Des Ambassadeurs récompensés lors du Gala OSEntreprendre
Contenu : Outaouais d’abord
Crédit Photo : Tovar Image Design
Deux entreprises ambassadrices de la campagne Outaouais d’abord se sont démarquées hier, lors du gala virtuel du Défi OSEntreprendre. Ce sont Shop moi ça et Dômes Outaouais qui ont respectivement remporté le volet Faire affaire ensemble et le Prix Coup de Coeur régional – Flexipreneur.
Le Défi OSEntreprendre est un incontournable pour propulser l’esprit entrepreneurial de l’Outaouais et permet de souligner les accomplissements, le talent et la résilience de ceux qui jour après jour nous inspirent, c’est-à-dire nos entrepreneurs.
Shop moi ça est pilottée par les soeurs Lissa et Roxanne Moore qui ont d’ailleurs pris part au programme Fiers partenaires locaux d’Outaouais. L’entreprise offre différentes thématiques de boîtes cadeaux de produits locaux et connait maintenant du succès partout au Canada.
Dômes Outaouais, qui se situe dans la municipalité de Lac-Sainte-Marie, dans la Vallée-de-la-Gatineau, est dirigée par Fanny Roy et offre une expérience de glamping de luxe tout en proposant différentes activités de plein-air. L’entreprise de Mme Roy a d’ailleurs été choisie en tant qu’entreprise Coup de coeur de la plus récente cohorte du programme Fiers partenaires locaux.
D’un autre côté, l’entreprise Alix Inc. fondée par Cédric Lavergne a remporté le volet Création d’entreprise. Ce dernier suit d’ailleurs un parcours d’accompagnement d’entreprise auprès de Cilex, avec la catalyseur d’innovation Farid Dagher.
Le gala virtuel de cette année a permis de faire rayonner 23 entrepreneurs de la région et une remise de bourses totalisant plus de 35 000$. Au total, 76 inscriptions ont été dénombrées par le Carrefour jeunesse emploi de l’Outaouais.
L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir son registre d’Ambassadeurs qui s’assurent de promouvoir l’importance de l’achat local auprès de leur clientèle et de leur entourage.
Habitude Design – un monde à découvrir
Contenu : Outaouais d’abord
Crédit Photo : Habitude Design
La sommité en management à l’origine de nombreux concepts utilisés en entrepreneuriat, Peter Ferdinand Drucker, a un jour dit : « Le meilleur moyen de prévoir le futur, c’est de le créer ». Et cette phrase nous est revenue en tête lorsque nous avons jasé avec la femme d’affaires Marie-Josée Fernandes qui a vu juste lorsqu’elle a lancé Habitude Design. Elle a également su anticiper différentes décisions entrepreneuriales pour faire de son commerce une histoire à succès.
Mme Fernandes a œuvré au sein de la fonction publique fédérale pendant un peu plus de quinze ans avant d’ouvrir officiellement Habitude Design le 1er novembre 2017, au coin de la rue Eddy et de la promenade du Portage dans le secteur Hull. Ce projet n’a toutefois pas été lancé du jour au lendemain.
Poussée par un amour pour les produits locaux, « ce qui est fait ici » et une envie de passer plus de temps auprès de sa famille, la jeune femme d’affaires, qui n’avait pas d’expérience entrepreneuriale, a entrepris les démarches pour lancer son entreprise en 2014.
Comme Marie-Josée Fernandes le mentionne, chaque geste bien calculé peut mener à de grandes réalisations, si nous sommes bien entourés et qu’une passion nous anime.
« Le “made in Outaouais” m’a toujours attirée, même avant que des campagnes de sensibilisation soient mises en place par les différents paliers gouvernementaux. Je trouvais toutefois difficile de tout trouver au même endroit. Je devais me rendre à Montréal ou dans différents ateliers d’artisans. Je manquais de temps. J’ai donc tout voulu rassembler sous un même toit », a-t-elle indiqué d’une bonne humeur contagieuse.
Il s’agissait d’un premier projet entrepreneurial pour Mme Fernandes, qui se lançait dans l’inconnu et sans aide. Sa curiosité infatigable et son sens de la débrouillardise lui ont certainement permis de faire des pas de géant. Habitude Design est maintenant un nom bien connu en Outaouais, seulement cinq ans après son lancement.
