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La fromagerie Les Folies Bergères: des passionnés près des consommateurs

Contenu : SADC Papineau-Collines

Crédit Photo : SADC Papineau-Collines et Les Folies Bergères

La région de la Petite-Nation regorge de trésors agroalimentaires. Au tournant d’un rang de Saint-André-Avellin, de Ripon ou encore de Chénéville ou sur la rue Principale de Montebello, il est facile de tomber sous le charme des entreprises offrant des produits locaux tout simplement délicieux.

Parmi la centaine de producteurs qui peuplent le territoire, il y a deux véritables passionnés : Christian Girard et Maggie Paradis, les propriétaires de la Fromagerie Les Folies Bergères. Située entre Saint-Sixte et Ripon, cette entreprise est un trésor caché aux produits qui se retrouvent sur des milliers de tables annuellement, au grand bonheur des plus gourmets.

C’est le destin qui a permis au couple de découvrir cette ferme sur la route 317. Ils ont manqué d’essence tout juste devant le bout de terre qui allait leur faire vivre pleinement leur nouvelle passion d’agriculteurs à la suite d’une retraite comme militaires

Laissons Maggie Paradis raconter la suite de l’aventure qui dure depuis maintenant un quart de siècle.

« C’est tout à fait par hasard que nous sommes tombés sur cette ferme, se souvient-elle. Nous l’avons donc acheté pour nous y établir et surtout pour développer notre véritable passion qui brûle encore en nous aujourd’hui. Après des formations en démarrage d’entreprise et en production ovine, nous avons décidé d’aller de l’avant avec notre troupeau de brebis et d’agnelles. »

Des produits de qualités

Qui aurait dit qu’une simple panne d’essence mènerait à une telle aventure entrepreneuriale ? Aujourd’hui, la ferme produit entre 25 000 et 30 000 litres de lait avec 125 brebis et 25 agnelles. De plus, ils produisent entre 100 et 125 agneaux de marché qui sont vendus directement aux clients.

Ce troupeau est alimenté exclusivement de soin sec en hiver et des grains entiers incluant le grain de lin. Lors de la saison estivale, les brebis sortent tous les jours pour brouter l’herbe fraîche et faire de l’exercice. Ce souci de la qualité est constamment dans l’esprit du couple d’entrepreneurs. Voilà un aspect important, puisque ce troupeau est à l’origine de la grande popularité de leurs produits.

Une crise change la donne

En 2008, à la suite de l’augmentation des cas de listériose signalés au Québec et en Ontario, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) mettait l’industrie des producteurs de fromages fins en pause. Cette crise a touché non seulement le milieu fromager, mais l’ensemble des entreprises vendant leur précieux lait permettant de confectionner les produits.

« À l’époque, nous avions deux excellents clients qui achetaient toute notre production de lait, se rappelle Mme Paradis. Avec ce dur coup, nous n’avions plus le choix de nous adapter. Nous sommes retournés en plan d’affaires et en montage financier pour nous lancer dans la transformation en créant notre fromagerie. Une fois de plus, nous n’avons pas pris le chemin le plus facile, mais c’est un secteur qui nous passionnait réellement par son côté créatif. C’est donc en 2009 que nous avons mis sur les tablettes nos premiers fromages. »

La Petite Folie, un fromage 100 % lait de brebis, est le produit qui a fait connaître l’entreprise partout en Outaouais. Depuis, le Fou Fou Feta, L’Apprenti sorcier, Le Jupon frivole, La coulée douce, La Petite démone, La Sorcière bien aimée, La chèvre fatale, La chèvre d’art, La fabuleuse, le Moment de folie, le Ewe’s Fluffy, le Ave Ceasar et le yogourt de brebis sont venus garnir les tablettes des différents points de vente..

« Un moment magique pour moi est de me retrouver devant un bassin de lait, lance Mme Paradis. J’adore créer différents produits, soit d’aller du liquide vers le solide. Être dans cette industrie, c’est travailler avec du vivant, il faut constamment rester attentif pour livrer des fromages de qualité. Je suis en mesure de développer mon côté artistique avec cette entreprise qui me fait encore vibrer. »

Leurs produits sont sur les tablettes d’une cinquantaine de points de vente partout en Outaouais et à Ottawa. Dans la Lièvre, ils sont disponibles chez Fine & Fûtés et 15 détaillants dans la Petite-Nation dont les Metro de Chénéville, Saint-André-Avellin et Thurso ainsi que le Marché Faubert et l’Intermarché. Ils peuvent aussi être achetés en ligne sur le site web de l’entreprise.

