une sélection de coffrets-cadeaux gourmets 100% Outaouais, prend donc soin de soutenir les producteurs locaux et d’intégrer, en plus de ses propres produits, d’autres trouvailles artisanales de la région, pour le bonheur des destinataires. Kristine est heureuse de constater le succès de ce volet, qui confirme que l’importance de l’achat local est au cœur des préoccupations des entreprises.

Il faut dire que l’entrepreneure est outillée pour mettre en branle ce genre de projet. Ayant travaillé pendant plus de 20 ans en tourisme dans la région et étant co-fondatrice du Marché Vieux-Aylmer, on ressent tout le respect qu’elle porte envers les producteurs, et on comprend l’envie de faire régner un esprit de communauté entre ceux qui vouent leur quotidien à garnir les tablées des gens d’ici.

D’ailleurs, cette ambiance conviviale se répète à quelques reprises durant l’année pour Miss Marmelades, notamment à la Grande Galerie du Musée canadien de l’histoire et au marché de Noël Croquez l’Outaouais aux Promenades Gatineau.

Pignon sur rue

Mais le projet qui a pris le plus de place dernièrement pour Kristine et ses comparses (son conjoint et sa belle-mère!), c’est le déménagement de la cuisine de Miss Marmelades au 170, rue Saint-Antoine à Gatineau.

D’abord avec l’objectif de rendre plus confortable et pratique la production de recettes, l’idée s’est vite transformée en projet de boutique, pour permettre aux gens de venir magasiner en personne, ou encore d’utiliser l’endroit comme point de chute pour des achats faits en ligne.

Bien sûr, on y trouvera majoritairement les produits de Miss Marmelades, mais d’autres entreprises locales partageant la même vision que Kristine auront leur place en boutique. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les gourmands de l’Outaouais urbain, les visiteurs occasionnels et les touristes!

L’ouverture officielle est prévue au courant de l’automne, le temps de peaufiner quelques derniers détails. En attendant, on peut quand même s’y rendre sur rendez-vous, ou comme Kristine aime dire à ses plus fidèles clients, « lorsque sa voiture est là »! Dans le cadre de cette nouvelle étape pour Miss Marmelades, l’équipe d’Outaouais d’abord souhaite à Kristine et son équipe beaucoup de succès!

Choisir une entreprise locale a plus d’impact que vous l’imaginez. Ce geste contribue à la communauté à plus grande échelle, à l’essor de l’économie de lOutaouais et du Québec, mais surtout à la préservation de milliers d’emplois de Québécoises et Québécois. Lorsque vous achetez localement, vous redonnez à votre communauté et vous agissez concrètement pour notre collectivité. Que demander de mieux!

Martin Cousineau : Laser et Artisan — Focus entrepreneur·es — Polyvalent et minutieux

Crédit photo : Martin Cousineau
Texte : Les Filles Infographie pour Outaouais d’abord

« Quand j’étais tout petit, avec des clous, un marteau et des bouts de bois, je construisais déjà des choses qui se pouvaient! » a lancé Martin Cousineau, qui vit aujourd’hui de son talent. Autodidacte à 100 %, le travail du bois n’a que très peu de secrets pour lui et chacun des objets qu’il produit est d’une qualité remarquable.

Machiniste en hydraulique de métier, Martin a toujours trouvé du temps pour travailler le bois dans son sous-sol, aujourd’hui transformé en atelier. C’était, jusqu’à il y a deux ans, une occupation secondaire.

Dans la Vallée-de-la-Gatineau, il était déjà bien connu pour ses poivrières et planches à découper en bois aux aspects complètement uniques. Le gros de ses ventes se faisait dans le temps de Noël, ce qui lui convenait, puisqu’il était occupé tous les jours de la semaine de 7 à 16 h avec son emploi de machiniste.

Poivrière et planche à découper fabriquées par Martin, avec de multiples rayures de bois beiges, brunes et rouges.
La signature de Martin : ses poivrières et planches à découper.