« C’est rare que je trouve qu’un défi n’est pas atteignable. C’est dans ma nature. Je croyais en mon projet. J’étais dans la trentaine et je me sentais en confiance. Mais en commerce du détail, je n’y connaissais rien. Ma microéquipe et moi en avons énormément appris à nos débuts : comment faire des payes, un site web, etc. Les défis peuvent être tellement grands, mais le sentiment d’accomplissement l’est encore plus, et ça, ça vaut de l’or », a ajouté Mme Fernandes.
Habitude Design offre aujourd’hui un vaste éventail de produits locaux uniques : épicerie, vêtements, bijoux, produits de soins, produits ménagers : « Je souhaitais prouver aux gens de l’Outaouais qu’il existe une alternative québécoise pour tous leurs achats. Pendant 3-4 ans, j’ai rencontré de nombreux artisans et entrepreneurs de partout au Québec pour tisser des liens avec ces créateurs. »
Une expérience unique
Questionnée au sujet de l’expérience qu’offre le commerce Habitude Design, Mme Fernandes n’a pas hésité deux secondes à répondre par le mot « personnalisée ».
« Je passe beaucoup de temps à découvrir les produits créés au Québec. Nombreux sont les entrepreneurs et fournisseurs qui sont devenus des amis au fil des ans. De plus, nous connaissons très bien nos clients et notre public cible. C’est pourquoi je peux affirmer fièrement que nous offrons une expérience personnalisée. Durant le plus haut point de pandémie, nous nous efforcions même d’effectuer des appels FaceTime avec nos clients, pour leur proposer différents produits. Nous misons beaucoup sur l’esprit de communauté », a ajouté Mme Fernandes.
D’ailleurs, Habitude Design offre maintenant des paniers pour entreprises, des paniers de noces et des cadeaux sur mesure.
Un esprit d’équipe incomparable
Marie-Josée Fernandes est une excellente capitaine d’équipe, il n’y a aucun doute à ce sujet. On pourrait peut-être même dire qu’elle est dotée d’un leadership incomparable et que sa volonté entrepreneuriale est inspirante.
Lors de notre entretien téléphonique, cette dernière n’a pas manqué une occasion de mentionner que le succès de son commerce était attribuable à son équipe et aux liens tissés serrés au sein de celle-ci.
« Ma motivation première est sans aucun doute ma bande. Nous sommes une petite famille et l’épanouissement de tous est important pour chaque membre de notre équipe. J’aime laisser les employés aller au bout de leurs idées. Nous contribuons tous au succès d’Habitude Design », a-t-elle indiqué en souriant jusqu’aux oreilles.
Selon Mme Fernandes, son équipe a su garder son identité au fil des ans et sa mission d’entreprise est toujours claire : miser sur l’achat local, qui donne des résultats concrets et favorise le sentiment d’appartenance au sein de la communauté de l’Outaouais.
« Nous sommes trois employés à temps plein depuis deux ans et nous comptons sur plusieurs employés à temps partiel. La plupart d’entre eux sont des étudiants au cégep et ils sont super créatifs. Ils nous permettent de valider nos idées en posant un regard différent sur nos projets. Tous amènent une richesse à notre équipe », a mentionné Mme Fernandes.
Un déménagement gagnant
Après trois ans, la femme d’affaires a décidé de faire ses boîtes pour déménager son commerce dans le projet AGORA de Junic, dans le Plateau du secteur Hull.
« Notre commerce à AGORA devait devenir une deuxième succursale, mais avec la pandémie qui a frappé le monde entier de plein fouet, nous avons laissé tomber la rue Eddy. Notre clientèle était majoritairement composée de fonctionnaires qui nous visitaient sur l’heure du dîner et du jour au lendemain, pouf, plus personne. Ce fut un moment difficile à vivre. Nous avons donc opté pour un seul déménagement », a-t-elle expliqué.
Étonnamment, afin de bien évaluer sa décision d’entreprendre un seul déménagement, Mme Fernandes s’est plongée dans les annales pour s’informer sur les différentes pandémies qui ont marqué l’histoire de l’humanité.
« Il ne s’agissait pas d’une petite décision. Nombreux étaient ceux qui croyaient que cette pandémie s’étalerait sur deux-trois semaines. De mon côté, j’ai lu et regardé des documentaires en lien avec les pandémies. J’ai même fait des calculs pour estimer le nombre de mois durant lesquels nous pourrions rester ouverts sans clientèle. C’est alors que j’ai dit go, on déménage », a précisé Marie-Josée Fernandes.