Vous pourrez aussi croiser Maggie et Christian dans les marchés publics du parc Moussette les jeudis, Westboro et Kanata les samedis et Lansdowne les dimanches. Pour le couple, ce contact direct avec les consommateurs est extrêmement valorisant.

« J’apprécie que les gens viennent me poser des questions sur l’agriculture notamment. J’aime les aider en leur partageant mes expériences et des conseils », conclut cette véritable passionnée à l’énergie débordante.

Fromagerie Les Folies Bergères

955, Route 317, Saint-Sixte

819 983-4010

www.lafromagerielesfoliesbergeres.ca 

Une collaboration appréciée

La SADC de Papineau-Collines est impliquée depuis de nombreuses années au sein de cette entreprise. L’organisme de développement économique a notamment permis, l’an dernier, aux propriétaires de la fromagerie d’obtenir un prêt pour faire face la pandémie et les aider à rencontrer leurs obligations.

Le SADC de Papineau-Collines a également toujours fait la promotion de cette entreprise et ce, depuis ses débuts. Le couple d’entrepreneurs est d’avis que cette importante collaboration est venue grandement faciliter les choses depuis la création de leur entreprise

Un mot sur la SADC Papineau:

La SADC soutient les entrepreneurs de l’Outaouais rural par du financement et de l’accompagnement adapté à leur réalité et elle appuie des initiatives locales pour faire de nos collectivités des milieux de vie prospères.

www.sadcpapineau.ca

Fine et Fûtés, pour l’amour des produits d’ici

Contenu : Outaouais d’abord

Toujours poussée par une curiosité du monde entrepreneurial, la copropriétaire de Fine et Fûtés, Nathalie Lamarche, ne se doutait pas qu’un jour son entreprise connaîtrait autant de succès. Étant enseignante de formation, celle qui a lâché le monde de l’éducation pour se consacrer à son entreprise ne regrette pas une seconde de son parcours qu’elle qualifie de victoire.

Bon, Mme Lamarche n’a peut-être pas tout lâché… Du moins, elle n’a pas lâché son conjoint d’une trentaine d’années, Serge Bilodeau, qui est également son partenaire d’affaires. Le couple de Masson-Angers a décidé de sauter pieds joints dans l’aventure Fine et Fûtés le 27 septembre 2013, date à laquelle ils ont ouvert les portes de leur commerce du 746 Avenue de Buckingham.

« Toute ma vie, j’ai eu mille et une idées d’affaires. Je voulais tout d’abord enseigner, en attendant d’acquérir l’entreprise familiale. Malheureusement, mes parents ont vendu leur terrain de camping alors que j’étais encore à l’université. Vers 2003, je suis tombé sur l’émission les Francs-Tireurs qui présentait un reportage sur le monde des microbrasseries québécoises qui devaient jouer du coude avec les grandes marques. Ce soir-là, je me suis dit, ça prend une boutique pour microbrasseries, en Outaouais », a souligné Mme Lamarche. Mais comme elle désirait voir sa marmaille grandir avant de se lancer, elle ne fut pas la première à ouvrir un tel commerce en Outaouais.

Comme mentionné, l’entreprise ne souhaitait offrir que des produits de microbrasseries québécoises, à ses tout débuts. Toutefois, le nombre de pieds carrés loués leur ont permis de diversifier leur offre que nous connaissons aujourd’hui : la collection RICARDO, saucisses, bières, fromages, épices, olives, charcuteries, savons, érable, chocolats et plus encore. Fine et Fûtés vous propose les produits de plus de deux-cents fournisseurs québécois dont une cinquantaine d’ici.

Questionnée au sujet des différents défis auxquels peut faire face un entrepreneur à ses tout débuts, Mme Lamarche n’a pas hésité une seconde avant de souligner le financement.

