Une pure passion pour les produits biologiques
Contenu : Outaouais d’abord
Vous avez certainement déjà entendu l’expression « petit train va loin », qui signifie que c’est en prenant soin de bien faire les choses, et dans le bon ordre, qu’on s’assure du succès d’un projet? Eh bien, ce proverbe québécois s’applique parfaitement à l’histoire inspirante qui se cache derrière la Ferme Pure Conscience : une entreprise lancée de fil en aiguille en 2018 alors que le couple Gema Villavicencio et Marc Hudon vient de faire l’acquisition d’une magnifique terre de Bristol, dans le Pontiac, dans le but d’être autosuffisant.
Mme Villavicencio et M. Hudon sont arrivés en Outaouais en 2017 alors que ce dernier a été appelé à s’installer dans la région 07, en raison de son travail. Ceux-ci ont donc choisi Chelsea comme endroit où vivre. La même année, le couple s’est procuré une magnifique terre agricole située au 57, chemin Ragged-Chute, à Bristol. En pleine saison chaude, l’endroit est magnifique : des acres et des acres de verdure parsemés des petites montagnes qui offrent d’ailleurs une superbe vue sur le voisinage.
Pourquoi le Pontiac? Ce fut un pur hasard, mais il n’a fallu que quelques secondes à Mme Villavicencio et M. Hudon pour tomber amoureux de l’endroit.
« Nous ne connaissions pas du tout la région, du tout, mais nous savions très bien que nous voulions une ferme. L’endroit offrait un très bon prix, en plus d’être magnifique. Les terres étaient encore vierges et nous avions la possibilité d’adapter le terrain pour notre projet de ferme. Nous y avons donc fait construire le bâtiment que nous connaissons aujourd’hui », a indiqué d’entrée de jeu la copropriétaire de Ferme Pure Conscience, Gema Villavicencio.
Pourquoi le monde agricole?
Lorsque le couple s’est installé en Outaouais, il y a de cela plus de cinq ans, M. Hudon s’était inscrit à un cours d’apiculture, simplement par curiosité. Par la suite, ce dernier s’est procuré deux ruches pour « tester ses connaissances ».
« Après une première récolte, nous avons eu la piqûre (rires). Nous nous sommes rapidement rendu compte que le miel que nous avions produit était plus que délicieux et complètement bio. Ces premières démarches ont semé une idée en nous. Par la suite, lorsque nous étions à l’épicerie, tout ce que nous faisions, c’était de lire les étiquettes d’ingrédients des produits. Nous nous sommes rapidement rendu compte que nous n’étions aucunement au courant de ce que nous mangions », a ajouté Mme Villavicencio.
Le couple a alors lancé ses recherches, dans le but de devenir autosuffisant et de ne consommer que des produits biologiques.
« À ce moment, nous avons eu le désir de consommer des produits purs. De là est né le nom de notre ferme », a précisé la copropriétaire.
Après quelques mois de travaux de constructions, d’installation, d’élevage et d’activités agricoles, la Ferme Pure Conscience est devenue une entreprise, au grand bonheur de Mme Villavicencio et M. Hudon. C’est alors que le couple s’est donné pour mission d’enseigner à tous l’importance d’adopter une alimentation saine et de bonnes habitudes de vie.
« Nous nous assurons de faire un peu de pédagogie auprès des gens qui consomment nos produits. Quatre ans après notre lancement, nous sommes plus que fiers d’avoir construit une entreprise agricole biologique qui gagne en popularité en Outaouais. Nous produisons différentes viandes, des œufs et de nombreux légumes. Tout est biologique », a expliqué Mme Villavicencio.
Des yaks?
Avez-vous déjà entendu parler de yaks? Qu’est-ce qu’un yak? Le mot vous sonne peut-être une cloche mais vous n’en êtes pas certain?
L’équipe derrière la Ferme Pure Conscience a rapidement fait parler d’elle pour la qualité de ses produits, mais aussi pour la vente de viande de yaks. Qu’est-ce qu’un yak? En voici la définition : le yack ou yak est une grande espèce de ruminant domestique à longue toison de l’Himalaya. La femelle du yak est appelée dri ou drimo par les Tibétains.
« Si vous me le permettez, je dirai que le yak est semblable au bœuf, mais offre une viande de très haute qualité et plus saine. En Outaouais, cette viande est toujours considérée comme nouvelle. Toutefois, cela fait plus de cent ans qu’elle est consommée au Canada. Elle est très populaire en Alberta. Les demandes pour la viande de yak se multiplient à toute allure. Je viens d’ailleurs d’avoir une conversation téléphonique avec un grand chef de Montréal qui souhaite s’approvisionner à la Ferme Pure Conscience », a ajouté la copropriétaire.
La viande de yak est extrêmement riche en nutriments et plus maigre que le bœuf. L’animal est entièrement nourri à l’herbe.
Sur plusieurs étagères
L’équipe de la Ferme Pure Conscience se réjouit de voir ses produits présents sur de nombreuses tablettes d’épiceries biologiques de l’Outaouais, après seulement quatre années d’activités.