Plus de deux ans plus tard, cette décision s’est avérée gagnante. L’équipe d’Habitude Design s’est également adaptée aux nouvelles réalités en offrant un service de livraison pour satisfaire sa clientèle.
Qu’est-ce que le futur réserve pour Habitude Design?
L’entrepreneure mentionne que le futur est de bon augure pour Habitude Design et son équipe, et ce, malgré les effets de la pandémie ressentis sur l’économie québécoise au cours des vingt-quatre derniers mois.
« C’est certain que nous devons nous acclimater aux nouveaux comportements et aux nouvelles habitudes d’achat des consommateurs, mais nous voyons l’avenir d’un bon œil », a précisé Mme Fernandes. Elle a d’ailleurs opéré un virage numérique au cours des derniers mois en misant sur un parcours de l’École des entrepreneurs du Québec – Campus Outaouais, pour propulser la refonte de son site web.
Habitude Design compte aussi maintenant des bureaux administratifs au Village Cartier, bientôt rebaptisé Canevas, où s’installeront de nombreuses entreprises locales lors des prochains mois.
Primeur : lors de notre entretien téléphonique, Mme Fernandes nous a appris qu’Habitude Design avait fait l’acquisition de la boutique de mode seconde-main écoresponsable Johanne.
« La boutique Johanne se situait sur la rue Fortier et je croisais à maintes reprises la fondatrice, Élyse Drouin, lors de ses passages chez Habitude Design. Un jour, celle-ci m’a mentionné qu’elle fermerait les portes de son commerce puisqu’elle devait déménager hors de la région. Après quelques échanges et réflexions, j’ai décidé d’acquérir l’entreprise et de prendre la relève », a expliqué Marie-Josée Fernandes.
Boutique Johanne deviendra donc Habitude (la friperie).
L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir Habitude Design, l’entreprise du mois de mai du programme Fiers partenaires locaux, présenté par Service Sinistre Outaouais et le 104.7 Outaouais.
Souche-i, la cuisine d’inspiration asiatique.
Contenu : Souche-I / In Médias / Outaouais d’abord
Crédit Photo : In Médias
Le Souche-i, c’est la concrétisation du projet de trois jeunes entrepreneurs qui ont joint leur expertise en restauration pour offrir une cuisine différente dans la municipalité de Montebello.
C’est d’abord Joël Maheu qui a eu l’idée de ce concept. Après des études en cuisine, il a travaillé dans plusieurs restaurants, ce qui lui a permis de parfaire ses connaissances dans plusieurs types de cuisines, notamment dans un restaurant de sushis à Gatineau. Il a aussi été chef au Belga Bistro Bar à Buckingham. Puis, il a fait partie de l’équipe du Château Montebello. C’est là qu’il a fait la rencontre de ses deux partenaires, Lee-Kasandra Laplante et Alexandre St-Denis-Quenneville, qui ont embarqué dans son projet.
Madame Laplante a suivi un cours en pâtisserie. Après un passage au Château Montebello, elle a quitté pour la France, où elle a passé deux ans dans le Languedoc, travaillant comme pâtissière et comme sous-chef. Elle est ensuite revenue travailler au Château mais cette fois comme chef pâtissière. Et juste avant la pandémie, elle s’est envolé pour la Colombie-Britannique.
L’autre complice, monsieur St-Denis-Quenneville, a suivi un cours en service de restauration. Il avait déjà une bonne expérience dans la restauration, mais a choisi de se spécialiser dans ce secteur, particulièrement. Ayant déjà travaillé au Château Montebello, il y retourne pour six ans, avant de partir lui aussi pour la Colombie-Britannique.
À leur retour, monsieur Maheu leur annonce qu’il est prêt à lancer son projet et leur présente le concept. Ils décident de sauter dans l’aventure et c’est le début de Souche-i.
Une entente est conclue avec les Brasseurs de Montebello et l’équipe s’installe dans leur local de la rue Notre-Dame. L’ouverture a lieu le 18 mars 2021. Quelques jours plus tard, les perturbations liées à la pandémie s’installent.
Mais le trio ne s’est pas laissé abattre et comme bien d’autres il se tourne vers les repas pour emporter et un service appelé Souche-i à la maison.
