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Mois de l’histoire des Noirs

Contenu : Outaouais d’abord

Crédit Photo : Outaouais d’abord

Février c’est le mois de l’amour, de la Saint-Valentin, le mois le plus court du calendrier, et c’est aussi le Mois de l’histoire des Noirs.  

Pour cette occasion, Outaouais d’abord s’est entretenu avec différents entrepreneurs afrodescendants de l’Outaouais, dans le but de mettre en lumière leur parcours entrepreneurial inspirant ainsi que leur entreprise florissante.

Vous êtes donc invité à lire ce deuxième billet de blogue d’une série de deux, pour ensuite partir à la découverte de ces superbes entreprises voisines.

Outaouais d’abord remercie grandement Mme Friztlande Legrand de Pédales Fruitées, Mme Peggy Civil de Civil Communication et M. Étienne Bertrand d’Atelier French Avenue qui ont accepté de contribuer à cet article.

  • Pourquoi avoir choisi l’Outaouais pour y installer votre entreprise ?

Peggy Civil : Civil Communication a choisi d’avoir pignon sur rue en Outaouais en raison de la position géographique qu’offre cette région.  Elle est proche des grandes agglomérations d’affaires, dont Ottawa, Montréal et Toronto, et se situe aussi à proximité des États-Unis. Basée à moins de dix minutes du centre-ville de Gatineau, mon entreprise Civil Communication fait affaire avec un réseau international qui accueille 130 ambassades dans la capitale nationale. De plus, le bilinguisme et la diversité culturelle sont des avantages qu’offrent les candidats sur le marché du travail en Outaouais. Cela nous permet d’offrir des services qui reflètent la réalité du marché actuel.

Étienne Bertrand : Ayant passé une bonne partie de mon enfance à Gatineau, l’Outaouais a toujours été une région qui m’a particulièrement interpellé ; il était donc tout naturel pour moi d’y lancer ma première entreprise qui promeut les produits locaux et la diversité culturelle.

  • Lors de vos premières années en affaires, quelle entreprise a été votre modèle de réussite?

Fritzlande Legrand : Je dirais l’auteure et cuisinière Mme Labriski!

Étienne Bertand : L’entreprise québécoise Simons a été un modèle pour moi par la diversité de la clientèle touchée, la qualité et l’offre de produits distingués.

  • Comment faites-vous rayonner votre entreprise, en Outaouais?

Peggy Civil : Je crois avec conviction que le rayonnement émerge d’une implication sociale pour le bien-être de la communauté. C’est pourquoi l’équipe de Civil Communication s’implique depuis plus de quatre ans dans le programme de la Semaine des entrepreneurs, initiée par OSEntreprendre. Ce mouvement favorise la rencontre entre des milliers de jeunes et des entrepreneurs de leur communauté, grâce à des conférences offertes gratuitement. Je m’implique grandement dans le développement de la jeunesse des futures entrepreneures noires à titre de mentor. De plus, je partage mon expertise en communication avec les nouveaux arrivants dans la région de l’Outaouais en tant que bénévole au sein de plusieurs organismes à but non lucratif.

  • Qu’est-ce qui vous rend fier de la communauté entrepreneuriale noire de l’Outaouais?

Étienne Bertrand : Je suis fier de faire partie de cette communauté entrepreneuriale qui est solidaire et ouverte d’esprit.

Fritzlande Legrand : Le fait que les entrepreneurs issus de cette communauté entreprennent de plus en plus dans des domaines variés. 

  • Quel serait votre conseil à un jeune issu de communauté noire qui songe à lancer son entreprise?

Peggy Civil : Debout, dos droit et prends ta place ! « Debout », signifie être capable de communiquer une idée d’entreprise de façon intelligible selon le public cible.  Avoir le « dos droit » c’est aussi d’avoir un plan d’affaires qui prend en considération toutes les parties prenantes de l’entreprise. « Prends ta place » est un message transmis avec conviction. Malgré les défis ou les réalités que la communauté entrepreneuriale noire peut vivre, tu es la comm-unic-action de ton entreprise. 

Fritzlande Legrand : D’oser se lancer. De s’entourer et d’apprendre des bonnes personnes. De ne pas attendre que tout soit parfait avant de se lancer. D’investir dans la formation. D’être intègre et transparent. De ne pas abandonner en dépit des obstacles. De persévérer. Lorsque le découragement se fera sentir, de se souvenir pourquoi il ou elle a entamé cette magnifique aventure entrepreneuriale.