« Aujourd’hui nous produisons sur trois acres de terrain. Nous vendons nos produits dans les succursales La Boîte à Grains, au Value Market à Shawville et au restaurant Bryson’s Bistro Du Bûcheron, entre autres. Nous offrons aussi des paniers de légumes qui sont de plus en plus populaires, partout en Outaouais. C’est d’ailleurs l’équipe des succursales La Boîte à Grains qui nous a donné l’idée de créer ces paniers », a lancé Mme Villavicencio.
Tous et toutes peuvent également visiter la ferme alors qu’un comptoir d’achats a été installé pour offrir des paniers bio aux résidents du Pontiac et de partout en Outaouais.
Par ailleurs, l’entreprise est en pleine expansion : la Ferme Pure Conscience compte maintenant quatre employés, dont trois à temps plein.
« C’est très important de créer de l’emploi, dans le Pontiac et en Outaouais. C’est aussi important d’offrir l’opportunité aux jeunes Canadiens de venir travailler sur une ferme et de leur transmettre notre passion. Nous voulons travailler avec des gens qui veulent apprendre l’agriculture et qui partagent nos valeurs. Nous sommes chanceux car nos employés nous ont choisis, c’est quelque chose de très flatteur », a expliqué Mme Villavicencio d’un ton heureux.
De nouvelles habitudes d’achat
En raison de la pandémie de covid-19, les copropriétaires de la Ferme Pure Conscience ont remarqué un changement dans les habitudes de consommation chez les résidents de la région. Mme Villavicencio et M. Hudon ont également remarqué un fort sentiment d’appartenance à l’Outaouais de la part de leur clientèle.
« Les gens ont grandement été incités à consommer localement. Il y a eu beaucoup de sensibilisation en lien avec les commerçants locaux. Merci d’ailleurs à la campagne Outaouais d’abord. Depuis les dernières années, on remarque aussi beaucoup de sensibilisation en lien avec les changements climatiques. Les gens comprennent maintenant l’importance de consommer des produits d’ici mais aussi des produits biologiques. Vous savez, il y a toujours du travail à faire face aux grandes entreprises multinationales qui achètent de plus en plus des petites entreprises, mais il faut faire preuve de résilience », a indiqué Mme Villavicencio.
Et parlant de grandes entreprises, pourrions-nous éventuellement trouver les produits de la Ferme Pure Conscience sur les tablettes de grandes chaînes québécoises et canadiennes?
« Pourrions-nous vendre notre viande de yak aux grandes surfaces, par exemple? Il faudrait y réfléchir mais j’en doute grandement. Nous ne voulons pas devenir un producteur à grande échelle et nous ne voulons pas diminuer la qualité de nos produits. L’aspect local est très important pour nous », a ajouté Mme Villavicencio.
Et pour le futur?
Gema Villavicencio et Marc Hudon voient le futur d’un bon œil : leur offre de produits se diversifie, leurs paniers de légumes se vendent comme des petits pains chauds et leurs viandes sont de plus en plus populaires.
C’est pourquoi le couple vient de faire l’acquisition d’une deuxième ferme située dans le Pontiac, pour éventuellement multiplier leurs activités.
« Cette deuxième ferme se situe à Clarendon. Nous allons maintenir nos installations à Bristol. Nous avions simplement besoin de plus d’espace. Nous avons pour but de développer un volet d’agrotourisme à la ferme. Nous voulons attirer plus de gens à la ferme, tout en effectuant un travail pédagogique sur l’importance des produits biologiques. Cette nouvelle ferme est située sur un terrain de deux-cent-vingt acres. Nous sommes plus qu’heureux », a conclu Gema Villavicencio, copropriétaire de la Ferme Pure Conscience.
L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir les différents produits de la Ferme Pure Conscience, l’entreprise du mois de juin du programme Fiers partenaires locaux, présenté par Service Sinistre Outaouais et le 104.7 Outaouais.
Découvrez une tonne d’activités pour le long weekend
Contenu : Outaouais d’abord
Nous l’oublions souvent, mais l’Outaouais est vraiment un grand territoire. Avez-vous déjà visité Chapeau dans le Pontiac ? Mulgrave et Derry dans la MRC Papineau ou Montcerf-Lytton dans la Vallée-de-la-Gatineau? Notre région compte un total de 72 municipalités. Alors, laissons tomber le « y a rien à faire en Outaouais » et découvrons ensemble des activités trépidantes partout sur le territoire, en vue du long weekend qui s’annonce.
Chaque année, la longue fin de semaine de la fête de la Reine s’arrime avec le retour du temps chaud. C’est donc le moment idéal pour se retrouver en famille ou entre amis, pour découvrir de nouvelles activités, prendre un peu l’air, visiter de nouveaux endroits et consommer localement. Cet article a pour but de vous pousser à sortir du confort de votre domicile et à partir à la découverte d’entrepreneurs créatifs et d’entreprises vibrantes.
À Gatineau
Adrénaline +