La cuisine offerte par Souche-i est un mélange d’inspiration asiatique et de recettes incluant les aliments plus traditionnels. La curiosité de la clientèle est éveillée par la carte des sushis, un mets qui n’était pas disponible dans la région. Une fois le menu en main, on constate que la créativité de ces jeunes entrepreneurs n’a pas de limite et que la maîtrise de leur art est à son paroxysme.
Ils se font un devoir d’utiliser au maximum des produits haut de gamme et de s’approvisionner auprès de producteurs locaux.
La salle à manger de 39 places et la terrasse qui peut accueillir une soixantaine de personnes permettent une expérience gastronomique unique. Lors d’événements spéciaux, des menus sont confectionnés à partir de la thématique ; Saint-Valentin, fête des Mères, Halloween, etc. Certains aliments étant disponibles seulement à certaines périodes de l’année, des menus les mettant en valeur sont offerts, comme ce fut le cas avec les huîtres en octobre dernier.
Les derniers mois leur ont permis de se faire la main et les dents, mais avec la reprise des activités, l’avenir s’annonce brillant pour ce trio.
Pour se rendre:
485 rue Notre-Dame, Montebello
819-309-0807
https://www.facebook.com/souche.i.qc
souche.i.qc@gmail.com
Comment soutenir la scène musicale locale ?
Contenu : Outaouais d’abord
Crédit Photo : Le Minotaure
Un entracte peut sembler interminable pour un musicien qui doit attendre en arrière-scène. Imaginez alors une pause de deux ans… deux ans derrière les rideaux, sans prestation et en attente d’allègement des mesures. Découvrez aujourd’hui comment il est possible de soutenir la scène musicale locale, à la suite de la récente reprise des activités. Parce qu’acheter des billets pour un artiste d’ici dans une salle d’ici, c’est aussi ça l’achat local.
Les différentes mesures liées à la pandémie de COVID-19 et, plus particulièrement au secteur artistique, ont compliqué la vie de nos artisans de la scène musicale locale lors des deux dernières années. Et pour en jaser, nous avons fait appel au propriétaire de la salle de spectacle Le Minotaure et de l’entreprise de promotion d’événements L’Ambassade Culturelle, Philippe Roy.
D’entrée de jeu et d’un ton sympathique, M. Roy a tenu à préciser qu’il n’est pas un spécialiste de l’Outaouais, ni même spécialiste de la culture, mais qu’il est plutôt un acteur qui participe activement à la scène culturelle et plus précisément celle du Vieux-Hull.
« En tant que copropriétaire de bar, je travaille pendant de longues d’heures et je n’ai pas la chance de voir tout ce qui se fait ailleurs sur le territoire. Je suis certain que des gens travaillant dans d’autres salles ou pour d’autres événements ou entreprises culturelles vivent une tout autre réalité, et je serais bien ouvert à en discuter avec eux dans le futur », a-t-il mentionné.
Qu’est-ce que la scène musicale de l’Outaouais ?
De Maniwaki à Montebello et de Fort-Coulonge à Wakefield, nous avons la chance de compter sur une scène musicale très variée et qui s’étend sur de nombreux kilomètres. C’est pourquoi tous peuvent y trouver leur compte. Chaque artiste possède sa propre couleur influencée par sa provenance et notre territoire compte de nombreuses salles de spectacle dont le Café Downtown, le Kaffé 1870, le Black Sheep Inn, la Salle Desjardins, et évidemment, Le Minotaure, pour n’en nommer que quelques-unes.
« La scène locale est magnifique, malgré ses défauts. Elle est petite, mais nous y trouvons tous les styles de musique confondus. La plupart des artistes qui réussissent à percer déménagent ensuite dans une ‘’plus grande ville’’ où il y a plus d’encadrement pour leur carrière. La scène reste donc petite, car tout est cyclique ici. Nous découvrons donc toujours de nouveaux artistes. Ce n’est pas le talent qui manque en Outaouais », a ajouté Philippe Roy au sujet de notre scène musicale locale.
Selon ce dernier, on ne peut qu’être surpris par la qualité et la variété d’artistes à découvrir de la région. Toutefois, M. Roy ajoute qu’il serait faux de dire que la scène musicale locale n’a subi aucun effet de la pandémie qui, mentionnons-le, n’est pas terminée. « Certains artistes ont pris une pause, certains ont changé de métier. D’autres ont composé et offert des spectacles virtuels ou dans des salles à capacité réduite. Je crois qu’il est encore trop tôt pour dire que la scène est en bonne santé, mais elle est clairement vivante et allumée ».