  • Si vous deviez lever votre chapeau à un autre entrepreneur de la communauté noire de l’Outaouais, de qui s’agirait-il et pourquoi?

Étienne Bertrand : Dans la communauté, beaucoup de confrères m’ont grandement inspiré. À mon avis, Catia Céméus d’événements Kimdja se démarque par son implication communautaire et son engagement dans divers événements ayant lieu en Outaouais.

Fritzlande Legrand : Je lèverais mon chapeau à Lika Niasse, copropriétaire de l’épicerie African Soul Food. J’aime son dynamisme et l’ouverture dont elle fait preuve pour partager son expérience, sans oublier son excellent service à la clientèle.  

Peggy Civil : Pour ma part, je lèverais mon chapeau à une brillante jeune femme, diplômée en communications de l’Université d’Ottawa que j’ai eu l’honneur d’accueillir en tant que stagiaire et employée au sein de mon entreprise Civil Communication. Originaire de la Côte d’Ivoire, Fathim Gbane a quitté son pays avec des rêves plein la tête et, depuis plus de deux ans, elle a décidé de poser ses bagages dans la région de l’Outaouais. C’est une perle rare en communications ! Son style littéraire est bouillonnant et créatif. Sa plume fait rêver plus d’un dans le domaine des communications. Elle a eu le courage de prendre son envol pour poursuivre son objectif ; de faire danser les mots aux rythmes des besoins de chaque client.

Outaouais d’abord vous invite à découvrir les différentes plateformes de Pédales Fruitées de Fritzlande Legrand, d’Atelier French Avenue d’Étienne Bertrand et de Civil Communication de Mme Peggy Civil.

Mois de l’histoire des Noirs – Blogue 01

Contenu : Outaouais d’abord

Crédit Photo : Outaouais d’abord

Février c’est le mois de l’amour, de la Saint-Valentin, le plus court du calendrier, et c’est aussi le Mois de l’histoire des Noirs.  

À cette occasion, l’équipe d’Outaouais d’abord s’est entretenue avec différents entrepreneurs de l’Outaouais de descendance africaine. Le but est de mettre en lumière leur parcours entrepreneurial inspirant ainsi que leur entreprise florissante.

Vous êtes donc invité à lire ce premier billet de blogue d’une série de deux, pour ensuite partir à la découverte de ces superbes entreprises voisines.

Outaouais d’abord remercie grandement Me Véronique Semexant de Votre notaire Me Véronique Semexant, Mme Florestal Margarie de l’Origine de la beauté naturelle et John-Ritchy Civil de Made by Amen qui ont accepté de contribuer à cet article.

  • Pourquoi avoir choisi l’Outaouais où installer votre entreprise?

Me Véronique Semexant : Je suis arrivée en Outaouais pour compléter mon stage en droit notarial en mai 2009. Je connaissais déjà le potentiel de la région pour ma profession et aussi pour les personnes d’ascendance africaine. La diversité culturelle et les opportunités du fait de la proximité avec Ottawa ont également pesé dans la balance. Il était donc naturel d’y installer mon entreprise. 

  • Lors de vos premières années en affaires, quelle entreprise a été votre modèle de réussite?

John-Ritchy Civil : Il y en a beaucoup trop pour n’en citer qu’une seule, je dirais. Voici donc les entreprises qui m’ont inspiré, à mes débuts en affaires : Civil Communication, Katasa Groupe+Développement et OB Prestige d’Olivier Benloulou. L’histoire de ces fondateurs et gens d’affaires sont des sources d’inspiration intarissables et j’invite tous et toutes à découvrir ces entreprises.

  • Comment faites-vous rayonner votre entreprise, en Outaouais?

Florestal Margarie : En offrant un service attentionné, en répondant aux besoins spécifiques de chaque client / cliente et en apprenant à ma clientèle sur leurs cheveux. Il s’agit d’un service personnalisé qui me permet de me positionner en tant qu’experte dans mon domaine.

John-Ritchy Civil : Avant la pandémie mondiale de covid-19, j’avais établi différents partenariats avec des salons de toilettages pour animaux de l’Outaouais. Ce type de partenariat me rapportait une excellente clientèle. J’ai toutefois dû mettre ce projet sur glace vu la baisse d’achalandage dans ces salons en raison des différentes restrictions sanitaires. J’ai dois avouer que j’ai bien hâte de pouvoir recommencer à miser sur ce type de partenariat.