Opportunité d’affaires

En 2019, Martin a voulu agrémenter une de ses créations en bois d’une gravure au laser et s’est aperçu que le service n’était pas disponible à proximité. Il n’en fallut pas plus pour qu’il se mette à lire sur le sujet, assez pour en avoir la piqûre et faire les démarches nécessaires pour obtenir sa propre machine de gravure au laser.

L’achat de celle-ci, d’une valeur de près de 40 000 $, représentait un pari hasardeux, mais Martin a vu en ce projet une opportunité d’affaires en or. Il n’a pas hésité à apprendre tous les rouages de cet imposant objet grâce à une formation avec un professionnel de la gravure à Montréal : « Je suis minutieux et je ne fais rien à moitié. Il n’était pas question que je ne comprenne pas chaque moindre détail du fonctionnement de ma machine! » a lancé celui qui, d’ordinaire, apprend tout par lui-même.

Bac de bois aux bord épais contenant une variété de condiments et une poignée en métal ressemblant à un marteau. Sur les côtés du bac sont gravés au laser les logos du Resto-Pub le Rabaska et de la marque Budweiser.
Un récipient sur mesure fabriqué pour le Resto-Pub le Rabaska de Maniwaki

Succès instantané

À la suite d’une courte période de pratique où il s’amusait à graver des logos ou des citations sur des verres de vin pour ses amis, les demandes se sont mises à entrer, surtout pour des verres à vin gravés à l’effigie de certains commerces ou restaurants. S’en sont suivies des commandes d’étiquettes en cuir, d’étampes et plus encore.

Mais ce qui est génial pour Martin, c’est de pouvoir joindre ses talents d’artisans à la gravure au laser, comme c’était prévu au départ : planches à découper, boules de Noël, porte-clés, boîtes, ouvre-bouteilles et même des urnes funéraires. Le tout en bois, complètement personnalisé et unique, à l’image des demandes de sa clientèle.

Les projets qu’il préfère et dont il est le plus fier jusqu’à présent? La magnifique murale en bois qui se trouve au kiosque touristique de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau à Gracefield (un collage en bois qui représente la portion de l’Outaouais de Low jusqu’à Grand-Remous) et les trophées qu’il a confectionnés pour divers événements : le Rallye Perce-Neige, la Soirée reconnaissance de la MRCVG et le Gala de la Chambre de commerce de Maniwaki et la Vallée-de-la-Gatineau, pour ne nommer que ceux-là.

Se dépasser, c’est de famille!

Le projet d’affaires de Martin Cousineau l’oblige à se dépasser constamment. En bon autodidacte, il doit même se débrouiller en infographie pour certains projets de gravure. Si la machinerie qu’il utilise pour le bois ou pour la gravure brise, il essaie de comprendre le mécanisme par lui-même pour faire les réparations nécessaires : « J’ai choisi d’être mon propre patron pour être le plus autonome possible », a indiqué Martin.

D’ailleurs, sa fille de 10 ans, Charlie, a hérité du côté entrepreneur de son père. Baumes à lèvres, chandelles et bracelets ont entre autres été confectionnés à la main par le duo et sont vendus ponctuellement via les réseaux sociaux. Ces expériences sont un succès à tout coup.

À temps plein

La demande pour des projets de bois ou de gravure a rapidement été si dense que Martin a choisi d’abandonner son emploi de machiniste en 2021. Choix qu’il ne regrette absolument pas, puisqu’il peut désormais passer le plus clair de son temps dans son propre atelier. Cela lui permet également d’élargir son marché, notamment jusqu’en Abitibi et en Outaouais urbain.

Prendre de l’expansion fait effectivement partie de ses objectifs à court terme. Grâce à un futur site Web transactionnel, il pourra mieux gérer ses commandes et ses stocks, ce qui lui permettra aussi de passer plus de temps à la production plutôt qu’à la paperasse. Puisqu’il aime le contact avec la clientèle, il projette de participer à davantage de marchés de Noël, dont celui du Musée de l’histoire.

Martin souhaite aussi s’associer à des entreprises du domaine de l’événementiel afin de produire des items personnalisés pour des événements de tous genres : mariages, fêtes, galas, soirées. Il faut dire que les possibilités de projets sont infinies et que l’entrepreneur est toujours ouvert à la nouveauté!

