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Les Fermes Marcello : la qualité avant tout

Crédit photo : Les Fermes Marcello

Huile et basilic. Cela ne prend que deux ingrédients pour concocter du pesto frais qui peut ensuite être ajouté à mille-et-une recettes de pâtes qui vous enchanteront le palais. Et qui produit le meilleur pesto au Québec? C’est certainement l’équipe des Fermes Marcello, qui a décidé de miser sur des produits de haute qualité lorsqu’elle s’est lancée en affaires en 2012. Cette décision leur a certainement porté fruit, puisque l’entreprise ne cesse de gagner en popularité année après année. Elle offre maintenant une variété de produits comme ses tartinades de tofu véganes et son fameux ChocoSquash. Découvrez aujourd’hui un bout d’histoire de l’entreprise du mois d’octobre du programme Fiers partenaires locaux.

Mais qui est Marcello? Est-ce une vraie personne? D’où vient-t-il?

Il s’agit en fait de Marcel Bélisle, le père du fondateur des Fermes Marcello, Gabriel Bélisle-Dupuis. Ce dernier a décidé de nommer son entreprise en l’honneur de son père et associé qui a autrefois opéré une entreprise du nom des Aliments Marcello. Pourquoi ajouter une touche italienne au nom d’entreprise?

« En fait, l’histoire est bien drôle. Mon père a visité Gênes en Italie à la fin des années soixante-dix, où on le surnommait Marcello, bien évidemment », a expliqué d’entrée de jeu Gabriel Bélisle-Dupuis. « Lors de ces vacances, ma mère Lynda et mon père ont goûté au pesto pour la première fois de leur vie et ils ont adoré. Marcel a alors demandé la recette de cette fameuse création au serveur du restaurant, qui la lui a remise sur un bout de serviette. Marcel l’a rapportée au Canada. Il s’est alors mis à cultiver ses propres herbes fraîches pour se lancer dans la création de pestos et de vinaigrettes, composés d’ingrédients locaux. Et le reste appartient à l’histoire. Malheureusement, je n’ai plus le bout de serviette, ce qui aurait été super pour les archives d’entreprise. »

Gabriel, qui porte également le chapeau de directeur des ventes, de l’approvisionnement et du développement des affaires, a lancé son entreprise alors qu’il était toujours sur les bancs d’école, à l’Université du Québec en Outaouais, en administration des affaires. Il a également complété un parcours collégial en production horticole et en environnement du côté du Collège Lionel-Groulx.

Aujourd’hui âgé de 32 ans, il est épaulé en entreprise par son père qui est fiscaliste de formation, sa conjointe Noémi Bélair qui assume le poste de directrice générale, son associé Jean-Christophe qui est directeur de la production et de l’innovation, ainsi que huit merveilleux employés à temps plein dans la cuisine, l’entrepôt et les bureaux administratifs.

« Nous célébrons notre dixième année en affaires, ce qui me rend très fier. Maintenant, nous nous concentrons presque uniquement sur la transformation. Nous misons sur l’apport de différentes fermes de l’Outaouais pour l’obtention de matières premières issues de l’agriculture naturelle ou biologique », a expliqué l’entrepreneur pour qui il est primordial de valoriser et de choisir des produits d’ici. « Nous avons le plaisir d’entretenir de bonnes relations avec les équipes de Green Focus Farm, de la Ferme Chapeau-Melon, des Serres Gatineau, de la Ferme Aux Pleines Saveurs et de la Ferme La Récolte. Nous avons également d’excellents partenaires, comme La Soyarie, chez qui nous achetons plusieurs intrants. »

De produits de bonne qualité

Gabriel Bélisle-Dupuis et son équipe ont choisi de miser sur des ingrédients de haute qualité pour se démarquer de la concurrence, mais aussi pour bien nourrir les Québécois. Parce qu’après tout, les produits des Fermes Marcello s’achètent partout en province.