  • Qu’est-ce qui vous rend fier de la communauté entrepreneuriale noire de l’Outaouais?

Me Véronique Semexant : Il y a beaucoup d’entraide dans la communauté entrepreneuriale noire dans la région. De plus, pour de nombreux entrepreneurs issus de la communauté noire, j’ai constaté que leur rêve se bâtit et se consolide d’année en année. Grâce à ma profession, je suis dans une bonne position pour constater que leurs modèles d’affaires, souvent créatifs, fonctionnent. Les activités visant particulièrement la communauté entrepreneuriale noire permettent de tenir compte des points forts de notre communauté. Lorsque je le peux, je fais affaires avec d’autres entrepreneurs de la communauté et les réfère également régulièrement afin de faire rayonner la communauté. C’est vraiment inspirant de voir la créativité de notre communauté.

  • Quel serait votre conseil à un jeune issu de communauté noire qui songe à lancer son entreprise? 

Florestal Margarie : Mon conseil serait de rester focalisé sur leur vision même si celle-ci ne semble pas toujours combler un besoin.

Me Veronique Semexant : Il devrait s’entourer, aller voir les organismes existants et demander l’aide nécessaire pour bâtir son rêve car on ne peut pas tout faire seul. Il faut poser des questions pour ne pas faire d’erreurs coûteuses et regrettables.

  • Si vous deviez lever votre chapeau à un autre entrepreneur de la communauté noire de l’Outaouais, de qui s’agirait-il et pourquoi?

John-Ritchy Civil : Je lève mon chapeau à Catia Céméus d’Événements Kimdja et Arnaud Bihizi de Delfast. J’admire la manière dont ils ont su s’adapter à cette pandémie. Ma réponse serait incomplète, s’il fallait que je n’en cite qu’un.

Florestal Margarie : Je lève mon chapeau à l’entrepreneur derrière Marche JD. situé à Aylmer. Ce n’est pas évident de lancer son entreprise en pleine pandémie. Il s’agit d’une période où l’on nage constamment dans l’incertitude

Me Véronique Semexant : Je lève mon chapeau à Thony Mercredy qui a su se bâtir une place de choix dans le déménagement en Outaouais. Même s’il gère des entreprises très profitables, il se présente généralement très simplement et reste approchable.

Outaouais d’abord vous invite à découvrir les différentes plateformes de Votre Notaire Me Véronique Semexant, de L’Origine de la beauté naturelle de Mme Florestal Margarie et de Made by Amen de John-Ritchy Civil.

L’Hiver au Parc Oméga : un royaume d’activités familiales

Contenu : Tourisme Outaouais

Crédit Photo : Outaouais d’abord

La découverte des animaux au cœur de la vie sauvage est une activité incontournable pour petits et grands. Vous serez donc agréablement surpris par toute la panoplie d’activités hivernales à faire sur le site du Parc Oméga. Découvrez ou redécouvrez ce classique qui ne se démode pas!

Avant d’arpenter le sentier de 12 km en auto, faites un arrêt à la Maison du Parc. Faites le plein de votre breuvage préféré et procurez-vous un sac de carottes.

Cerfs de Virginie, wapitis et daims vous attendront de pieds fermes. Ces grands habitués des visiteurs attendront que vous leur ouvriez la fenêtre pour leur tendre une carotte. 

Sur la trace du renard argenté

Cet automne, le Parc a accueilli des renards argentés, pour tenir compagnie aux chèvres des montagnes Rocheuses. Bien que surprenante, cette cohabitation se déroule à merveille, puisque les chèvres préfèrent les hauteurs et les renards, les terriers. En plus de préférer un écosystème diffèrent, ces deux espèces ne jouent pas un rôle de prédateur/proie puisque les renards – bien que carnivores – chassent uniquement des petits animaux.

Une expérience à la hauteur de vos attentes

L’un de vos moments préférés deviendra certainement t la passerelle suspendue : une petite promenade féérique d’arbre en arbre, au son d’une musique charmante. On se croirait dans un conte de fées ! 

Le Parc Oméga, c’est plus qu’un trajet en voiture. Les activités sont nombreuses et très diversifiées !