Pour mieux découvrir Martin Cousineau ou pour passer une commande, on peut se rendre sur Facebook : Martin Cousineau Laser.

Murale en bois avec la forme de la MRC Vallée-de-la-Gatineau, comportant plusieurs noms d'agglomérations et photos de lieux.
La murale en bois collé représentant la MRCVG au kiosque touristique de Gracefield.

Choisir une entreprise locale a plus d’impact que vous l’imaginez. Ce geste contribue à la communauté à plus grande échelle, à l’essor de l’économie de lOutaouais et du Québec, mais surtout à la préservation de milliers d’emplois de Québécoises et Québécois. Lorsque vous achetez localement, vous redonnez à votre communauté et vous agissez concrètement pour notre collectivité. Que demander de mieux!

Visite dans la Vallée-de-la-Gatineau

Crédit photo : L’équipe Outaouais d’abord
Texte : Outaouais d’abord

L’équipe d’Outaouais d’abord a récemment eu la chance de passer trois jours dans la Vallée-de-la-Gatineau avec nos collègues de la MRC!

Ceux-ci nous ont concocté une belle tournée de la région qui nous a permis de découvrir de magnifiques entreprises et de rencontrer plusieurs entrepreneurs. La collaboration entre Outaouais d’abord et les MRC est au cœur de notre mission et nous sommes très heureuses de pouvoir aider les entreprises de l’Outaouais à croître.

Jour 1

Attune

En route pour Maniwaki, notre séjour a débuté à Low avec la rencontre de Destini Broom, une entrepreneure créative et audacieuse qui nous a présenté son produit Attune. Il s’agit d’un siège à vapeur, inspiré de plusieurs cultures dans le monde, qui a des propriétés incroyables au niveau de l’hygiène féminine. Superbe début de tournée, nos têtes bouillaient déjà d’idées!

Destini Broom présente son produit Attune aux équipes d'Outaouais d'abord et de la MRC.

Ferme Thuya

L’appel de la nature nous a certainement amenées à notre deuxième arrêt, la ferme Thuya, qui est située dans la municipalité de Low, à seulement quelques pas de notre première découverte. Anne-Marie Laplante est une entrepreneure pleine d’idées et surtout passionnée par son quotidien. Lorsqu’elle nous parle de sa ferme, de ses produits, de ses animaux, la joie transparait dans sa voix et ça fait de cette entreprise un vrai petit bijou.

La ferme offre une variété de viandes que vous pouvez vous procurer sur place, en plus de soirées trois services avec des aliments cueillis, élevés et cuisinés à la ferme, ainsi qu’un petit chalet en location qui est parfait pour une escapade en amoureux avec une vue époustouflante sur les montagnes.

T-Shirt Robot

Notre troisième arrêt a été à l’entreprise T-Shirt Robot, située à Kazabazua, à la rencontre de Terry Curry, un entrepreneur créatif qui désire faire grandir son entreprise grâce à l’innovation, exactement notre créneau!

T-Shirt Robot fait de l’impression et de la broderie sur des vêtements de tout genre grâce à leur variété d’équipements. Ils ont, tout récemment, fait l’achat d’une imprimante laser afin d’augmenter la rapidité d’exécution, faciliter l’apprentissage des employés et pouvoir offrir des modèles exclusifs à leurs clients.

Aubé Dentaire

Notre journée presque terminée, nous avons fait un arrêt à la clinique Aubé Dentaire pour rencontrer Ariane Aubé, entrepreneure et hygiéniste dentaire. Quelle belle surprise de savoir que l’Ordre des hygiénistes dentaires permet maintenant à ses professionnels d’ouvrir leurs propres entreprises. Quelques années auparavant, les hygiénistes dentaires devaient obligatoirement travailler avec un dentiste, donc quelle belle évolution!

L’hygiéniste dentaire est là pour la prévention. Pouvoir pratiquer indépendamment permet aux clients d’accéder plus facilement et rapidement au service. Ariane nous a accueillis avec un grand sourire en nous parlant de ses projets et de ses services, et ce, dans ses magnifiques locaux de Maniwaki.