Découvrez une panoplie impressionnante d’activités familiales et de groupe : Ball-O-Cité, des structures de glissades et d’obstacles, un parcours Ninja, un champ de bataille (Foam pit), une arène de course-laser (laser tag), une course-labyrinthe (laser maze) et défiez vos amis avec les boutons de lumière dans la course-lumière (time freak).
Altitude Gym

Altitude Gym vous fait découvrir du nouveau dans le monde de l’escalade intérieure et ce, dans un environnement exceptionnel. Ce centre d’escalade unique en son genre est équipé de la fameuse surface Walltopia. Trouvez-y bloc, moulinette, premier de cordée et plus encore.
Glamm Spa Beauté

Offrez-vous un moment de répit avec les services et les produits offerts par Glamm. Dans le confort de votre domicile ou au salon de coiffure, plongez dans une ambiance cosy avec les conseils d’une équipe qui saura répondre à vos besoins de coupe de cheveux, de brushing, de coloration et de balayage. Après tout, les longs week-ends sont aussi faits pour se reposer et se (faire) chouchouter.
Maître du jeu

Le Maître du Jeu : Escape Rooms vous offre une expérience amusante en groupe. Enfermé dans une chambre avec d’autres participants, vous devrez utiliser des éléments de la pièce pour résoudre une série d’énigmes, trouver des indices, et vous échapper dans un délai imparti.
VR82

Découvrez la toute première arcade moderne de jeux virtuels à Gatineau! Vivez une expérience immersive virtuelle en groupe ou en solo. Plusieurs scénarios vibrants vous sont offerts et vous permettront de vous déplacer physiquement dans l’un des arénas de jeu vidéo virtuel.
Dans la MRC des Collines-de-l’Outaouais
Alpagas Chelsea

Accordez-vous une journée de repos dans un merveilleux site naturel. Visitez la ferme Alpagas Chelsea et découvrez avec vos enfants ces animaux exceptionnels. Vous pourrez flatter les alpagas et découvrir l’étonnante fibre qu’ils produisent.
Arbraska et Caverne Laflèche

Optez pour une aventure en plein cœur de la forêt au parc Arbraska Laflèche. Découvrez ce concept unique au Canada et vivez une expérience inoubliable alors que vous aurez la chance de découvrir la vie souterraine dans la plus grande caverne visitée du Bouclier canadien.
Equita Ranch

Profitez de la nature dans un environnement paisible près de la ville et faites une randonnée à cheval en solo, entre amis ou en famille. Ou optez pour une vraie expérience équestre avec l’une des entraîneuses hautement qualifiées de l’écurie.
Éco-Odyssée

Au Parc Nature Eco-Odyssée, situé à Wakefield à 30 minutes de Gatineau–Ottawa, vous découvrirez l’habitat du castor dans un labyrinthe d’eau qui comprend plus de 60 intersections étalées sur 5 km. Découvrez la splendeur de la faune du marais à bord d’un canot, pédalo ou d’une planche à pagaie.
Le Nordik Spa-Nature

Avez-vous déjà visité cet incontournable? C’est le temps d’y retourner pour prendre un bain de détente. Redécouvrez le plus grand spa en Amérique du Nord, une fierté locale en Outaouais lancée par des entrepreneurs d’ici.
Dans la MRC Papineau
Parc Oméga

À bord de votre véhicule, parcourez 12 kilomètres de routes sinueuses dans un parc de 890 hectares. Avec sa formule unique au Québec, le Parc Oméga vous fait découvrir différentes espèces animales tout en vous permettant de les nourrir de légumes. De plus, le Parc Oméga offre maintenant une formule d’hébergement.
Dans la MRC Pontiac
Parc Aventure des chutes Coulonge

Vivez des activités à sensations fortes comme des tyroliennes, une Via Ferrata et une marche de 1,2km avec des artefacts sur place. Le réseau de sentiers vous permettra d’admirer les chutes de la rivière Coulonge, dont une d’une hauteur de 48 m, sur lesquelles cinq belvédères offrent des points de vue sublimes.
Les Alpagas de Willow Lane