Des plaisir d’hiver renouvelés

Parmi les nouvelles activités, on retrouve une balade de chiens de traineau sur des sentiers aménagés en pleine forêt. Il est toujours impressionnant d’entendre les dizaines de chiens aboyer frénétiquement, puis se taire soudainement dès que le traineau se met en branle. 

Après avoir rencontré une vingtaine d’espèces d’animaux sauvages de l’hémisphère nord, vous arriverez à la Terre des pionniers. Il s’agit d’un seul endroit avec des activités différentes à distance de marche ! 

À votre visite, vous serez saisis par les multiples améliorations apportées à l’espace. L’offre de nourriture s’est bonifiée, la boutique de souvenirs s’est agrandie et plusieurs endroits sont maintenant disponibles pour manger auprès du feu de foyer. Pour les férus d’histoire, le poste de traite vous accueille dans le monde du commerce des fourrures et vous explique comment se déroulaient les premiers échanges entre les autochtones d’Amérique et les coureurs des bois au 17e siècle. 

Avant d’aller faire un tour de calèche, vous pourrez nourrir les chevreuils à la lisière de la forêt. Ceux-ci se tiennent tout près de l’observatoire des loups. Grâce au guide présent pour répondre à toutes vos questions, cette partie interactive du site s’ajoute à l’expérience vécue. C’est aussi l’occasion idéale pour échanger avec un expert de la vie sauvage. 

Si vous avez des enfants aux intérêts ou âges différents, le Parc Oméga est l’endroit idéal : pendant que l’un glisse, l’autre peut patiner ou faire de la raquette. Alors, enfilez vos patins au coin du feu et profitez des activités hivernales en pleine forêt !

Pour vivre une expérience vibrante, revisitez l’endroit pour expérimenter le Parc Oméga la nuit ! Vibrez aux sons et lumières de cette expérience féérique.

Domaine Mangalica : des passionnés du cochon laineux

Contenu : SADC Papineau-Collines

Crédit Photo : Domaine Mangalica

En quelques minutes, les propriétaires du Domaine Mangalica, Élizabeth Meideros et Raphael Raby, réussissent à transmettre toute leur passion et surtout leur désir à faire connaître le porc Mangalica, animal vedette de leur ferme de 155 acres située à Plaisance.

Bien appuyé par leurs trois enfants, ce couple possède un des rares élevages de porcs de race Mangalica dans la province. Le Mangalica est un peu comme le cousin inconnu du porc rose qui prend souvent toute la place dans les assiettes des Québécois. Pourtant, ce cochon laineux, provenant de la Hongrie, a tout pour plaire au plus fin gourmet.

Raphael raconte que la grande particularité du Mangalica c’est son… gras. Ce porc, qui a toute la ressemblance du mouton avec son côté rustique et laineux, fabrique une épaisse couche de lard sous son pelage. C’est ce gras qui lui donne ce goût unique, ce goût qui donnera des frissons aux gourmets qui sauront l’apprêter parfaitement avec un fumoir, un déshydrateur ou simplement sur le barbecue.

« Les Espagnols le crient haut et fort, ce porc donne le meilleur jambon au monde, lance-t-il d’entrée de jeu pour expliquer la grande qualité de la viande. Elle a la même couleur que le boeuf, mais le goût se situe entre celui du porc traditionnel et le sanglier. C’est une viande considérée haut de gamme qu’il faut cuire tranquillement pour aller chercher le goût puissant et plein de caractère. »

Il faut être patient pour élever et tirer un certain profit de l’élevage de ce porc hongrois. Alors que ça prend habituellement six mois pour élever le cochon rose, c’est près de deux ans pour le Mangalica. L’élevage de ce porc requiert du temps et de l’espace. En effet, les cochons laineux sont élevés au moins 24 mois en plein air, et ce, depuis leur naissance.

Malgré toutes les contraintes liées à l’élevage de ce porc, le couple est loin de regretter son choix. Les bons commentaires des gens goûtant à leur viande de grande qualité viennent rapidement faire oublier les nombreuses heures à nourrir et prendre soin de leur troupeau d’une cinquantaine de bêtes.

« Nous avons acheté notre bout de terre en 2014, raconte Raphael. Après le visionnement d’une émission de la Semaine verte, nous sommes littéralement tombés en amour avec ces cochons moutons, ce qui nous a convaincus de contacter l’éleveur désigné en Alberta. Après seulement une semaine dans l’Ouest canadien pour apprendre tout sur ce type de cochon, nous avons choisi notre couple pour partir la génétique et sommes revenus au Québec. »

Difficile de ne pas avoir le sourire en coin quand Raphael raconte s’être rendu à l’aéroport de Dorval pour accueillir le couple de porcs Mangalica. Ce sont ces bêtes qui sont à l’origine de l’entreprise agroalimentaire qui fait vibrer de passion toute la famille Raby depuis sept ans.