« Nous avons dû faire des sacrifices comme faire certaines garanties à notre banque et injecter beaucoup de notre argent personnel. Ça peut être extrêmement cher d’exploiter un rêve, mais ça en vaut le coup. J’ai quitté mon emploi à la commission scolaire en laissant tomber un excellent revenu, dans le but de m’investir à 100% dans mon entreprise. J’ai dû jongler avec mon travail et le magasin en même temps pendant deux ans.  J’invite tous ceux qui ont un rêve à faire de même : mettre les efforts et l’énergie nécessaires », a ajouté Mme Lamarche.  

Selon Mme Lamarche, la grande variété de produits locaux offerts en magasin leur permet certainement de se différencier de leur concurrence. Toutefois, la femme d’affaires précise que le service à la clientèle offert par ses employés et collègues est leur plus gros atout.

« Chaque jour, nous en apprenons sur nos produits. Et nos clients sont réguliers. Nous avons une excellente relation avec ceux-ci. Nous les informons sur nos produits et nous sommes honnêtes quant à l’appréciation, ou non, que nous pouvons avoir sur un produit. Si nous n’aimons pas ou aimons moins un produit, nous le mentionnerons sans gêne. De plus, nos employés ne laisseront personne repartir sans avoir obtenu de réponses à leurs questions. Nous ne travaillons pas pour nous enrichir mais bien pour nous accomplir », a souligné Mme Lamarche qui est certes très généreuse.

Pourquoi Buckingham?

Mme Lamarche et son conjoint et partenaires d’affaires habitent le secteur d’Angers. Selon la femme d’affaires, c’est M. Bilodeau qui a tenu à s’établir près de la maison. Pour lui, c’était l’assurance que la famille demeurait notre principale priorité.

« À Gatineau, nous trouvions déjà certains commerces du même type. De plus, nous trouvions qu’il y avait un manque à combler, dans notre bout de région pour cette offre de produits. En s’installant à Buckingham, nous avons évité de nombreux déplacements », a indiqué Mme Lamarche.

Une offre à diversifier davantage?

La propriétaire de Fine et Fûtés a certainement la tête pleine d’idées et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Lorsque questionnée au sujet de ses projets, Mme Lamarche nous a fait part d’une grande nouvelle…

« Nous venons de faire l’achat de notre local et de celui situé derrière Fine et Fûtés. En début 2022, des travaux nous permettront de relier les deux bâtisses et d’agrandir notre espace! » a-t-elle annoncé d’un ton plus qu’enjoué.  « Nous venons aussi de bonifier notre menu de diners pour emporter.  Ce volet du magasin gagne en popularité alors nous voulons que nos clients aient toujours accès à des repas rapides, savoureux et variés. »

La direction du commerce souhaite également, à moyen terme, sortir une ligne de produits maison pour la distribution.

« Nous avons de nombreuses idées sur table. Nous souhaitons collaborer avec notre gouvernement dans le but de permettre à nos clients de pouvoir ouvrir une consommation sur place. Il serait idéal que nos clients puissent s’asseoir sur une terrasse pour déguster un plateau de charcuteries accompagné d’une de nos bières. Nous souhaitons grandement exploiter un espace extérieur », a mentionné Mme Lamarche par téléphone.

Une présence en ligne

Fier d’une présence en ligne, le commerce Fine et Fûtés reçoit des commandes de partout au Québec. «Nous avons même de fidèles clientes au Koweït et au Costa Rica». La propriétaire se dit extrêmement reconnaissante envers la SADC qui leur a permis la mise en ligne d’une boutique transactionnelle de calibre Formule 1.

« Le web a un énorme potentiel. Nous avons les capacités techniques, nous devons maintenant y consacrer un budget marketing. Avec l’agrandissement nous aurons un espace consacré à la boutique en ligne. À ce moment-là, nous pourrons donc la déployer en grande pompe car actuellement, nous manquons d’espace pour la manutention des envois.  Notre fille a terminé ses études universitaires mais a choisi de venir travailler à temps plein au magasin. La boutique en ligne, c’est de son temps et ce sera son dossier à elle.  Elle aura tout avantage à l’améliorer car elle en tirera un pourcentage dit-elle sur un ton rieur. 

D’ailleurs, si vous souhaitez visiter le site web de l’entreprise, voici un lien direct vers celui-ci : www.fineetfutes.ca.

En terminant, il serait dommage de clôturer l’article en omettant de mentionner l’origine du nom Fine et Fûtés, n’est-ce pas? Lors de l’entrevue, Nathalie s’est fait un plaisir de nous faire mention de l’origine de ce nom mythique qui pique la curiosité de nombreuses personnes.