Une expérience unique vous attend lors de votre visite à la ferme des Alpagas de Willow Lane. Vous pourrez satisfaire votre curiosité et explorer les lieux à votre guise. Familiarisez-vous avec les Alpagas Huacaya et promenez-vous sur cette ferme de 50 acres située à Bristol.
Dans la MRC Vallée-de-la-Gatineau
Aventure Outaouais

La Vallée-de-la-Gatineau est un véritable terrain de jeu pour les aventuriers de plein air. Avec des milliers de lacs et de rivières, ainsi que d’incroyables sentiers de randonnée, il y a vraiment beaucoup de choses à faire dans cette MRC de l’Outaouais. Joignez-vous à Aventure Outaouais pour une excursion épique alors que vous descendrez en kayak l’une des plus belles rivières de la région ou que vous ferez une randonnée jusqu’à une tour d’observation offrant l’une des meilleures vues de l’Outaouais.
Des Ambassadeurs récompensés lors du Gala OSEntreprendre
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Crédit Photo : Tovar Image Design
Deux entreprises ambassadrices de la campagne Outaouais d’abord se sont démarquées hier, lors du gala virtuel du Défi OSEntreprendre. Ce sont Shop moi ça et Dômes Outaouais qui ont respectivement remporté le volet Faire affaire ensemble et le Prix Coup de Coeur régional – Flexipreneur.
Le Défi OSEntreprendre est un incontournable pour propulser l’esprit entrepreneurial de l’Outaouais et permet de souligner les accomplissements, le talent et la résilience de ceux qui jour après jour nous inspirent, c’est-à-dire nos entrepreneurs.
Shop moi ça est pilottée par les soeurs Lissa et Roxanne Moore qui ont d’ailleurs pris part au programme Fiers partenaires locaux d’Outaouais. L’entreprise offre différentes thématiques de boîtes cadeaux de produits locaux et connait maintenant du succès partout au Canada.
Dômes Outaouais, qui se situe dans la municipalité de Lac-Sainte-Marie, dans la Vallée-de-la-Gatineau, est dirigée par Fanny Roy et offre une expérience de glamping de luxe tout en proposant différentes activités de plein-air. L’entreprise de Mme Roy a d’ailleurs été choisie en tant qu’entreprise Coup de coeur de la plus récente cohorte du programme Fiers partenaires locaux.
D’un autre côté, l’entreprise Alix Inc. fondée par Cédric Lavergne a remporté le volet Création d’entreprise. Ce dernier suit d’ailleurs un parcours d’accompagnement d’entreprise auprès de Cilex, avec la catalyseur d’innovation Farid Dagher.
Le gala virtuel de cette année a permis de faire rayonner 23 entrepreneurs de la région et une remise de bourses totalisant plus de 35 000$. Au total, 76 inscriptions ont été dénombrées par le Carrefour jeunesse emploi de l’Outaouais.
L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir son registre d’Ambassadeurs qui s’assurent de promouvoir l’importance de l’achat local auprès de leur clientèle et de leur entourage.
Habitude Design – un monde à découvrir
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Crédit Photo : Habitude Design
La sommité en management à l’origine de nombreux concepts utilisés en entrepreneuriat, Peter Ferdinand Drucker, a un jour dit : « Le meilleur moyen de prévoir le futur, c’est de le créer ». Et cette phrase nous est revenue en tête lorsque nous avons jasé avec la femme d’affaires Marie-Josée Fernandes qui a vu juste lorsqu’elle a lancé Habitude Design. Elle a également su anticiper différentes décisions entrepreneuriales pour faire de son commerce une histoire à succès.
Mme Fernandes a œuvré au sein de la fonction publique fédérale pendant un peu plus de quinze ans avant d’ouvrir officiellement Habitude Design le 1er novembre 2017, au coin de la rue Eddy et de la promenade du Portage dans le secteur Hull. Ce projet n’a toutefois pas été lancé du jour au lendemain.
Poussée par un amour pour les produits locaux, « ce qui est fait ici » et une envie de passer plus de temps auprès de sa famille, la jeune femme d’affaires, qui n’avait pas d’expérience entrepreneuriale, a entrepris les démarches pour lancer son entreprise en 2014.
Comme Marie-Josée Fernandes le mentionne, chaque geste bien calculé peut mener à de grandes réalisations, si nous sommes bien entourés et qu’une passion nous anime.
« Le “made in Outaouais” m’a toujours attirée, même avant que des campagnes de sensibilisation soient mises en place par les différents paliers gouvernementaux. Je trouvais toutefois difficile de tout trouver au même endroit. Je devais me rendre à Montréal ou dans différents ateliers d’artisans. Je manquais de temps. J’ai donc tout voulu rassembler sous un même toit », a-t-elle indiqué d’une bonne humeur contagieuse.
Il s’agissait d’un premier projet entrepreneurial pour Mme Fernandes, qui se lançait dans l’inconnu et sans aide. Sa curiosité infatigable et son sens de la débrouillardise lui ont certainement permis de faire des pas de géant. Habitude Design est maintenant un nom bien connu en Outaouais, seulement cinq ans après son lancement.
« C’est rare que je trouve qu’un défi n’est pas atteignable. C’est dans ma nature. Je croyais en mon projet. J’étais dans la trentaine et je me sentais en confiance. Mais en commerce du détail, je n’y connaissais rien. Ma microéquipe et moi en avons énormément appris à nos débuts : comment faire des payes, un site web, etc. Les défis peuvent être tellement grands, mais le sentiment d’accomplissement l’est encore plus, et ça, ça vaut de l’or », a ajouté Mme Fernandes.
Habitude Design offre aujourd’hui un vaste éventail de produits locaux uniques : épicerie, vêtements, bijoux, produits de soins, produits ménagers : « Je souhaitais prouver aux gens de l’Outaouais qu’il existe une alternative québécoise pour tous leurs achats. Pendant 3-4 ans, j’ai rencontré de nombreux artisans et entrepreneurs de partout au Québec pour tisser des liens avec ces créateurs. »
Une expérience unique
Questionnée au sujet de l’expérience qu’offre le commerce Habitude Design, Mme Fernandes n’a pas hésité deux secondes à répondre par le mot « personnalisée ».