Notre dernière rencontre s’est faite à la bonne franquette au Site récréatif des Trois Clochers à Maniwaki. Un magnifique endroit qui nous a permis de faire un remue-méninge entrepreneurial en compagnie d’une psychoéducatrice qui désire se lancer en affaires. De beaux projets, de grandes ambitions — tout ce qui nous fait vibrer chez Outaouais d’abord.

Le Chic Dortoir

Nous nous sommes finalement posés pour la nuit au Chic Dortoir dans la municipalité de Déléage. Quel bel endroit pour nous reposer et reprendre des forces pour le reste de notre tournée! De l’extérieur, le lieu ressemble à une maison ou une petite résidence, mais l’intérieur surprend et charme par son style moderne. Le décor, les espaces communs aérés et la propreté exceptionnelle des lieux font de cet endroit un petit nid douillet pour poser sa tête sur l’oreiller.

Nous avions toutes notre chambre individuelle, qui incluait un lit double et une salle de toilette. Ce n’est pas un secret, après une journée aussi remplie, nous étions bien heureuses de constater la tranquillité de l’endroit et le confort des installations.

Jour 2

Coop Bouchette

La première escale de la journée s’est faite à la coop de Bouchette à la rencontre de Ariane Matteau. La coopérative de solidarité a pour mission d’offrir les produits et services de consommation courante à la population locale, permanente et saisonnière, et surtout de contribuer au maintien de la vitalité de la municipalité de Bouchette. Une belle entreprise à découvrir!

Épicerie L’Huile D’Olive

Une petite escale à l’épicerie L’Huile d’Olive pour découvrir des aliments de la région et faire préparer notre délicieux dîner du lendemain. Un endroit qui vaut le détour par ses alléchants produits et les sourires contagieux des employés! L’entreprise a d’ailleurs été le sujet d’un de nos blogues précédents!

Ortho-Cousineau

Nous avons ensuite fait la rencontre de la propriétaire d’Ortho-Cousineau, Kim Lafrance Cousineau, qui offre plusieurs services dont les orthèses plantaires sur mesure fabriquées sur place, les bas de compression, l’orthoplastie et les orthèses préfabriquées. Elle a ouvert son entreprise il y a maintenant deux mois et elle accueille les clients dans son local situé sur la rue Commerciale à Maniwaki.

Une entrepreneure motivée et axée sur le bien-être de ses clients, c’est ce qui transparait lorsqu’on rencontre Kim. Elle a de beaux projets en développement qui permettront à son entreprise de se démarquer et de croître.

La Mesure — Marché en vrac

À quelques pas, nous avons fait un petit arrêt dans la superbe boutique La Mesure pour rencontrer la propriétaire Kathy Vachon et discuter de ses projets. Cette boutique offre une grande variété de produits en vrac qui sauront certainement répondre à vos besoins. Vous pouvez en apprendre plus dans notre blogue décrivant l’entreprise.

Zone Concept Santé

Notre dernière escale de la journée a été à Zone Concept Santé où nous avons discuté avec Émilie Lortie, propriétaire, et Antoni Riera, spécialiste en entrainement personnel. En plus d’offrir un espace gym équipé et bien divisé, vous y trouverez une grande salle pour les cours de groupe, une section dédiée au CrossFit et une grande variété de services professionnels tels que la physiothérapie, l’ostéopathie, l’ergothérapie, la kinésiologie et la massothérapie. Ils ont de grands projets en cours qui leur permettront de se démarquer et de définir une nouvelle mission d’entreprise.

L’endroit parfait pour prendre soin de vous tout en vous sentant soutenu et accompagné!

Photo de groupe des équipes d'Outaouais d'abord, de la MRC et de Zone Concept Santé.

Jour 3

Mont Morissette

Nous avons commencé notre vendredi avec la vue époustouflante du Mont Morissette. Notre montée dans la tour nous a permis de prendre des clichés magnifiques de la nature à 360 degrés. Nous pouvions y déceler de nombreuses étendues d’eau et observer la nature à perte de vue. Quel beau début de journée!