Lorsque Mme Lamarche a eu l’idée du magasin, elle a tout d’abord ouvert un dictionnaire pour dresser une liste des mots en lien avec le monde de la bière. Celle qui se lançait en affaires a retenu le mot fût, vous savez ce récipient cylindrique de grande capacité dans lequel nous entreposons la bière, le vin et les vinaigres? Elle a donc décidé de créer l’adjectif fûté et comme elle a d’abord lancé l’entreprise accompagnée de deux hommes, elle a choisi ce mot au masculin pluriel. Le fine est venu compléter le tout pour représenter la partie épicerie et sa personnalité.

Maintenant devenue une entreprise strictement familiale, reste à savoir dans cette belle famille de cinq, qui sont les fins et qui sont les futés!

L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir Fine et Fûtés, l’entreprise du mois de décembre du programme Fiers partenaires locaux, présenté par Service Sinistre Outaouais et le 104,7 Outaouais

Miellerie Sempels, un vrai de vrai délice !

Contenu : Dan Semples / Outaouais d’abord

Crédit Photo : Miellerie Sempels

Lors de nos visites dans les Marchés Locaux cet été, nous avons rencontré Dan Sempels, producteur de miel à la Miellerie Sempels.

Avec son grand sourire, il nous a parlé de sa passion, de son entreprise et des douceurs confectionnées à la Miellerie Sempels.

La Miellerie est une entreprise familiale canadienne, rendue à la troisième génération d’apiculteurs. La ferme est située dans le Pontiac, à l’extrémité ouest du parc de la Gatineau, et est alimentée par l’énergie solaire.

« L’apiculture avait commencé dans notre famille par un simple désir d’autosuffisance avant de tranquillement s’agrandir au fils des années. Quelques décennies plus tard, nous sommes fiers d’offrir une large sélection de produits provenant de nos ruches. »

La Miellerie Sempels produit un miel de fleurs sauvages, disponible cru, liquide ou en rayon.

« Nous offrons aussi du miel crémeux, fabriqué avec une méthode unique qui consiste à baratter le miel. Ceci le rend plus léger et crémeux ; ce produit est reconnu et adoré par nos clients. Aussi disponible avec de la cannelle, il est délicieux autant sur le pain que sur des gâteaux ou autres desserts. »

Dan explique que les vertus antiseptiques du miel en font un moyen de préservation intéressant. Il était commun à l’époque de la Renaissance d’infuser le miel avec diverses plantes afin d’y ajouter un goût et des propriétés médicinales.

« De cette façon, nous offrons différents miels infusés : à la verveine citron, à la sauge, à la rose, au lilas, à la lavande, à l’agastache fenouil, au gingembre, à la menthe et à la menthe chocolat. »

La Miellerie Sempels propose également une grande sélection de bougies : piliers, cierges et formes plus fantaisistes. Toutes les bougies sont entièrement fabriquées en cire d’abeille pure avec une mèche en coton non traitée.

« Nous produisons aussi des baumes à lèvres et des baumes pour le corps fait à partir de cire d’abeille et d’huiles infusées de plantes de notre jardin. »

Durant toute l’année, vous pouvez trouver les produits de la Miellerie Semples dans les points de vente suivants :

  • La Boîte à grains, secteur Aylmer
  • Magasin Général et La Forêt Aliments Naturels à Wakefield
  • Multiservices Verts secteur Gatineau
  • Provigo Julie Goulet.

Et durant l’été, aux marchés de Wakefield et du Vieux-Aylmer.

La Miellerie Sempels est également présente aux foires de Noël suivantes :

  • Marché de Noël de Wakefield à Vorlage
  • Marché de Noël de Zibi
  • Marché du Vieux-Aylmer
  • Et Marché des Promenades Gatineau.

Pour plus d’information, visitez leur page Facebook Miellerie Sempels Honey (facebook.com)

dansempels@gmail.com           

819.458.1776

Terre Natale : des produits de qualité, simples, efficaces et écologiques.

Contenu : Audrey Girard-Miron / Outaouais d’abord

Crédit Photo : Audrey Girard-Miron

Des ingrédients locaux ? Des emballages compostables ou réutilisables et recyclables pour diminuer les déchets ? Des produits simples, doux et hydratants qui sont vraiment efficaces ?