« Notre pesto est concocté à base de basilic et d’huile d’olive. La plupart des compétiteurs internationaux misent sur le persil et l’huile de canola. Je vous garantis qu’il vaut mieux faire dans l’authenticité que dans la quantité », a expliqué le fondateur. Ce dernier compare d’ailleurs le système digestif à la mécanique d’une voiture : « Vous ferez plus de kilomètres avec un réservoir rempli au suprême qu’avec de l’ordinaire. Le produit de meilleure qualité nous permet une meilleure énergie. »

L’entreprise compte plusieurs produits populaires dont leurs pestos, des tartinades de tofu véganes, des tapenades d’olives fraîches, une sauce barbecue et un ketchup, des tartinades de chocolat ChocoSquash et KetoSquash à base de graines de citrouilles, et plusieurs autres articles tous disponibles en format vrac.

Vous trouverez d’ailleurs ces produits dans près de 250 points de vente et restaurants répartis aux quatre coins de la province.

Et ce qu’en pense Julie Snyder?

Au cours des derniers mois, la direction des Fermes Marcello a établi un nouveau partenariat avec l’entreprise Julie Snyder Cuisine dirigée par la femme d’affaires montréalaise.

« Nous créons trois tartinades de tofu véganes pour la ligne de Mme Snyder. Celle-ci est cliente de l’un de nos détaillants et a adoré nos produits après les avoir achetés. Son équipe nous a ensuite joints pour nous demander de devenir fournisseur. Il s’agit d’une très belle fenêtre pour notre entreprise. Nous nous apprêtons à développer de nouveaux produits, d’ailleurs. Ce sera certainement d’autres produits véganes dans la même lignée que le tofu, mais nous ne pouvons en dire plus pour l’instant. C’est quelque chose qui n’existe pas sur le marché », a insisté Gabriel Bélisle-Dupuis.

Outaouais d’abord

L’équipe des Fermes Marcello est bien heureuse de participer et de représenter le programme Fiers partenaires locaux d’Outaouais d’abord, durant tout le mois d’octobre.

« Il est important de mettre les produits et les entrepreneurs de l’Outaouais de l’avant. C’est excellent pour la pérennité de notre région. Les gens sont toujours curieux de connaître l’histoire de l’entreprise et celle de l’entrepreneur. Cela permet un lien direct avec le produit qu’ils se procurent. Les gens aiment acheter des créations de leur patelin », a expliqué l’entrepreneur.

Ce dernier croit également qu’il s’agit d’un travail de communauté : tout un chacun doit participer à la promotion de l’Outaouais en martelant un message d’excellence.

L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir les superbes produits de l’entreprise familiale des Fermes Marcello, l’entreprise du mois d’octobre du programme Fiers partenaires locaux, présenté par Service Sinistre Outaouaiset le 104.7 Outaouais.

La Mesure Marché en vrac : l’art de sortir des sentiers battus

Contenu : Outaouais d’abord

Au moment où les pailles de plastique font les grands titres et que la préservation de l’environnement est plus que jamais au cœur des discussions, l’achat en vrac semble susciter un intérêt grandissant auprès de la population québécoise. C’est aussi ce qu’a remarqué la fondatrice de La Mesure – Marché en vrac, Kathy Vachon, qui a lancé son entreprise dans la Vallée-de-la-Gatineau.

Le commerce La Mesure – Marché en vrac a ouvert ses portes en septembre 2019 à Maniwaki, pour ensuite déménager en 2021 au 175, rue Notre-Dame de la même ville. L’entreprise zéro déchet est guidée par Mme Vachon, qui compte également sur un coup de pouce de son conjoint pour assurer le bon fonctionnement de l’épicerie qui gagne de plus en plus en popularité.

La Mesure est le tout premier marché en vrac de la Vallée-de-la-Gatineau. Il s’agit d’une épicerie offrant ses produits sans emballage ou dans des contenants réutilisables, compostables ou recyclables; les clients y apportent leurs sacs, pots et bouteilles à remplir, réduisant ainsi les déchets générés par leur maisonnée. Lancer une telle entreprise et créer un nouveau besoin représentait donc un défi de taille pour Mme Vachon, qui n’a pourtant pas hésité deux secondes à se lancer en affaires. L’entrepreneure, qui fabriquait déjà différents produits comme des savons, des crèmes et des produits ménagers, était bien au courant qu’un travail de grande séduction l’attendait.