« Je passe beaucoup de temps à découvrir les produits créés au Québec. Nombreux sont les entrepreneurs et fournisseurs qui sont devenus des amis au fil des ans. De plus, nous connaissons très bien nos clients et notre public cible. C’est pourquoi je peux affirmer fièrement que nous offrons une expérience personnalisée. Durant le plus haut point de pandémie, nous nous efforcions même d’effectuer des appels FaceTime avec nos clients, pour leur proposer différents produits. Nous misons beaucoup sur l’esprit de communauté », a ajouté Mme Fernandes.
D’ailleurs, Habitude Design offre maintenant des paniers pour entreprises, des paniers de noces et des cadeaux sur mesure.
Un esprit d’équipe incomparable
Marie-Josée Fernandes est une excellente capitaine d’équipe, il n’y a aucun doute à ce sujet. On pourrait peut-être même dire qu’elle est dotée d’un leadership incomparable et que sa volonté entrepreneuriale est inspirante.
Lors de notre entretien téléphonique, cette dernière n’a pas manqué une occasion de mentionner que le succès de son commerce était attribuable à son équipe et aux liens tissés serrés au sein de celle-ci.
« Ma motivation première est sans aucun doute ma bande. Nous sommes une petite famille et l’épanouissement de tous est important pour chaque membre de notre équipe. J’aime laisser les employés aller au bout de leurs idées. Nous contribuons tous au succès d’Habitude Design », a-t-elle indiqué en souriant jusqu’aux oreilles.
Selon Mme Fernandes, son équipe a su garder son identité au fil des ans et sa mission d’entreprise est toujours claire : miser sur l’achat local, qui donne des résultats concrets et favorise le sentiment d’appartenance au sein de la communauté de l’Outaouais.
« Nous sommes trois employés à temps plein depuis deux ans et nous comptons sur plusieurs employés à temps partiel. La plupart d’entre eux sont des étudiants au cégep et ils sont super créatifs. Ils nous permettent de valider nos idées en posant un regard différent sur nos projets. Tous amènent une richesse à notre équipe », a mentionné Mme Fernandes.
Un déménagement gagnant
Après trois ans, la femme d’affaires a décidé de faire ses boîtes pour déménager son commerce dans le projet AGORA de Junic, dans le Plateau du secteur Hull.
« Notre commerce à AGORA devait devenir une deuxième succursale, mais avec la pandémie qui a frappé le monde entier de plein fouet, nous avons laissé tomber la rue Eddy. Notre clientèle était majoritairement composée de fonctionnaires qui nous visitaient sur l’heure du dîner et du jour au lendemain, pouf, plus personne. Ce fut un moment difficile à vivre. Nous avons donc opté pour un seul déménagement », a-t-elle expliqué.
Étonnamment, afin de bien évaluer sa décision d’entreprendre un seul déménagement, Mme Fernandes s’est plongée dans les annales pour s’informer sur les différentes pandémies qui ont marqué l’histoire de l’humanité.
« Il ne s’agissait pas d’une petite décision. Nombreux étaient ceux qui croyaient que cette pandémie s’étalerait sur deux-trois semaines. De mon côté, j’ai lu et regardé des documentaires en lien avec les pandémies. J’ai même fait des calculs pour estimer le nombre de mois durant lesquels nous pourrions rester ouverts sans clientèle. C’est alors que j’ai dit go, on déménage », a précisé Marie-Josée Fernandes.
Plus de deux ans plus tard, cette décision s’est avérée gagnante. L’équipe d’Habitude Design s’est également adaptée aux nouvelles réalités en offrant un service de livraison pour satisfaire sa clientèle.
Qu’est-ce que le futur réserve pour Habitude Design?
L’entrepreneure mentionne que le futur est de bon augure pour Habitude Design et son équipe, et ce, malgré les effets de la pandémie ressentis sur l’économie québécoise au cours des vingt-quatre derniers mois.
« C’est certain que nous devons nous acclimater aux nouveaux comportements et aux nouvelles habitudes d’achat des consommateurs, mais nous voyons l’avenir d’un bon œil », a précisé Mme Fernandes. Elle a d’ailleurs opéré un virage numérique au cours des derniers mois en misant sur un parcours de l’École des entrepreneurs du Québec – Campus Outaouais, pour propulser la refonte de son site web.
Habitude Design compte aussi maintenant des bureaux administratifs au Village Cartier, bientôt rebaptisé Canevas, où s’installeront de nombreuses entreprises locales lors des prochains mois.
Primeur : lors de notre entretien téléphonique, Mme Fernandes nous a appris qu’Habitude Design avait fait l’acquisition de la boutique de mode seconde-main écoresponsable Johanne.
« La boutique Johanne se situait sur la rue Fortier et je croisais à maintes reprises la fondatrice, Élyse Drouin, lors de ses passages chez Habitude Design. Un jour, celle-ci m’a mentionné qu’elle fermerait les portes de son commerce puisqu’elle devait déménager hors de la région. Après quelques échanges et réflexions, j’ai décidé d’acquérir l’entreprise et de prendre la relève », a expliqué Marie-Josée Fernandes.
Boutique Johanne deviendra donc Habitude (la friperie).
L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir Habitude Design, l’entreprise du mois de mai du programme Fiers partenaires locaux, présenté par Service Sinistre Outaouais et le 104.7 Outaouais.
Souche-i, la cuisine d’inspiration asiatique.
Contenu : Souche-I / In Médias / Outaouais d’abord
Crédit Photo : In Médias
Le Souche-i, c’est la concrétisation du projet de trois jeunes entrepreneurs qui ont joint leur expertise en restauration pour offrir une cuisine différente dans la municipalité de Montebello.
C’est d’abord Joël Maheu qui a eu l’idée de ce concept. Après des études en cuisine, il a travaillé dans plusieurs restaurants, ce qui lui a permis de parfaire ses connaissances dans plusieurs types de cuisines, notamment dans un restaurant de sushis à Gatineau. Il a aussi été chef au Belga Bistro Bar à Buckingham. Puis, il a fait partie de l’équipe du Château Montebello. C’est là qu’il a fait la rencontre de ses deux partenaires, Lee-Kasandra Laplante et Alexandre St-Denis-Quenneville, qui ont embarqué dans son projet.