Rassembler toutes ces exigences n’a pas été facile, et c’est pourtant ce qu’a réussi à faire la propriétaire de l’entreprise Terre Natale, Audrey Girard-Miron, pour créer des produits de soins corporels écologiques

Depuis quelques années, cette dernière met toutes ses connaissances en horticulture, en service à la clientèle, en arts et en cuisine au profit de cette aventure entrepreneuriale. Petit fait intéressant : la propriétaire de Terre Natale teste d’ailleurs ses créations dans toutes sortes de conditions météorologiques différentes, dans le but d’offrir des conceptions optimales à ses clientèle : en voyage, en camping, à la maison, à -30 degrés Celsius et à 30 degrés Celsius (c’est ça le Québec !).

Audrey Girard-Miron s’assure en tout temps d’offrir des produits de très haute qualité.

Nous avons posé cinq questions à la propriétaire de Terre Natale, Audrey Girard-Miron, dans le but de découvrir cette magnifique entreprise située à Ripon.

Qu’est-ce qui vous a motivé à lancer votre entreprise?

J’ai lancé mon entreprise en 2017 ; j’entame d’ailleurs ma cinquième année! Auparavant, j’ai oeuvré pendant quatre ans comme horticultrice à temps plein, et sur des fermes maraichères à temps partiel. Ce sont des emplois vraiment vibrants, qui nous permettent d’être en symbiose avec la nature et le climat. Ces emplois sont aussi très durs sur le corps en général. Le froid, l’eau, le soleil et la terre meurtrissent les mains et brûlent la peau et les cheveux.

J’étais donc à la recherche de solutions naturelles pour soigner mes maux et inconforts. C’est alors que m’est venue l’idée de lancer mes propres produits. J’ai alors décidé de suivre un cours d’entrepreneuriat chez Option femme emploi, à Gatineau, pour développer mon projet. Et ensuite que j’ai décidé de lancer cette belle aventure qu’est devenue Terre Natale.

Quasiment cinq ans plus tard, Terre Natale offre une vingtaine de produits différents : barres de savon, baumes, savons à main, savons de castille, déodorant, crème au zinc, poudre pour le corps, sels de bains et hydrolats.

Et par souci de simplicité et de minimalisme, ces produits sont tous multi-usages. Par exemple, un baume à lèvres peut aussi être utilisé à titre de crème à mains, une huile à barbe comme pommade pour les cheveux ou en tant que baume protecteur pour les joues l’hiver, etc.

Les ingrédients que j’utilise sont tous de très grande qualité. La cire d’abeille qui se trouve dans mes produits provient de Ripon et le sapin des savons au sapin vient de Notre-Dame-de-la-Paix. Je n’utilise aucun ingrédient ou parfum synthétique, seulement que des des huiles essentielles, des plantes en poudre et des infusions. Et par ailleurs, les fragrances sont typiquement québécoises : miel, sapin, cèdre, verge d’or, sauge. Nos produits représente un hommage à nos forêts et à nos clairières.

Et vous oeuvrez seule, n’est-ce pas?

Pour l’instant je suis toute seule à assurer la création de produits, chez Terre Natale. Il s’agit d’un emploi à temps partiel. J’ai aussi le bonheur de cuisiner du pain à la Boulangerie Nouvelle-France, à Chénéville.

C’est moi-même qui assure la livraison de cosmétiques auprès de plusieurs commerces de la Petite-Nation dont Veda Balance à Saint-André-Avellin, Chocomotive à Montebello et l’Atelier Seconde Vie à Chénéville, en plus d’être à Ripon tous les samedis.

Durant la période des Fêtes, j’opère un kiosque au Marché de Noël du Vieux-Aylmer. Mon conjoint, Jean-François, assure aussi une présence de temps à autre, au Marché de Ripon ; arrêtez-vous pour le saluer si vous le croisez!

Quel est votre produit préféré ?

Parmi tous mes produits, s’il y en a bien dont je ne peux plus me passer, il s’agit du désodorisant.C’est un produit qui empêche les bactéries de se développer sous les aisselles sans bloquer les pores de peau. Nous règlons donc le problème à la source plutôt que de masquer les odeurs avec des parfums.