« À la maison, nous misions sur un virage vert depuis les sept dernières années. Je crois que tous peuvent y trouver leur compte; c’est beaucoup plus simple qu’on le pense. Je me suis donc dit que ça pourrait être gagnant pour tous les consommateurs de la Vallée-de-la-Gatineau de miser sur une boutique en vrac. Chaque petit geste compte dans la préservation de la qualité de l’environnement et j’étais prête à relever ce défi », a expliqué la propriétaire, qui œuvrait autrefois en tant que technicienne en loisir au cégep de Mont-Laurier.

Au cours des trois dernières années, le nombre de produits se trouvant sur ses tablettes est passé de deux-cent-cinquante à plus de mille. L’entreprise, qui continue de croître, peut également compter sur les services d’un employé à temps partiel depuis maintenant plus d’un an.

En plus de miser sur le mode zéro déchet, Kathy Vachon priorise également l’achat local lorsque vient le temps de sélectionner les produits qui se retrouveront sur ses étagères.

Une première fois en affaires

Pour Mme Vachon, qui s’est installée à Maniwaki en 2017, il s’agit d’une première aventure entrepreneuriale.

« Je viens d’une famille d’entrepreneurs : mes parents et ma grand-mère étaient dans les affaires. Le défi de lancer mon propre projet m’a donc toujours intéressé. Ma famille et moi sommes de Saint-Jérôme et nous avons bien été accoutumés au mode d’épicerie en vrac. C’est donc un réel plaisir de le faire découvrir aux gens de la Vallée-de-la-Gatineau », a expliqué Kathy Vachon.

Cette dernière a d’ailleurs pu compter sur différentes sources de financement et de soutien lorsqu’elle a lancé son projet.

« La MRC de la Vallée-de-la-Gatineau nous a octroyé un prêt, lors de nos premières démarches d’affaires. Cela nous a permis d’ouvrir nos portes. Nous avons également pu participer au programme Créavenir de Desjardins. Cela nous a permis d’obtenir une subvention de départ, une marge de crédit et du crédit d’entreprise. »

La grande séduction

Selon l’entrepreneure derrière La Mesure, les gens de la Vallée-de-la-Gatineau ont rapidement été séduits par ce nouveau mode d’épicerie. Elle précise toutefois qu’un travail de pédagogie doit être maintenu pour assurer la continuation de cette nouvelle habitude de consommation.

« Les résidents de la MRC ont rapidement pris goût au projet. Nous les avons attirés grâce aux réseaux sociaux. Nous misons également sur les publicités radio sur les ondes de CHGA. Mais le volet pédagogie est très exigeant, ce qui est tout à fait normal. Nous devons marteler notre message et les bienfaits de l’épicerie en vrac, 365 jours par année. Vous savez, lorsqu’on fait l’épicerie en grande surface depuis plus de dix, vingt ans, il est normal que nous ne pensions pas à changer nos habitudes », a-t-elle expliqué.

Le mode de vie zéro déchet gagne de plus en plus d’adeptes chaque année, les gens prenant conscience de l’impact environnemental de leurs choix de consommation, encouragés par des influenceurs comme la blogueuse française Béa Johnson. À noter que l’équipe de La Mesure – Marché en vrac offre le service de préparation de commandes, ce qui peut certainement vous faciliter la tâche.

Les produits vedettes

Après trois ans en affaires, Mme Vachon se réjouit de compter plus d’un produit vedette sur ses étagères : « Nos recettes en pots font fureur, c’est le cas de le dire! Notre gamme de produits ménagers est aussi très populaire. Les clients nous donnent régulièrement de bons commentaires, ce qui est très plaisant. Nous avons aussi du lait en vrac qui attire de nombreux curieux. »

D’ailleurs, l’équipe de La Mesure a été sollicitée pour parrainer des campagnes de financement scolaire auprès de différentes écoles de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau. Pour ce faire, le commerce offre différentes recettes en pots qui sont ensuite revendues pour soutenir des projets d’élèves.