Madame Laplante a suivi un cours en pâtisserie. Après un passage au Château Montebello, elle a quitté pour la France, où elle a passé deux ans dans le Languedoc, travaillant comme pâtissière et comme sous-chef. Elle est ensuite revenue travailler au Château mais cette fois comme chef pâtissière. Et juste avant la pandémie, elle s’est envolé pour la Colombie-Britannique.

L’autre complice, monsieur St-Denis-Quenneville, a suivi un cours en service de restauration. Il avait déjà une bonne expérience dans la restauration, mais a choisi de se spécialiser dans ce secteur, particulièrement. Ayant déjà travaillé au Château Montebello, il y retourne pour six ans, avant de partir lui aussi pour la Colombie-Britannique.
À leur retour, monsieur Maheu leur annonce qu’il est prêt à lancer son projet et leur présente le concept. Ils décident de sauter dans l’aventure et c’est le début de Souche-i.

Une entente est conclue avec les Brasseurs de Montebello et l’équipe s’installe dans leur local de la rue Notre-Dame. L’ouverture a lieu le 18 mars 2021. Quelques jours plus tard, les perturbations liées à la pandémie s’installent.
Mais le trio ne s’est pas laissé abattre et comme bien d’autres il se tourne vers les repas pour emporter et un service appelé Souche-i à la maison.
La cuisine offerte par Souche-i est un mélange d’inspiration asiatique et de recettes incluant les aliments plus traditionnels. La curiosité de la clientèle est éveillée par la carte des sushis, un mets qui n’était pas disponible dans la région. Une fois le menu en main, on constate que la créativité de ces jeunes entrepreneurs n’a pas de limite et que la maîtrise de leur art est à son paroxysme.
Ils se font un devoir d’utiliser au maximum des produits haut de gamme et de s’approvisionner auprès de producteurs locaux.