Pour les nouveaux utilisateurs, il y a quelques semaines d’adaptation, mais ensuite… plus question de revenir à un produit traditionnel. Et si on oublie de l’appliquer un matin, ce n’est pas la catastrophe !

Avez-vous une anecdote à nous partager ?

Je trouve que le plus difficile, au niveau du service à la clientèle, c’est de convaincre mes clients que je suis sincère à propos de l’efficacité de mes produits.

Plusieurs décennies de ventes sous pression ont rendu les gens méfiants, moi la première ! Et c’est normal, lorsque nous sommes confrontés à de nouveaux produits inconnus et que nous avons nos habitudes de soins depuis des années.

C’est donc bien valorisant et motivant lorsque des clients vantent mes produits à d’autres personnes devant mon étal. Ils me donnent beaucoup de crédibilité et je les remercie du fond du cœur !

Pour plus d’informations sur les produits de Terre Natale ou pour placer une commande, visitez le site web de l’entreprise : Terre Natale – Produits de soins corporels écologiques.

Audrey Girard-Miron, propriétaire

Un chocolat qui fait voyager

Contenu : Outaouais d’abord

Vous connaissez la célèbre citation de l’illustrateur américain John G. Tullius : « neuf personnes sur dix aiment le chocolat; la dixième ment »? S’il y a bien une personne qui pourra vous confirmer la véracité de cette ligne, c’est l’entrepreneur derrière ChocoMotive, Luc Gielen. Maître chocolatier belge, il est arrivé dans la région en 1984 et a grandement contribué depuis à l’essor de l’industrie gastronomique de l’Outaouais, grâce à ses différentes aventures entrepreneuriales.

Ayant terminé des études en pâtisserie en Belgique et des études en cuisine en Savoie, France, le chef a décidé de faire ses valises pour prendre la direction du Canada, plus précisément d’Ottawa-Gatineau. En effet, durant ses études, Luc Gielen avait un collègue de classe originaire de Fredericton qui souhaitait ouvrir un restaurant non loin de la colline parlementaire. Ce sont ces discussions qui ont incité le jeune Belge à s’envoler de l’autre côté de l’Atlantique pour se laisser charmer par l’ancienne ville de Hull. La tête remplie d’idées, il avait en main un visa de travail d’une durée d’un an, loin de se douter qu’il s’installerait en Amérique du Nord pour les quatre prochaines décennies et plus encore.

Après avoir œuvré en tant que chef à la Ferme Columbia et au Club de Golf Royal Ottawa, deux emplois prestigieux, Luc Gielen a ouvert le Sans-Pareil en 1992. Ce restaurant s’est rapidement fait un nom en Outaouais grâce à son menu gastronomique français.

« En visitant le Canada, il y a quasiment 37 ans, j’y ai découvert un certain confort. Je suis également tombé en amour avec l’accueil chaleureux qu’on m’a offert. De plus, j’avais l’opportunité de me lancer en affaires et les outils pour réaliser de nouveaux projets étaient très accessibles. […] Vous savez, en restauration, il est plus agréable de travailler pour soi-même. On peut s’exprimer beaucoup plus et laisser aller notre créativité », a expliqué Luc Gielen.

De fil en aiguille, M. Gielen a eu le privilège d’enseigner l’art culinaire au collège La Cité ainsi qu’au Centre de formation professionnelle Relais de la Lièvre-Seigneurie à Buckingham.

C’est finalement en 2004 que l’entrepreneur a décidé de se lancer dans la confection d’un produit somptueux : le chocolat. Il est allé s’installer dans l’ancienne gare de Montebello pour y lancer ChocoMotive, en compagnie de son partenaire d’affaires, Gaétan Tessier, et maintenant de sa conjointe Mabel Calles, originaire du Venezuela. 

« J’ai toujours été en affaires : je vendais de la crème glacée en France et j’ai eu un casse-croûte en Belgique. Au Québec, j’ai opéré le Sans-Pareil. Cette fois, nous nous sommes lancés dans le chocolat pour fournir les épiceries et les pâtisseries fines de la région. Depuis, M. Tessier a quitté le navire et ma conjointe s’est jointe à moi. Mabel œuvrait déjà dans le domaine de la restauration, au Château Montebello », nous a expliqué M. Gielen.