En plus de ses nombreux produits vedettes, l’entreprise compte maintenant quelques points de vente dispersés sur le territoire de l’Outaouais.

« Nous avons deux points de vente que nous fournissons à l’année, en plus de fournir un site de camping en grignotines zéro déchet. Nous sommes présentement en discussion avec le Marché de l’Outaouais pour y vendre nos produits et nous compterons bientôt un point de vente à Gatineau, mais je ne peux vous donner plus de détails à ce sujet pour le moment », a ajouté Mme Vachon, le sourire au visage.

L’important est de foncer

Pour clôturer la discussion, l’entrepreneure a tenu à offrir un mot d’encouragement aux personnes qui souhaitent se lancer en affaires.

« Je me suis toujours dit qu’il suffit de croire en soi et de croire en notre projet. Nous n’ouvrons pas une boutique pour fermer les portes. Nous devons laisser nos craintes et nos inquiétudes de côté. N’attendez pas pour les autres, ou pour de l’aide. Allez de l’avant. Si vous attendez avant de lancer votre projet, quelqu’un d’autre va prendre la balle au bond », a terminé la propriétaire de La Mesure – Marché en vrac, Kathy Vachon.

L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir les différents produits de La Mesure – Marché en vrac, l’entreprise du mois de septembre du programme Fiers partenaires locaux, présenté par Service Sinistre Outaouais et le 104.7 Outaouais.

Chemin d’eau : un road trip entre collines et rivières

Contenu : Tourisme Outaouais

Crédit photo : Tourisme Outaouais

Les routes du Québec vous appellent ? Partez en road trip le long des Chemins d’eau, la première route touristique de l’Outaouais, et imprégnez-vous de l’ADN de la région! Avec plus de 270 km à parcourir et 100 attraits à explorer, ce ne sont pas les découvertes qui manquent le long de cette route. Alors, sautez en voiture, mettez votre meilleure playlist et partez à l’aventure!

Le restaurant Les Fougères

LES TRÉSORS CACHÉS DES COLLINES-DE-L’OUTAOUAIS

Commencez votre road trip à Chelsea, une magnifique municipalité qui compte sur une vie culturelle et patrimoniale débordante. Vous devez absolument vous arrêter à la FAB, un trésor caché de la région logé dans un ancien presbytère. Vous y découvrirez non seulement une galerie d’art et des studios d’artistes ouverts aux visiteurs, mais également une petite boutique qui met en valeur les créations d’artistes de l’Outaouais. Puis, direction le Domaine Mackenzie-King. Cette propriété de plus de 230 hectares a jadis été la possession de William Lyon Mackenzie King, le dixième premier ministre du Canada. Aujourd’hui, l’endroit est réputé pour ses ruines et ses jardins historiques.

Il est maintenant temps de vous délecter d’un bon repas aux saveurs locales! Rendez-vous au restaurant Les Fougères, qui figure parmi les 100 meilleurs restaurants au Canada en 2020. Son chef, Yannick LaSalle, a quant à lui été nommé meilleur chef au Canada lors du Championnat culinaire canadien de 2019.

Et terminez votre journée au Moulin Wakefield Mill hôtel & spa. Cet ancien moulin à farine, construit en 1838, offre un hébergement unique en son genre! Non seulement vous y trouverez des chambres au grand confort, mais aussi un spa qui offre une gamme complète de services : massage extérieur, piscine et une expérience thermale située le long du cours d’eau ayant autrefois alimenté le moulin à farine.

Le vignoble Petit Chariot Rouge

LE PONTIAC, UN GAGE DE DÉCOUVERTES

Vous avez bien dormi et bien mangé? C’est donc le temps de reprendre la route, direction Pontiac. Pour ce faire, longez la route 148 et admirez les paysages changeants. Arrêtez-vous à la chute de Luskville et parcourez le sentier de 300 mètres qui vous mènera à différents belvédères et une tour de feu. La vue du haut de l’escarpement Eardley est magnifique!