La Luciole et le Wezo

Pour notre dernier arrêt avant le retour à Gatineau, nous avons eu la chance de rencontrer de superbes entrepreneurs de la municipalité de Messines avec un talent culinaire incroyable. La Luciole et le Wezo confectionnent de la crème glacée goûteuse faite à partir de fruits de la région.

Maude Lafrenière et Rémi Cloutier ont pu créer un endroit rassembleur qui ne peut qu’apporter du bonheur. Ils offrent aux gens de la région et aux visiteurs des petites gourmandises variées telles que de la crème glacée, des smoothies, des cafés, des viennoiseries et plusieurs autres produits de la région. Un arrêt qui vous charmera à coup sûr!

Nous sommes maintenant de retour à la maison après trois jours dans la belle Vallée-de-la-Gatineau en compagnie de nos collègues de la MRC. Nous revenons la tête pleine d’idées et de beaux projets avec des entreprises de la région! Merci à nos merveilleux collègues pour cette tournée : Félix super-organisateur-planificateur-en-chef, Sabin, monsieur sourire et créateur de relations, et Aicha, ricaneuse et douceur incarnée!

Nous y retournerons certainement très bientôt!

Choisir une entreprise locale a plus d’impact que vous l’imaginez. Ce geste contribue à la communauté à plus grande échelle, à l’essor de l’économie de lOutaouais et du Québec, mais surtout à la préservation de milliers d’emplois de Québécoises et Québécois. Lorsque vous achetez localement, vous redonnez à votre communauté et vous agissez concrètement pour notre collectivité. Que demander de mieux!

Fine et Fûtés — Focus entrepreneur·es — Un grand parcours gourmand

Crédit photo : Fine et Fûté
Texte : Les Filles Infographie pour Outaouais d’abord

Si vous ne connaissez pas déjà Fine et Fûtés, vous connaissez assurément plusieurs des produits qui se retrouvent sur les tablettes de la boutique. Ce sont effectivement 200 fournisseurs québécois qui remplissent le local, dont 50 sont de l’Outaouais : une des excellentes raisons de visiter l’endroit, qui existe depuis 2013, situé au 746, avenue de Buckingham, dans la Place des Marchands.

Une offre variée? Un euphémisme!

N’importe quel fin gourmet trouvera son compte chez Fine et Fûtés, tout comme le novice qui commence tout juste à découvrir le monde des produits fins. Si vous êtes de la deuxième catégorie, vous êtes au bon endroit pour avoir la piqûre!

Il y en a pour tous les goûts : d’abord, un comptoir de saucisses William J. Walter et des produits d’épicerie comme du chocolat, des huiles et vinaigres de grande qualité, des fromages et charcuteries, des sauces, des épices, les gâteaux de chez Fidélice, etc.

Assortiment de saucisses chez Fines et Fûtés

L’amateur d’alcools québécois est également plus que servi avec une vaste sélection de bières artisanales et les vins du Domaine Pelchat Lemaître-Auger (oui, oui, le vignoble de Mario Pelchat, et Fine et Fûtés en est le seul point de vente en Outaouais). Les conseillers sur place sont en mesure d’offrir à la clientèle une expérience de magasinage personnalisée, selon les goûts de chacun.

Le moins qu’on puisse dire est qu’en entrant chez Fine et Fûtés on se « crée des besoins », grâce à l’inventaire qui donne envie de se gâter. Mais un réel besoin qu’on a tous, c’est de se nourrir à l’heure du lunch. Les travailleurs des environs sont choyés puisque chaque midi de la semaine la boutique offre tout un éventail de sandwichs faits d’ingrédients de qualité qui donnent envie.

Si notre visite tombe un jeudi, on peut se procurer des pains de chez Art‑Is‑In, et si on s’y rend un vendredi ou un samedi, ce sont les pains maison de Fine et Fûtés qu’on peut acheter. Olives, jambon-fromage, saucisses-fromage… a-t-on besoin de préciser que ces saveurs sont un vrai régal pour l’apéro?