Développement de l’entreprise

Le couple a en tête un projet important pour assurer le développement de leur entreprise. En effet, ils aimeraient aménager une cuisine, une boucherie et un kiosque directement sur l’immense terre. Cette nouvelle infrastructure leur permettrait d’effectuer au sein de leur entreprise les différentes étapes de production, sauf l’abattage des bêtes. L’équipe de la SADC de Papineau-Collines les accompagne pour la réalisation de ce projet important.

Visite à la ferme

Pour bien partager cette passion du Mangalica, toute la famille organise des visites à la ferme depuis quelques mois. Pour Raphael, cette activité leur permet de faire découvrir aux visiteurs cet animal méconnu du grand public. Ils peuvent ainsi voir que la famille Raby prend soin de ses bêtes, un aspect important permettant de mettre en marché un produit de grande qualité.

Il est possible de se procurer la viande de l’entreprise au Brasse-Camarade, au Marché Perrier et à la Boulangerie grain de vie à Saint-André-Avellin. Le Zouk et le Napoléon, deux restaurants de Montebello, offrent les produits de Mangalica sur leur menu respectif. Finalement, l’ensemble des produits peuvent être achetés sur le site web de l’entreprise au domainemangalica.ca.

Domaine Mangalica

452, chemin des Cascades, Plaisance

819-923-8588

domainemangalica.ca 

Un mot sur la SADC Papineau:

La SADC soutient les entrepreneurs de l’Outaouais rural par du financement et de l’accompagnement adapté à leur réalité et elle appuie des initiatives locales pour faire de nos collectivités des milieux de vie prospères.

www.sadcpapineau.ca

La route du succès de Les Filles – Infographie

Contenu : Outaouais d’abord

La route du succès est souvent parsemée d’embuches. Et on dirait même que la vie décide parfois de nous envoyer sa meilleure balle courbe simplement pour nous tester. C’est exactement ce qui est arrivé à Émélie Cadieux et Jessica Robitaille en 2018 : un grand défi les a poussées à faire preuve de résilience, à retrousser leurs manches et à créer l’entreprise Les Filles – Infographie, entreprise qui connait aujourd’hui beaucoup de succès.

Il y a trois ans de cela, nos deux entrepreneures de la Vallée-de-la-Gatineau se retrouvaient sans emploi après avoir œuvré pendant près d’une décennie pour le journal La Gatineau. Ce dernier avait malheureusement dû fermer ses portes pour des raisons financières. 

Jessica et Émélie ont alors profité d’un court moment de réflexion, le temps d’un été, pour se tourner vers l’avenir et cibler de nouveaux défis professionnels. C’est à ce moment que l’idée de lancer leur propre agence leur est venue en tête, alors qu’aucune boite de communications marketing n’existait dans leur coin de l’Outaouais. Elles ont décidé de sauter à pieds joints dans cette nouvelle aventure en entrepreneuriat. Un choix qui, au fil des ans, leur a absolument permis de s’épanouir en tant que professionnelles du monde des communications.

Il ne va pas sans dire qu’une telle décision peut mener à quelques questionnements et à certains moments d’inquiétude. Toutefois, les deux entrepreneures ont fait preuve de détermination et de volonté entrepreneuriale, et ne pourraient pas être plus fières du chemin parcouru jusqu’à présent.

« On dit souvent qu’après la pluie vient le beau temps et rien n’est plus vrai, » commente Jessica Robitaille. « La décision de se lancer en affaires fut l’une des meilleures de notre vie. Nous avons foncé, tout simplement. C’est certain qu’à nos débuts, nous ne savions pas si les gens de la Vallée nous suivraient, mais au fil du temps, nous avons compris qu’il y avait un manque à combler au niveau de la création de contenu pour les réseaux sociaux, alors que les entrepreneurs du secteur n’avaient plus de plateforme publicitaire sur laquelle miser. Nous avons donc lancé un service clé en main et notre clientèle s’est bâtie grâce au bouche-à-oreille. »

À leurs débuts, Émélie Cadieux et Jessica Robitaille ont fait appel au Programme de soutien aux travailleurs autonomes de la MRC Vallée-de-la-Gatineau, pour créer une entreprise sur des bases solides et assurer la longévité de leur projet. Ces dernières se disent chanceuses d’avoir pu compter sur cette aide financière le temps de monter leur projet. 