La salle à manger de 39 places et la terrasse qui peut accueillir une soixantaine de personnes permettent une expérience gastronomique unique. Lors d’événements spéciaux, des menus sont confectionnés à partir de la thématique ; Saint-Valentin, fête des Mères, Halloween, etc. Certains aliments étant disponibles seulement à certaines périodes de l’année, des menus les mettant en valeur sont offerts, comme ce fut le cas avec les huîtres en octobre dernier.
Les derniers mois leur ont permis de se faire la main et les dents, mais avec la reprise des activités, l’avenir s’annonce brillant pour ce trio.
Pour se rendre:
485 rue Notre-Dame, Montebello
819-309-0807
https://www.facebook.com/souche.i.qc
souche.i.qc@gmail.com
Comment soutenir la scène musicale locale ?
Contenu : Outaouais d’abord
Crédit Photo : Le Minotaure
Un entracte peut sembler interminable pour un musicien qui doit attendre en arrière-scène. Imaginez alors une pause de deux ans… deux ans derrière les rideaux, sans prestation et en attente d’allègement des mesures. Découvrez aujourd’hui comment il est possible de soutenir la scène musicale locale, à la suite de la récente reprise des activités. Parce qu’acheter des billets pour un artiste d’ici dans une salle d’ici, c’est aussi ça l’achat local.
Les différentes mesures liées à la pandémie de COVID-19 et, plus particulièrement au secteur artistique, ont compliqué la vie de nos artisans de la scène musicale locale lors des deux dernières années. Et pour en jaser, nous avons fait appel au propriétaire de la salle de spectacle Le Minotaure et de l’entreprise de promotion d’événements L’Ambassade Culturelle, Philippe Roy.
D’entrée de jeu et d’un ton sympathique, M. Roy a tenu à préciser qu’il n’est pas un spécialiste de l’Outaouais, ni même spécialiste de la culture, mais qu’il est plutôt un acteur qui participe activement à la scène culturelle et plus précisément celle du Vieux-Hull.
« En tant que copropriétaire de bar, je travaille pendant de longues d’heures et je n’ai pas la chance de voir tout ce qui se fait ailleurs sur le territoire. Je suis certain que des gens travaillant dans d’autres salles ou pour d’autres événements ou entreprises culturelles vivent une tout autre réalité, et je serais bien ouvert à en discuter avec eux dans le futur », a-t-il mentionné.
Qu’est-ce que la scène musicale de l’Outaouais ?
De Maniwaki à Montebello et de Fort-Coulonge à Wakefield, nous avons la chance de compter sur une scène musicale très variée et qui s’étend sur de nombreux kilomètres. C’est pourquoi tous peuvent y trouver leur compte. Chaque artiste possède sa propre couleur influencée par sa provenance et notre territoire compte de nombreuses salles de spectacle dont le Café Downtown, le Kaffé 1870, le Black Sheep Inn, la Salle Desjardins, et évidemment, Le Minotaure, pour n’en nommer que quelques-unes.
« La scène locale est magnifique, malgré ses défauts. Elle est petite, mais nous y trouvons tous les styles de musique confondus. La plupart des artistes qui réussissent à percer déménagent ensuite dans une ‘’plus grande ville’’ où il y a plus d’encadrement pour leur carrière. La scène reste donc petite, car tout est cyclique ici. Nous découvrons donc toujours de nouveaux artistes. Ce n’est pas le talent qui manque en Outaouais », a ajouté Philippe Roy au sujet de notre scène musicale locale.
Selon ce dernier, on ne peut qu’être surpris par la qualité et la variété d’artistes à découvrir de la région. Toutefois, M. Roy ajoute qu’il serait faux de dire que la scène musicale locale n’a subi aucun effet de la pandémie qui, mentionnons-le, n’est pas terminée. « Certains artistes ont pris une pause, certains ont changé de métier. D’autres ont composé et offert des spectacles virtuels ou dans des salles à capacité réduite. Je crois qu’il est encore trop tôt pour dire que la scène est en bonne santé, mais elle est clairement vivante et allumée ».
Mille et une opportunités
Selon Philippe Roy, l’Outaouais représente une large fenêtre d’opportunités pour les entrepreneurs et entrepreneurs en devenir qui souhaitent mettre la main à la pâte pour propulser le secteur culturel d’ici.