Mille et une opportunités
Selon Philippe Roy, l’Outaouais représente une large fenêtre d’opportunités pour les entrepreneurs et entrepreneurs en devenir qui souhaitent mettre la main à la pâte pour propulser le secteur culturel d’ici.
« Comme je disais un peu plus haut, ce n’est pas le talent qui manque, mais l’encadrement vers la professionnalisation. La beauté dans tout ça, c’est qu’il a beaucoup à faire ; donc pour une personne qui aimerait débuter dans le domaine, il y a de la place, et les entités comme Culture Outaouais sont là pour la guider dans le processus. Si quelqu’un en Outaouais lance une maison de disque, une agence de booking, de gérance ou toute autre activité liée au domaine de la musique, avec les valeurs à la bonne place, je pense que le téléphone va sonner », a-t-il précisé.
De tels changements pourraient annoncer la fin de l’exil des artistes vers d’autres « grandes villes », selon le propriétaire du Minotaure.
Une attente qui se faisait sentir
Après deux ans de pause inattendue, une certaine impatience se faisait sentir partout en Outaouais, et les gens n’ont pas hésité à prendre la balle au bond lorsque le gouvernement provincial a donné le feu vert aux propriétaires de salles pour rouvrir leur commerce.
« Dès le premier spectacle tenu en mars 2021 (un an après la fin du monde), nous avons vraiment senti le manque, dans le sens où ça manquait tellement aux gens d’aller voir des spectacles ! C’était Sam Tucker qui était en concert chez nous, il jouait à guichet fermé (dans une salle à capacité réduite), et pratiquement tout le monde “braillait”. Masque au visage, sans nourriture ni breuvage. Ce fut vraiment un moment marquant de notre ère », a-t-il insisté.
Selon ce dernier, la réponse des gens qui attendaient impatiemment le retour des concerts fut une vraie motivation à offrir une expérience de qualité tout en respectant les mesures en place.
Pour les gens qui hésitent à retourner voir des spectacles en salle en raison de la pandémie actuelle, Outaouais d’abord vous rappelle qu’il n’y a nul besoin de se précipiter.
Comment pousser les gens à choisir notre scène locale ?
En présentant des spectacles variés d’artistes locaux, la scène musicale locale crée de nombreux emplois directs et indirects. Que ce soit en matière d’artistes, d’agents promotionnels, d’agents d’artistes, de barmans ou même de techniciens de scène et de graphistes, nombreux sont ceux qui contribuent au rayonnement de la scène musicale de l’Outaouais.
C’est pourquoi nous vous invitons à partir à la découverte de cette machine qu’est notre scène locale.
« Je pense que c’est une question d’intérêt et de curiosité. Nous nous devons de rappeler aux gens que c’est une activité vraiment amusante et enrichissante d’aller voir un concert. Prenons le temps d’écouter nos artistes sur leurs différentes plateformes », a rappelé Philippe Roy.
Nous avons demandé à ce dernier comment mieux soutenir les artistes de l’Outaouais afin de contribuer, nous aussi, au rayonnement de notre scène musicale. M. Roy nous a présenté sept étapes qui vous permettront de mieux soutenir la scène locale en général :
- Aller à un spectacle, même si on ne connaît pas le ou les artistes.
- Écouter attentivement (et danser), si on aime.
- Se procurer de la merch (album, chandails, etc.), si on aime.
- Apprendre les paroles. (facultatif)
- Faire découvrir le ou les artistes à nos proches.
- Assister à nouveau au spectacle de l’artiste quelques mois plus tard.
- Chanter toutes les chansons. (facultatif)
Répéter les points 1 à 7 avec différents artistes.
À venir
Avec le quasi-retour à la normale et la levée de la majorité des restrictions, nous pouvons nous attendre au retour des grands festivals de la région.
« On peut s’attendre à un bel été de spectacles un peu partout, avec un mélange de spectacles programmés et de shows ayant été reportés. Je pense que la scène musicale aura plusieurs occasions de se faire valoir, dans mille et un contextes », pense le copropriétaire du Minotaure, Philippe Roy.
Le mot de la fin
En terminant, vous l’aurez deviné, nous vous invitons à consommer davantage de spectacles locaux. En faisant ainsi, vous soutenez les artistes, mais aussi tous les propriétaires de salle de spectacle ainsi que leurs employés, sans oublier tous les emplois indirects créés dans ce secteur.