Les premiers défis 

Les deux propriétaires ont lancé leur entreprise sans connaitre de faux bonds. Toutefois, elles ont dû aiguiser leurs connaissances dans certains aspects de l’entrepreneuriat pour en venir au succès qu’elles connaissent aujourd’hui.

« Nous avons appris beaucoup de choses sur le tas, comme on dit », explique Émélie Cadieux. « Nous étions habituées à travailler devant un ordinateur. Le réseautage était un univers un peu inconnu pour nous. Au début, c’était un défi de se présenter dans les 5 à 7, mais c’est comme ça qu’on a bâti notre clientèle. Nous sommes membres de la Chambre de commerce de Maniwaki et la Vallée-de-la-Gatineau et son réseau nous a grandement aidées. Le coordonnateur de la chambre, Rémi Lafond, nous a aiguillées vers de nombreuses opportunités d’affaires. »

Les activités de l’entreprise Les Filles – Infographie s’étendent maintenant plus loin que l’Outaouais. Les deux entrepreneures comptent des clients de partout en province, dont au Centre-du-Québec, dans les Hautes-Laurentides, à Montréal et à Gatineau. 

« Les demandes de soumissions viennent d’un peu partout au Québec et c’est très flatteur. C’est ça, la magie du web et des réseaux sociaux. C’est plaisant de travailler avec des gens d’autres régions. Cela nous permet de découvrir ce qui se fait ailleurs et d’élargir nos horizons », commente Émélie.

La grande majorité de leurs clients se situe toutefois dans la Vallée-de-la-Gatineau, une région qu’elles ont à cœur et qu’elles n’ont pas l’intention de quitter de sitôt, comme l’a mentionné Jessica : « De nombreux proches sont partis s’établir ailleurs pour leur carrière. Ils vont certainement revenir un jour. Il y a de plus en plus de vie dans la Vallée-de-la-Gatineau et il y a de plus en plus de nouveaux arrivants. Cela crée une diversité. Quand le journal a fermé en 2018, il était hors de question de quitter notre coin de l’Outaouais ».

De grandes inspirations

La plupart des entrepreneurs vous mentiraient s’ils vous disaient qu’ils n’ont pas été inspirés par une personne en particulier. Questionnées à ce sujet, Jessica et Émélie n’ont pas hésité deux secondes avant de nous sortir une liste de noms d’entrepreneurs en communications marketing qui les inspirent.

« Nous suivons de nombreux artistes visuels qui sont inspirants. Cela nous permet aussi de nous tenir à jour sur les nouvelles tendances web et en design. Nous sommes inspirées par les gens qui font les choses à leur façon, comme l’artiste et youtubeuse Marianne Plaisance qui est audacieuse et colorée. Il y a aussi les artistes visuels Pony, Lebicar, la firme Dopamine Médias et les entrepreneurs qui n’ont pas peur d’aborder des sujets tabous ou moins “populaires” comme Sarah-Maude Beauchesne, » ajoute Émélie.

Selon les jeunes entrepreneures, ces pointures les encouragent à redoubler de créativité et à se démarquer dans leur façon de faire les choses.

Hyperlocal

Lorsque vient le temps de faire appel à des fournisseurs et des collaborateurs pour leurs projets, Émélie Cadieux et Jessica Robitaille ont pour mission de soutenir la région. Les entrepreneures ont l’Outaouais à cœur et comprennent bien l’importance de la phrase « chaque petit geste compte ». Elles souhaitent d’ailleurs inciter les gens à faire de même.

« Lorsque vient le temps de passer des commandes pour des imprimés ou pour l’achat de matériel, nous misons sur des entreprises locales. Nous collaborons régulièrement avec l’équipe d’Imprimak, que nous saluons d’ailleurs. Nous travaillons main dans la main; ils nous réfèrent souvent à des clients et nous faisons de même. Nous avons la chance d’œuvrer au sein d’une communauté dans laquelle les liens sont tissés serré », partage Jessica.

L’initiative Outaouais d’abord représente d’ailleurs pour le duo une fierté locale qui renforce leur sentiment d’appartenance.