Ce dernier a d’ailleurs commencé à apprendre le métier de maître chocolatier dès l’âge de seize ans, en Belgique. Il côtoyait alors l’un des plus grands maîtres chocolatiers en devenir de ce monde, soit Jean Galler, œuvrant en Europe, à Dubaï, à Tokyo et même à Québec.

« Jean et moi étions de bons amis. Son père dirigeait une pâtisserie. Je me rappelle que nous descendions au sous-sol avec lui pour travailler le chocolat. C’était fascinant. Vous savez, le chocolat est un produit très très noble. Il est capricieux au niveau technique et est difficile à maîtriser. Il faut le manipuler à une certaine température et à une certaine humidité. C’est un art. Pour ce qui est de Jean, malheureusement, nous nous sommes perdus de vue au fil des ans et avec la distance. »

Petit train va loin

À ses balbutiements, l’entreprise ChocoMotive devait s’établir dans la gare de Masson-Angers, alors qu’à Montebello la Société du Réseau ÉCONOMUSÉE du Québec souhaitait y voir l’ouverture d’une boulangerie. Cependant, le maire de Montebello de l’époque, Jean-Paul Descoeurs, a recruté M. Gielen et M. Tessier qui ont proposé d’y ouvrir une chocolaterie : une idée qui a été reçue avec enthousiasme. 

« Nous avons été chanceux, et ce, depuis nos débuts. Le lieu est très intéressant géographiquement, en plus de nous donner pignon sur rue. En ce qui a trait à l’équipement, nous avons eu beaucoup d’aide. Formidérable nous ont donné du matériel, Fidélice nous ont avancé une tempéreuse. La production de chocolat ne nécessite pas beaucoup d’équipement. C’est plus simple qu’on le pense. Nous avons même eu de l’aide de notre fournisseur de cacao, La Siembra d’Ottawa, qui nous a donné 800 kilos », a ajouté le maître chocolatier.

Aujourd’hui, les produits de ChocoMotive peuvent être trouvés à Saint-Jérôme, à Montréal et en Outaouais. 

Certifié équitable

ChocoMotive offre des produits cent pour cent équitables. Il est important pour Luc Gielen de préciser ce fait, car ce sont majoritairement des pays en développement qui se spécialisent dans les cultures agricoles du cacao destinées à l’exportation. Le commerce équitable permet donc aux cultivateurs de cacao et de sucre de toucher une plus grande part des profits. 

« Vous savez, la culture du chocolat, ou disons du cacao, comme de nombreux produits fins mène malheureusement au trafic d’enfants », explique M. Gielen. « Que ce soit au Ghana, au Mali ou en Côte d’Ivoire, des enfants sont enlevés pour travailler de force dans des cultures de cacao. Radio-Canada a d’ailleurs produit un documentaire à ce sujet et je vous invite à le regarder; celui-ci se nomme Le côté obscur du chocolat. »

Pour le maître chocolatier, il est important de contribuer du mieux qu’il peut pour stopper cet esclavage.

À l’internationale

Au cours de sa carrière, M. Gielen a eu la chance de voyager à de nombreuses reprises pour enseigner la confection du chocolat. Il a d’ailleurs représenté le Canada au Salon international du cacao à Lima au Pérou. 

« J’ai donné des formations dans des coopératives avec Uniterra. J’ai aussi aidé des producteurs d’Amazonie à transformer leurs produits en biscuits, en brownies et en tartinades. J’ai également visité Haïti pour enseigner la transformation de la fève de cacao, son séchage, sa fermentation et sa torréfaction, tout comme la standardisation de produits. »

Une diversité florissante de produits

Depuis maintenant plus de trente ans, Luc Gielen se bat pour mettre l’Outaouais à l’avant-scène de l’industrie gastronomique québécoise. Selon le maître chocolatier, la région à la chance de miser sur de magnifiques produits qui gagnent à être connus.

« On pense souvent qu’à part Montréal, il n’y a rien d’autre qui existe au Québec. C’est faux. J’ai longuement collaboré avec Tourisme Outaouais et nous avons, sur notre territoire, de magnifiques entreprises de restauration. Notre région est belle, vallonnée, les paysages y sont splendides. On y trouve tout ce dont on a besoin, que ce soit en alimentation ou en culture. Vous savez, quand je suis arrivé ici, il n’y existait que trois fromages : le jaune, le blanc et le marbré. Le menu de l’Outaouais s’est rapidement diversifié et je crois que la mondialisation nous a grandement aidés », ajoute-t-il.