De son côté, Philippe Roy invite toutes et tous à assister à au moins un spectacle par mois, dans différentes salles de partout en Outaouais : « Jugez vos expériences vécues. Et ensuite ? Retournez là où vous vous êtes senti à votre place et où l’expérience était à son meilleur. »
Dernier petit conseil du copropriétaire du Minotaure : abonnez-vous à de nombreux calendriers culturels, comme celui du Pressoir, un trésor pour les passionnés de culture, encore un peu trop méconnu ; ou celui de Toutculture qui a vu le jour dernièrement.
Sur ce… bon spectacle !
Une histoire entrepreneuriale à succès comme nous les aimons
Contenu : Outaouais d’abord
Crédit Photo : Tovar Image
Comme le titre l’indique, nous avons tous un faible pour les histoires entrepreneuriales à succès. Nous aimons les lire, les voir au cinéma ou encore les partager sur les réseaux sociaux. Elles nous fascinent davantage lorsqu’elles se déroulent près de chez nous. En Outaouais, nous avons vu fleurir de belles entreprises comme La Trappe à Fromage, Rochef ou le Groupe Portobello, pour n’en nommer que quelques-unes. Vient s’ajouter à cette liste Shop moi ça, fondée en 2018 et qui vend maintenant ses produits partout au Québec.
L’entreprise dirigée par Lissa et Roxanne Moore ne cesse de croître, tant et si bien que les deux entrepreneures ont pris la décision de déplacer leurs activités dans un local commercial, et ce en pleine pandémie de COVID-19.
Celles qui ont le vent dans les voiles ont éprouvé un réel sentiment de réussite lorsqu’elles se sont installées sur le boulevard St-René Est, à Gatineau.
« Notre déménagement, qui s’est fait en juin 2021, a marqué un point culminant dans notre parcours entrepreneurial. Depuis trois ans, les activités de Shop moi ça prenaient place dans le sous-sol résidentiel. Cette transition nous a vraiment permis de décoller, comme on dit. Nous étions bel et bien au courant du fait que notre entreprise avait un bon potentiel, mais ce déménagement nous a vraiment permis de faire un pas de géant. Lorsque nos activités s’effectuaient à domicile, il était difficile pour nous d’accepter des contrats corporatifs », a expliqué la fondatrice et actionnaire de Shop moi ça, Lissa Moore.
L’entreprise qui se spécialise dans la confection de boîtes cadeaux thématiques de produits locaux est maintenant connue partout au Québec, en Ontario et même dans les Prairies. Vous trouverez plus de détails à ce sujet, un peu plus loin dans cet article.
Du nouveau dans l’équipe
En parlant de vent dans les voiles, ce déménagement a permis aux sœurs entrepreneures d’accueillir une nouvelle actionnaire au sein de l’équipe : Frédérique Canuel.
« Frédérique est une stratège numérique qui habite la magnifique ville de Québec. Elle a rejoint notre équipe en septembre. Elle nous appuie grandement dans l’élaboration et la mise en œuvre de nos stratégies marketing, dans le but d’optimiser notre visibilité à travers la province », a ajouté Lissa.
Le nouvel espace leur a également permis de procéder à l’embauche de deux ressources à temps partiel afin d’appuyer les activités en atelier.
Conciliation travail-famille
En plus de leur permettre d’augmenter leurs chiffres d’affaires, ce déménagement a permis aux entrepreneures de miser sur une meilleure conciliation travail-famille.
« Nous avons maintenant des horaires stables. Nous pouvons laisser notre ordinateur à l’atelier, et cela nous permet d’avoir plus de temps de qualité avec nos enfants et nos conjoints. Auparavant, l’atelier n’était pas très loin et cela nous incitait à travailler en soirée et même durant les fins de semaine. Cet atelier commercial change toute la donne. Nous profitons mieux des moments avec nos proches », a précisé l’actionnaire de Shop moi ça.
Lors de notre discussion téléphonique, nous avons demandé à Lissa quel conseil elle donnerait à un jeune entrepreneur qui souhaite propulser ses activités et quitter son sous-sol pour installer son entreprise dans un local commercial.
« Mon conseil serait de ne pas trop attendre. L’idée de déménager est souvent liée à un stress financier, mais s’il s’agit d’un risque calculé, tout va bien se passer. De notre côté, le déménagement nous a vraiment permis de mieux nous ancrer dans notre entreprise. Faites-le, n’hésitez pas trop », a-t-elle affirmé.