Parlant d’apéro, si on est invité à souper et qu’on veut apporter quelque chose, plusieurs options s’offrent à nous : du côté de la nourriture, difficile de passer à côté de la moutarde au rhum faite maison et des pâtés (poulet, saumon, jambon) cuisinés avec amour par la cuisinière Jacinthe. Sinon, pas de souci : trouver un cadeau d’hôte(esse) est un jeu d’enfant, avec entre autres la collection Ricardo et les produits de la savonnerie Saponaria. Il est tout à fait possible de créer un panier-cadeau sur mesure, à l’image de la personne chanceuse qui le recevra.

Pains maison de Fine et Fûtés

Une question de passion

Lorsqu’on parle à Nathalie Lamarche, l’entrepreneure derrière le projet Fine et Fûtés, on comprend très vite qu’elle est non seulement effectivement très « fine » (!) et enthousiaste, mais aussi vraiment passionnée par son entreprise.

Avant l’ouverture il y a plus de 10 ans, elle s’est rendue à Montréal, à Québec et à Saint-Hyacinthe pour visiter des épiceries fines afin de s’en inspirer et comparer leurs inventaires. Aidée d’une expérience passée avec une patronne travaillante, positive et perfectionniste, héritant de la débrouillardise de son père, et appuyée par les conseils d’Alain Bisson de la Boucherie Bisson, Nathalie a acquis les outils nécessaires pour ouvrir un commerce à son image, où il a le plaisir de partager sa passion pour les produits de la table.

On parle ici d’une entrepreneure qui n’hésite pas à donner tout ce qu’elle a pour acquérir, conserver et développer sa clientèle, et le service exceptionnel chez Fine et Fûtés en est la preuve. Des clients de partout en Outaouais fréquentent l’endroit, heureux d’avoir accès à un grand parcours gourmand sous un seul toit. Des clients du Costa Rica, des États-Unis et de l’Orient magasinent même à la boutique, via vidéo Messenger, afin de gâter les membres de leurs familles qui habitent l’Outaouais. Si ce n’est pas du service personnalisé, on se demande ce que c’est!

Panier-cadeau Fine et Fûtés

À l’image des entrepreneurs de première génération qui inspirent Nathalie par leur innovation, l’entrepreneure ne craint pas de tracer le chemin, grâce à des méthodes non orthodoxes, pour satisfaire les gens qui ont un intérêt pour la boutique, d’autant plus qu’ils s’y déplacent spécifiquement, puisque l’endroit est invisible de la rue. Le secteur Buckingham a été privilégié pour installer le commerce étant donné le manque de produits d’exception dans l’est du grand Gatineau, mais le bouche-à-oreille et la publicité sont primordiaux pour assurer une clientèle qui vient, revient, et qui en parle à son entourage.

Le dépassement perpétuel

Si la visibilité est un défi, l’équipe de Fine et Fûtés le relève haut la main et réussit à attirer l’attention des plus gourmands d’entre nous grâce à sa page Facebook très active et quelques événements annuels hyper intéressants. Parmi ceux-là, la boutique éphémère du Pied de Cochon (célèbre restaurant/projet culinaire du chef Martin Picard) qui s’y installe une à deux fois par année.

Justement très loin de s’asseoir sur ses lauriers, Fine et Fûtés a fait l’achat, au printemps, de l’espace que l’entreprise louait, en plus du local voisin. Il s’agit exactement du même modèle d’affaires, mais en version plus claire et dégagée, avec plus d’opportunités du côté de l’inventaire, qui se renouvelle continuellement et dont une toute petite portion a été mentionnée dans ce billet.

Avis à la clientèle potentielle : ne craignez pas l’abandon! On peut traduire cet investissement par une promesse de Fine et Fûtés d’être là encore plusieurs années! Allez-y, attachez-vous, et partagez la bonne nouvelle!

Choisir une entreprise locale a plus d’impact que vous l’imaginez. Ce geste contribue à la communauté à plus grande échelle, à l’essor de l’économie de lOutaouais et du Québec, mais surtout à la préservation de milliers d’emplois de Québécoises et Québécois. Lorsque vous achetez localement, vous redonnez à votre communauté et vous agissez concrètement pour notre collectivité. Que demander de mieux!