Âgé de 65 ans, Luc Gielen commence à songer à la retraite, avec un sourire dans la voix.

« Il y a de la relève à l’interne, mais je ne suis quand même pas pressé. J’adore toujours mon travail et je suis toujours passionné. Je souhaite également que le transfert d’entreprise se fasse dans les règles de l’art, lorsque nous y serons. Je souhaite passer le flambeau à quelqu’un qui a la même vision que moi… quelqu’un qui souhaite que la confection demeure artisanale. »

Lorsque vous visiterez ChocoMotive — car c’est un endroit à ne pas manquer — vous devez absolument goûter La Manon, que Luc Gielen recommande fortement. Il s’agit d’une praline classique de Belgique, confectionnée avec une base de pâte d’amandes, de la crème au beurre, une pacane rôtie et le tout enrobé de chocolat blanc. Si la simple description de cette confection vous donne l’eau à la bouche, vous voudrez certainement goûter à tous les produits du maître chocolatier. Ils sont aussi délicieux les uns que les autres.

L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir ChocoMotive, l’entreprise du mois de novembre du programme Fiers partenaires locaux, présenté par Service Sinistre Outaouais et le 104,7 Outaouais

Acheter local, par où commencer ?

Contenu : Outaouais d’abord

Quand on pense local, on imagine souvent des produits artisanaux. Par exemple, un vase en verre soufflé, un foulard tissé à la main ou encore un savon ou une bombe de bain fabriqués de manière artisanale. 

Acheter local, c’est aussi prioriser l’achat d’une paire de jeans dans une boutique québécoise plutôt que dans une grande chaîne américaine. C’est s’assurer que nos chandelles, savons et produits de beauté sont créés ici. Chaque petit geste compte!

Alors, par où commencer ?

Afin de soutenir l’économie locale davantage, voici une liste d’initiatives intéressantes :

  •  Aliments du Québec
    Évidemment, un bon départ serait de s’assurer de choisir les produits portant le logo Aliments du Québec lorsqu’on fait l’épicerie. Tous produits certifiés du logo Aliments du Québec permettent d’encourager directement nos cultivateurs et éleveurs d’ici.
  • Panier Bleu
    Depuis avril 2020 existe Le Panier Bleu, une plateforme soutenue par le gouvernement du Québec et regroupant différents produits et commerces locaux. Ce site permet de rechercher les entreprises locales de notre région, afin de bien s’informer avant de faire notre magasinage en ligne.
  • Signé Local
    Lancé en 2015, Signé Local est le premier répertoire québécois à avoir vu le jour sur le web. Aujourd’hui, le site regroupe plus de 450 créateurs du Québec.
  • Achatloco
    Achatloco est une initiative locale, portée par des entrepreneurs d’ici, qui offre la possibilité d’acheter divers produits locaux en ligne. Les entreprises inscrites au répertoire sont des entreprises de la région.

( crédit photo: Tovar Images )

  • Place des marchands et artisans de l’Outaouais

Le groupe Place des marchands et artisans de l’Outaouais offre une belle plateforme et une grande visibilité aux marchands et artisans de la région. On y trouve de tout ! Ébénistes, vêtements, douceurs et friandises, soins pour le corps et les mains, et plus encore.

  • Défi 100 % local

Défi 100 % local propose des défis pour encourager la communauté à manger localement pendant le mois de septembre. Un site a également été développé : defijemangelocal.ca, et offre des articles et recettes propres à chaque région.

En plus d’acheter local, comment est-ce que je peux encourager les entreprises de ma région ?

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#LOCAL

Acheter local, c’est un bon geste pour le commerce de proximité et pour nous tous.

#ÉCOLOGIQUE

Acheter local, c’est bon pour la planète. Contribuez à créer un monde meilleur pour demain.

#RESPECTUEUX

Acheter local, c’est aider les marchands qui nous entourent

Finalement, l’achat n’a que de nombreux bienfaits. La prochaine fois que vous choisirez une boutique pour votre magasinage ou que vous passerez à la caisse pour acheter un certain produit, demandez-vous la question suivante : existe-t-il une alternative locale?