D’est en ouest, les villages du Pontiac se sont unis pour vous offrir un circuit qui vous permettra de découvrir les histoires du passé. Des historiens (dont un de la communauté de Kitigan Zibi) et un géologue ont participé aux recherches afin de vous faire découvrir des faits historiques parfois étonnants et peu connus.

Bon, vous avez assez marché pour aujourd’hui, place à une dégustation de vins! 😉 Rendez-vous au vignoble Petit Chariot Rouge pour découvrir leur magnifique propriété et déguster leurs vins fabriqués d’une variété de raisins nordiques qui sont cultivés sur place! Vous pouvez même faire une réservation pour y déguster un excellent repas.

Bistro du bûcheron Bryson

ÉTIREZ LE PLAISIR

Repus de votre visite au vignoble, vous décidez de passer une nuit dans le Pontiac? L’Auberge Spruceholme saura vous accueillir! Située dans une majestueuse maison traditionnelle des années 1800, cette auberge est un véritable joyau historique de la région. Profitez-en pour souper au Bistro du bûcheron Bryson et y savourer un plat selon l’inspiration du chef.

Le lendemain, commencez votre journée avec une marche de long de la rue Principale de Fort-Coulonge. Préparez votre caméra, car cette rue n’est en rien comme les autres. Mieux connue sous le nom d‘allée des manoirs, vous pourrez y admirer de nombreuses maisons de pierre construites dans les années 1870 pour les enfants du baron industriel George Bryson. D’ailleurs, une visite de sa somptueuse demeure, classée monument historique, est de mise!

Terminez votre séjour avec une randonnée unique! Le sentier du Rocher-à-l’Oiseau, d’une longueur de 10 km aller-retour, vous en mettra plein la vue avec ses points de vue naturels sur la rivière des Outaouais. De plus, vous aurez l’occasion d’en apprendre davantage sur l’histoire et la culture du peuple algonquin. Au sommet du Rocher-à-l’Oiseau vous accèderez à un des sites d’art rupestre les plus importants en Amérique du Nord. Bref, ce sentier de niveau avancé et non balisé représente un défi, mais il vaut le détour!

Cinq raisons de consommer localement en septembre

Ferme Pure Conscience, Bristol, MRC Pontiac

Pourquoi manger des produits de la région? Parce qu’ils sont tellement bons! Mais il n’y a pas que votre estomac qui appréciera. Voici cinq arguments pour favoriser l’achat d’aliments d’ici.

Pour une alimentation variée et de qualité
La région se distingue avec une offre alimentaire très variée de produits de grande qualité; de quoi satisfaire tous les appétits! Chaque saison amène ses nouveautés, et on peut même dénicher des produits inusités, qui gagnent à être savourés. Faites le tour de la région, vous y ferez de belles découvertes gourmandes!

Pour goûter pleinement aux saveurs
Difficile de trouver plus frais que des produits arrivant directement de la ferme! Particulièrement pour les fruits et légumes de saison, le trajet entre le consommateur et le producteur étant plus court, les aliments sont cueillis seulement quand ils sont mûrs et se retrouvent rapidement sous vos dents. Vous goûtez ainsi à leurs pleines saveurs! 

Pour protéger l’environnement
Selon Équiterre, les aliments nous retrouvons sur les tablettes d’épiceries ont voyagé en moyenne 2 500 km. En consommant les produits cultivés chez nous, nous réduisons les impacts négatifs du transport sur l’environnement. Sans compter que plusieurs producteurs de la région misent sur l’agriculture biologique ou raisonnée.

Les Serres Gatineau, Gatineau
Shop Moi Ça, Gatineau

Pour favoriser l’économie locale
Consommer localement, c’est encourager des entreprises de chez nous, qui créent des emplois ici et qui font affaires avec d’autres entreprises locales. Ainsi, c’est toute l’économie régionale qui est soutenue.