Partout au Québec
Lors de nos dernières conversations, Lissa Moore nous mentionnait que les activités de Shop moi ça s’étalaient progressivement dans les différentes régions du Québec et plus seulement en Outaouais.
À présent, l’entreprise de l’Outaouais vend ses produits au-delà de la Belle Province et même jusqu’aux abords de l’océan Pacifique.
« Shop moi ça est désormais une entreprise décentralisée au Québec. Nous livrons quotidiennement dans toutes les régions ; nous y sommes de plus en plus connues. Nous envoyons même nos produits en Alberta et en Colombie-Britannique. Nous avons dû miser sur la traduction de nos outils promotionnels et de notre site web, dans le but de mieux courtiser différentes clientèles. Toutefois, il est important de mentionner que nous priorisons toujours les produits locaux, dans le but de faire rayonner les entreprises d’ici », a indiqué la jeune femme d’affaires.
Fiers partenaires locaux
Le programme Fiers partenaires locaux a par ailleurs permis aux deux jeunes entrepreneures de remarquer un soutien énorme de la part de la communauté de l’Outaouais.
« D’avoir été nommées pour ce programme nous a vraiment permis de confirmer que nous sommes à la bonne place, que nous sommes appuyées dans nos démarches et que notre région est derrière nous. C’est un très beau cadeau », a-t-elle ajouté.
Lissa Moore mentionne que l’importance de l’achat local se fait toujours sentir dans la région 07 et que les entrepreneurs locaux sont de plus en plus créatifs pour ainsi compétitionner avec les grands de ce monde et les multinationales. Cette dernière indique également qu’un programme comme Fiers partenaires locaux leur permet de découvrir davantage de produits locaux et hyperlocaux.
La lumière au bout du tunnel
Alors que la pandémie semble tirer à sa fin, ou du moins que les mesures s’allègent, Lissa Moore souhaite rappeler à tous les gens de l’Outaouais l’importance de consommer des produits d’ici et de soutenir nos entrepreneurs locaux en tout temps.
« Nous avons tendance à oublier rapidement, et c’est dans la nature humaine. L’achat local est une habitude de consommation qui se développe et qui doit être “nourrie”. Il est important de se rappeler que chaque petite action a un impact. Ces actions ont souvent même de plus grandes répercussions que nous le croyons. Elles améliorent le quotidien de nos entrepreneurs d’ici et leur permettent de réaliser leur rêve entrepreneurial. Soutenons nos entrepreneurs en tout temps », a-t-elle rappelé.
Et pour le futur ?
2021 fut l’année des grands changements pour Lissa et Roxanne Moore : un nouveau local, de nouveaux employés et une nouvelle partenaire d’affaires. Que reste-t-il donc à cocher sur leur « bucketlist » entrepreneuriale ?
« L’année 2022 nous réserve plusieurs projets qui nous permettront d’offrir un plus grand éventail de produits dans nos boîtes et de tenir un plus gros inventaire. Nous avons la tête pleine d’idées. Nous souhaitons d’ailleurs multiplier nos activités dans les autres provinces et nous ne manquons pas de motivation », a ajouté l’entrepreneure.
À la fin de notre conversation, nous avons demandé à Lissa quelles étaient les boîtes du moment… histoire de bien guider nos achats, avouons-le.
Cette dernière a précisé que la nouvelle boîte Érable est très appréciée. Elle ajoute ensuite que la boîte Cinéma maison, pour passer une belle soirée Netflix connaît également une grande popularité.
L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir les différentes boîtes cadeaux de Shop moi ça, l’entreprise du mois d’avril du programme Fiers partenaires locaux, présenté par Service Sinistre Outaouais et le 104.7 Outaouais.
Alternatives locales au traditionnel chocolat de Pâques.
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Crédit Photo : Boutiques citées dans l’article.
Pâques est une fête amusante pour les petits comme pour les grands, parce qu’elle symbolise un long week-end, l’arrivée du printemps. C’est aussi une fête colorée ; et on y mange généralement beaucoup de bonne bouffe… et de chocolat !
Ce dernier point est super, mais peut-être moins pour les parents qui doivent gérer les attentes chocolatées des plus petits ! Petite, je me souviens de la dizaine de moules en chocolat que je recevais chaque année à Pâques… Mes parents finissaient toujours par en congeler et nous mangions de la fondue au chocolat toute l’année !