« Comme je disais un peu plus haut, ce n’est pas le talent qui manque, mais l’encadrement vers la professionnalisation. La beauté dans tout ça, c’est qu’il a beaucoup à faire ; donc pour une personne qui aimerait débuter dans le domaine, il y a de la place, et les entités comme Culture Outaouais sont là pour la guider dans le processus. Si quelqu’un en Outaouais lance une maison de disque, une agence de booking, de gérance ou toute autre activité liée au domaine de la musique, avec les valeurs à la bonne place, je pense que le téléphone va sonner », a-t-il précisé.
De tels changements pourraient annoncer la fin de l’exil des artistes vers d’autres « grandes villes », selon le propriétaire du Minotaure.
Une attente qui se faisait sentir
Après deux ans de pause inattendue, une certaine impatience se faisait sentir partout en Outaouais, et les gens n’ont pas hésité à prendre la balle au bond lorsque le gouvernement provincial a donné le feu vert aux propriétaires de salles pour rouvrir leur commerce.
« Dès le premier spectacle tenu en mars 2021 (un an après la fin du monde), nous avons vraiment senti le manque, dans le sens où ça manquait tellement aux gens d’aller voir des spectacles ! C’était Sam Tucker qui était en concert chez nous, il jouait à guichet fermé (dans une salle à capacité réduite), et pratiquement tout le monde “braillait”. Masque au visage, sans nourriture ni breuvage. Ce fut vraiment un moment marquant de notre ère », a-t-il insisté.
Selon ce dernier, la réponse des gens qui attendaient impatiemment le retour des concerts fut une vraie motivation à offrir une expérience de qualité tout en respectant les mesures en place.
Pour les gens qui hésitent à retourner voir des spectacles en salle en raison de la pandémie actuelle, Outaouais d’abord vous rappelle qu’il n’y a nul besoin de se précipiter.
Comment pousser les gens à choisir notre scène locale ?
En présentant des spectacles variés d’artistes locaux, la scène musicale locale crée de nombreux emplois directs et indirects. Que ce soit en matière d’artistes, d’agents promotionnels, d’agents d’artistes, de barmans ou même de techniciens de scène et de graphistes, nombreux sont ceux qui contribuent au rayonnement de la scène musicale de l’Outaouais.
C’est pourquoi nous vous invitons à partir à la découverte de cette machine qu’est notre scène locale.
« Je pense que c’est une question d’intérêt et de curiosité. Nous nous devons de rappeler aux gens que c’est une activité vraiment amusante et enrichissante d’aller voir un concert. Prenons le temps d’écouter nos artistes sur leurs différentes plateformes », a rappelé Philippe Roy.
Nous avons demandé à ce dernier comment mieux soutenir les artistes de l’Outaouais afin de contribuer, nous aussi, au rayonnement de notre scène musicale. M. Roy nous a présenté sept étapes qui vous permettront de mieux soutenir la scène locale en général :
- Aller à un spectacle, même si on ne connaît pas le ou les artistes.
- Écouter attentivement (et danser), si on aime.
- Se procurer de la merch (album, chandails, etc.), si on aime.
- Apprendre les paroles. (facultatif)
- Faire découvrir le ou les artistes à nos proches.
- Assister à nouveau au spectacle de l’artiste quelques mois plus tard.
- Chanter toutes les chansons. (facultatif)
Répéter les points 1 à 7 avec différents artistes.
À venir
Avec le quasi-retour à la normale et la levée de la majorité des restrictions, nous pouvons nous attendre au retour des grands festivals de la région.
« On peut s’attendre à un bel été de spectacles un peu partout, avec un mélange de spectacles programmés et de shows ayant été reportés. Je pense que la scène musicale aura plusieurs occasions de se faire valoir, dans mille et un contextes », pense le copropriétaire du Minotaure, Philippe Roy.
Le mot de la fin
En terminant, vous l’aurez deviné, nous vous invitons à consommer davantage de spectacles locaux. En faisant ainsi, vous soutenez les artistes, mais aussi tous les propriétaires de salle de spectacle ainsi que leurs employés, sans oublier tous les emplois indirects créés dans ce secteur.
De son côté, Philippe Roy invite toutes et tous à assister à au moins un spectacle par mois, dans différentes salles de partout en Outaouais : « Jugez vos expériences vécues. Et ensuite ? Retournez là où vous vous êtes senti à votre place et où l’expérience était à son meilleur. »
Dernier petit conseil du copropriétaire du Minotaure : abonnez-vous à de nombreux calendriers culturels, comme celui du Pressoir, un trésor pour les passionnés de culture, encore un peu trop méconnu ; ou celui de Toutculture qui a vu le jour dernièrement.
Sur ce… bon spectacle !