« L’initiative nous rattache grandement à notre région et nous rappelle constamment que nous avons de superbes entreprises dans le 07. Outaouais d’abord s’assure également de représenter chaque MRC en tout temps et je crois que c’est très important. C’est mission réussie. Enfin une initiative est là pour représenter le territoire au complet. Nous adorons découvrir de nouvelles entreprises de l’est à l’ouest de la région », renchérit Émélie.

La paire tient d’ailleurs à remercier tous les gens qui ont voté pour leur entreprise dans le cadre du programme Fiers partenaires locaux, comme l’explique Jessica : « Nous avons été choyées et ce fut très flatteur. Nous tenons à dire un merci tout spécial à toute l’équipe de la station de radio CHGA. Ceux-ci nous ont accueillies en ondes à deux reprises pour inciter les gens à voter pour nous. Nous sommes très fières de l’appui reçu. »

Un conseil d’entrepreneure

Lors de notre entretien, Jessica Robitaille a tenu à pousser les gens qui ont une idée en tête à se lancer en affaires.

« Mon conseil serait toutefois de ne pas trop écouter les conseils de gens qui vous entourent. Pour certains, faire le saut en affaires peut sembler être un trop grand risque. Si vous croyez en votre projet, faites-le. Lorsque nous avions l’idée en tête, je n’en ai même pas parlé à mes parents. Leurs craintes auraient pu m’arrêter, qui sait? Je ne viens pas d’un milieu d’entrepreneur. Encore une fois, si vous croyez en votre idée, lancez-vous. Entourez-vous d’entrepreneurs aguerris et tout va bien se dérouler », ajoute-t-elle avec le sourire au visage.

« En effet, c’est bien drôle, car nous avons quasiment lancé notre entreprise en grand secret. La journée où nous nous sommes lancées, nous avons reçu plein d’appels de gens surpris et heureux pour nous. Il faut savoir saisir les opportunités, comprendre le marché et voir où sont les besoins », explique Émélie.

Le futur des Filles

L’équipe d’Outaouais d’abord a obtenu une information en primeur pour ce qui est de l’avenir de l’entreprise. Il semblerait que Les Filles – Infographie prépare un rebranding de son image de marque en plus d’une bonification éventuelle de son offre de services.

« Nous voulons concentrer nos efforts sur un service en particulier : nous souhaitons promouvoir davantage notre service clé en main d’infographie pour délaisser peu à peu la gestion de communautés. Nous travaillons également sur un nouveau site web d’entreprise. Celui-ci devrait être prêt pour le mois de janvier », indique Jessica Robitaille en terminant.

L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir Les Filles – Infographie, l’entreprise du mois de janvier du programme Fiers partenaires locaux, présenté par Service Sinistre Outaouais et le 104,7 Outaouais

La fromagerie Les Folies Bergères: des passionnés près des consommateurs

Contenu : SADC Papineau-Collines

Crédit Photo : SADC Papineau-Collines et Les Folies Bergères

La région de la Petite-Nation regorge de trésors agroalimentaires. Au tournant d’un rang de Saint-André-Avellin, de Ripon ou encore de Chénéville ou sur la rue Principale de Montebello, il est facile de tomber sous le charme des entreprises offrant des produits locaux tout simplement délicieux.

Parmi la centaine de producteurs qui peuplent le territoire, il y a deux véritables passionnés : Christian Girard et Maggie Paradis, les propriétaires de la Fromagerie Les Folies Bergères. Située entre Saint-Sixte et Ripon, cette entreprise est un trésor caché aux produits qui se retrouvent sur des milliers de tables annuellement, au grand bonheur des plus gourmets.

C’est le destin qui a permis au couple de découvrir cette ferme sur la route 317. Ils ont manqué d’essence tout juste devant le bout de terre qui allait leur faire vivre pleinement leur nouvelle passion d’agriculteurs à la suite d’une retraite comme militaires

Laissons Maggie Paradis raconter la suite de l’aventure qui dure depuis maintenant un quart de siècle.

« C’est tout à fait par hasard que nous sommes tombés sur cette ferme, se souvient-elle. Nous l’avons donc acheté pour nous y établir et surtout pour développer notre véritable passion qui brûle encore en nous aujourd’hui. Après des formations en démarrage d’entreprise et en production ovine, nous avons décidé d’aller de l’avant avec notre troupeau de brebis et d’agnelles. »

Des produits de qualités

Qui aurait dit qu’une simple panne d’essence mènerait à une telle aventure entrepreneuriale ? Aujourd’hui, la ferme produit entre 25 000 et 30 000 litres de lait avec 125 brebis et 25 agnelles. De plus, ils produisent entre 100 et 125 agneaux de marché qui sont vendus directement aux clients.