Nous vous présentons quelques-uns de nos coups de cœur à découvrir (qui durent plus qu’une bouchée!!)
Sac de minis bombes de bain – Banane et baies
Dans le thème du bain, j’aimerais vous faire découvrir Saponaria. De nombreux produits sont fabriqués dans l’atelier : bombes de bain, savons, sels de bain, chandelles, huiles, lait de bain, shampoing, et bien d’autres encore.
Pour Pâques, ces bombes de bain rendront le bain très amusant. Chaque sac contient 5 minis bombes de bain aux parfums amusants de banane et de baies juteuses.
Fabriquée avec du sel d’Epsom, de l’huile de pépins de raisin et l’argile de kaolin blanc, elle laissera la peau douce et hydratée tout en apaisant les muscles fatigués. 100% végétalien. Produits Saponaria disponibles ici
Les chouchous à cheveux
Colorés, festifs, doux et vraiment mignons, les chouchous à cheveux de Ficelles et bagatelles sont disponibles en taille enfant et adulte. Les petites filles les trouvent toujours très jolis. De plus, vous pourriez même faire un twinning avec votre enfant. On adore le duo boucle d’oreille et chouchou.
Le plus doux des lapins…
Ce doudou lapinou est un compère parfait comme premier doudou !
Facile à tenir pour les petites mains, tendre et soyeux, c’est un doudou Papoum Papoum bienveillant qui aime câliner, consoler et amuser. Il se laissera mâchouiller sans rouspéter !
Ce jouet naturel est fait de soyeux velours de bambou et sa tête est bourrée de polyester recyclé : un compromis écologique et si doux sur la joue ! Vous pouvez trouver ces magnifiques petites créations ici.
Les Tulipes, symboles du printemps et de Pâques
L’artiste locale Sophie Perreault, PERO est fière ambassadrice de l’Outaouais. Elle peint de magnifiques tulipes sur plusieurs pièces uniques.
Cette collection éphémère est disponible uniquement au mois d’avril et début mai. Durant cette période, vous aurez la chance de vous procurer une création portant cette fleur, symbole de paix, de douceur et de renouveau.
Une Boîte-surprise
La boutique Shop Moi Ça propose de belles boîtes cadeaux. Pour Pâques, les propriétaires de cette entreprise vous ont concocté un ensemble rempli de surprises pour créer de beaux souvenirs lors de cette journée.
Elles ont en effet rassemblé plusieurs belles entreprises d’ici afin de créer cet ensemble qui a de quoi plaire aux petits et aux grands (Idéal pour les 8 ans et moins). Croyez-nous (et nos minis), ils vont ADORER !
Des activités, des gourmandises et une surprise qui sera révélée seulement lors de l’ouverture de la boîte sont au rendez-vous ! Offrez l’ensemble de Pâques et encouragez les entreprises locales !
Offrir la lecture en cadeau
Aujourd’hui, lapins et poules ont rejoint les œufs dans l’imagerie de Pâques et peuplent les jolies histoires qu’on raconte aux enfants. Il y a tellement de beaux livres à la portée de tous les budgets.
Nous vous invitons à visiter votre librairie locale pour d’excellentes suggestions.
Des fleurs! Des plantes! Une jardinière ou des fines herbes!
Célébrez la fête de Pâques avec de belles fleurs livrées par un fleuriste local. Que ce soit un bouquet de fleurs saisonnières présenté dans un vase ou un arrangement unique et créatif, il est certain qu’il saura vous plaire. Les plantes les plus populaires en cette saison sont le Lys de Pâques, les bulbes de tulipes ou d’hyacinthe et les petits rosiers. On dit même que certains cactus de Pâques offriront le plus beau des spectacles à ce temps de l’année.
On peut également se rendre dans une pépinière puisque, d’ici quelques semaines, certaines plantes pourront déjà être plantées en terre. Les fleurs constituent également le cadeau idéal à faire livrer à une personne qui vous est chère et que vous ne verrez peut-être pas lors des vacances de Pâques. Il ne vous reste plus qu’à choisir le bouquet qui lui fera le plus plaisir !
J’espère que ces quelques suggestions vous inspireront pour une chasse aux cocos. L’Outaouais regorge d’entreprises uniques et d’entrepreneurs créatifs. Encouragez l’achat local et vous aurez certainement un cadeau des plus doux à offrir.