Pour nourrir la passion de nos producteurs
Plus nous achetons chez nos producteurs, plus nous préservons ce savoir-faire agricole dans notre cour. Nous créons aussi une demande qui incite d’autres passionnés à s’installer en région pour nous nourrir. Et plus l’offre se diversifie, plus nous développons notre autonomie alimentaire.

Pas certain par où commencer? Découvrez la coopérative de solidarité le Marché de l’Outaouais!

Le Marché de l’Outaouais est une coopérative de solidarité sans but lucratif qui offre plus de 3 000 produits locaux préparés par 100 producteurs de l’Outaouais. Ces produits sont livrés dans 9 différents points de cueillette répartis dans Gatineau ou à domicile à Gatineau et dans certains secteurs des Collines de l’Outaouais. 

Vignoble Grappes et Délices, une belle découverte

Contenu : Entreprendre en Petite Nation, InMedias

Crédit Photo : InMedias, Vignoble Grappes et Délices

Sylvie Rossignol et son mari André Chalifoux étaient loin de se douter, lors de l’achat de leur maison de Lochaber Ouest en 1989, qu’ils opéreraient trois décennies plus tard un vignoble d’autocueillette de raisins de table bios et qu’ils tiendraient une boutique de produits dérivés uniques.

André Chalifoux et Sylvie Rossignol ainsi que leur fils Martin Chalifoux et sa conjointe Mélanie Charette.

« Notre inspiration pour la création du vignoble a débuté par une simple vigne laissée à l’abandon, se souvient avec nostalgie Mme Rossignol. Cette vigne, chaque année, revenait plus forte que jamais et s’est ainsi imposée en grimpant dans un arbre qui se trouvait tout près. Nous nous sommes retrouvés avec un érable qui produisait du raisin Concord! »

Cet arbre à raisins est devenu rapidement une source d’inspiration pour le couple, menant au vignoble qu’ils opèrent aujourd’hui. Ils ont préservé cet arbre et cette vigne que l’on peut contempler lors d’une visite.

Sept ans après le début de cette grande aventure dans l’univers viticole, plusieurs cépages se côtoient au cœur des six acres : Brianna, Concord, Kay Gray, Somerset, Swenson White, Trollhaugen.

« C’est un bonheur et une réelle passion pour nous de faire découvrir les goûts et toutes les possibilités reliées aux raisins. On s’amuse! », confie Mme Rossignol qui travaille maintenant à temps plein au vignoble avec l’aide de son mari, son fils et sa bru, ainsi qu’un employé.

On y trouve des savons, bombes de bain et chandelles inspirés des cépages, des sirops, des bijoux fabriqués à la main avec les vrilles, de la vaisselle peinte à la main et plusieurs ensembles cadeaux.

Parmi les projets dans la mire, notons de nouveaux produits ainsi qu’un livre de recettes.

Info :
33, montée Ranger
Lochaber Ouest
www.grappesetdelices.ca
819 985-0378

Les Serres Gatineau : un récit familial inspirant

Contenu : Outaouais d’abord

Nombreux sont les entrepreneurs qui rêvent de voir un jour leur famille reprendre l’entreprise qu’ils ont fondée il y a quelques décennies. Très souvent, les plus jeunes choisissent un tout autre parcours professionnel pour ensuite revenir au bercail et prendre les rênes de l’entreprise qui leur était destinée. Et c’est exactement ce qui s’est produit du côté de l’entreprise Les Serres Gatineau, l’entreprise du mois d’août du programme Fiers partenaires locaux.

C’est en 2017 que le couple Caroline Chénier et Patrick Guay a décidé de prendre les commandes de l’entreprise Les Serres Gatineau, autrefois dirigée par l’oncle de Caroline, M. Luc Allaire. L’entreprise n’était pas officiellement sur le marché[SW1] , mais M. Allaire, pêcheur assidu, et sa conjointe, Mme Lise Marengère, souhaitaient faire le saut vers la retraite pour profiter des étés à venir.

Cette transition, qui s’est étalée sur une période de trois ans, a permis à Mme Chénier et M. Guay de quitter leur emploi respectif et d’en apprendre davantage sur le monde agricole et le métier d’agriculteur.