Ce troupeau est alimenté exclusivement de soin sec en hiver et des grains entiers incluant le grain de lin. Lors de la saison estivale, les brebis sortent tous les jours pour brouter l’herbe fraîche et faire de l’exercice. Ce souci de la qualité est constamment dans l’esprit du couple d’entrepreneurs. Voilà un aspect important, puisque ce troupeau est à l’origine de la grande popularité de leurs produits.

Une crise change la donne

En 2008, à la suite de l’augmentation des cas de listériose signalés au Québec et en Ontario, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) mettait l’industrie des producteurs de fromages fins en pause. Cette crise a touché non seulement le milieu fromager, mais l’ensemble des entreprises vendant leur précieux lait permettant de confectionner les produits.

« À l’époque, nous avions deux excellents clients qui achetaient toute notre production de lait, se rappelle Mme Paradis. Avec ce dur coup, nous n’avions plus le choix de nous adapter. Nous sommes retournés en plan d’affaires et en montage financier pour nous lancer dans la transformation en créant notre fromagerie. Une fois de plus, nous n’avons pas pris le chemin le plus facile, mais c’est un secteur qui nous passionnait réellement par son côté créatif. C’est donc en 2009 que nous avons mis sur les tablettes nos premiers fromages. »

La Petite Folie, un fromage 100 % lait de brebis, est le produit qui a fait connaître l’entreprise partout en Outaouais. Depuis, le Fou Fou Feta, L’Apprenti sorcier, Le Jupon frivole, La coulée douce, La Petite démone, La Sorcière bien aimée, La chèvre fatale, La chèvre d’art, La fabuleuse, le Moment de folie, le Ewe’s Fluffy, le Ave Ceasar et le yogourt de brebis sont venus garnir les tablettes des différents points de vente..

« Un moment magique pour moi est de me retrouver devant un bassin de lait, lance Mme Paradis. J’adore créer différents produits, soit d’aller du liquide vers le solide. Être dans cette industrie, c’est travailler avec du vivant, il faut constamment rester attentif pour livrer des fromages de qualité. Je suis en mesure de développer mon côté artistique avec cette entreprise qui me fait encore vibrer. »

Leurs produits sont sur les tablettes d’une cinquantaine de points de vente partout en Outaouais et à Ottawa. Dans la Lièvre, ils sont disponibles chez Fine & Fûtés et 15 détaillants dans la Petite-Nation dont les Metro de Chénéville, Saint-André-Avellin et Thurso ainsi que le Marché Faubert et l’Intermarché. Ils peuvent aussi être achetés en ligne sur le site web de l’entreprise.

Vous pourrez aussi croiser Maggie et Christian dans les marchés publics du parc Moussette les jeudis, Westboro et Kanata les samedis et Lansdowne les dimanches. Pour le couple, ce contact direct avec les consommateurs est extrêmement valorisant.

« J’apprécie que les gens viennent me poser des questions sur l’agriculture notamment. J’aime les aider en leur partageant mes expériences et des conseils », conclut cette véritable passionnée à l’énergie débordante.

Fromagerie Les Folies Bergères

955, Route 317, Saint-Sixte

819 983-4010

www.lafromagerielesfoliesbergeres.ca 

Une collaboration appréciée

La SADC de Papineau-Collines est impliquée depuis de nombreuses années au sein de cette entreprise. L’organisme de développement économique a notamment permis, l’an dernier, aux propriétaires de la fromagerie d’obtenir un prêt pour faire face la pandémie et les aider à rencontrer leurs obligations.

Le SADC de Papineau-Collines a également toujours fait la promotion de cette entreprise et ce, depuis ses débuts. Le couple d’entrepreneurs est d’avis que cette importante collaboration est venue grandement faciliter les choses depuis la création de leur entreprise

Un mot sur la SADC Papineau:

La SADC soutient les entrepreneurs de l’Outaouais rural par du financement et de l’accompagnement adapté à leur réalité et elle appuie des initiatives locales pour faire de nos collectivités des milieux de vie prospères.

www.sadcpapineau.ca