« Mon oncle et ma tante [[SW2] dirigeaient Les Serres Gatineau depuis dix-sept ans et cela faisait plusieurs années que nous disions, toujours à la blague, que nous souhaitions prendre les commandes de cette magnifique entreprise. C’était donc un projet de vie. C’est une mission noble de nourrir les gens et nous en sommes tellement heureux », a indiqué d’entrée de jeu la copropriétaire de Les Serres Gatineau, Caroline Chénier.

Avant de se lancer à pieds joints dans cette nouvelle aventure, Mme Chénier œuvrait au sein de la fonction publique en tant que spécialiste en ressources humaines et en administration. M. Guay, de son côté, travaillait au sein de l’entreprise familiale en sérigraphie et misait sur une certaine expérience en gestion. Ceux-ci n’avaient alors qu’à apprendre comment faire pousser des légumes et l’affaire était ketchup, comme on dit.

Un retour sur les bancs d’école

Dans le but de bien assurer le transfert d’entreprise, Mme Chénier a pris la décision de retourner sur les bancs d’école pour augmenter ses connaissances en agriculture. Celle-ci a entrepris une Technique en production agricole au collège La Cité.

« Le retour à l’école n’a pas été difficile. La Cité fut une belle expérience. Maintenant, nous nourrissons les gens, et c’est du concret. Nous avons un impact sur la communauté et c’est tellement gratifiant. C’est un changement de style de vie et nous sommes tellement heureux. [SW3] Le salaire est totalement différent, mais ce changement n’a pas de prix. Mon conjoint et moi formons une bonne équipe. Celui-ci possède de grandes forces sur le planfinancier », a ajouté Mme Chénier.

À la suite du transfert d’entreprise, Lise Marengère œuvre toujours au sein de l’entreprise familiale, mais à temps réduit, dans le but de profiter des beaux cours d’eau qu’offre l’Outaouais.

Une possible relève ?

Les deux fils de Caroline Chénier et Patrick Guay, âgés de dix et douze ans, ont déjà des tâches à compléter au sein de l’entreprise : entretenir le terrain, arroser le gazon et limiter l’entrée d’insectes nuisibles. 

« Ils ont de nombreuses responsabilités et nous voyons qu’ils ont eux aussi certaines forces. Ils sont toujours très heureux de procéder à la récolte des légumes avec nous », a précisé Mme Chénier qui se réjouit de constater l’intérêt de ses enfants pour l’entreprise familiale.

Malgré le jeune âge des deux fistons, nous avons questionné la copropriétaire de Les Serres Gatineau à savoir si ces derniers mentionnent déjà vouloir reprendre l’entreprise familiale…

« Nous ne sommes pas rendus là dans notre réflexion. Pour le moment, ils nous donnent un bon coup de main et si ça peut leur donner le goût de reprendre l’entreprise, tant mieux, ce serait superbe. Ils voient le reflet de tout ce que nous accomplissons au sein de l’entreprise et de la communauté et cela pourrait fortement peser dans la balance », a expliqué Caroline Chénier.

L’entreprise Les Serres Gatineau compte maintenant six employés, en plus des copropriétaires : trois personnes en serres, deux employés au comptoir ainsi qu’une cuisinière. Certains membres de la famille élargie se joignent parfois à ceux-ci, pour offrir leur aide.

Des produits sur les tablettes

Dans le but de multiplier leurs activités, l’équipe de Les Serres Gatineau offre une variété de produits transformés, d’ailleurs très appréciés en Outaouais : marinades, cornichons à l’aneth, sauces, confitures…

« Nous développons des trucs qui plaisent à nos clients et cela nous permet d’utiliser les légumes non vendus ou non vendables. Nous développons nos recettes avec l’aide de notre cuisinière, Mme Francine Desjardins-Connelly, qui a toujours de bonnes idées. Nous tentons toujours de nous ajuster avec nos plantations. Nous avons beaucoup de plants de basilic. C’est pourquoi nous offrons une si délicieuse sauce marinara » a indiqué Caroline Chénier.

En plus de vendre leurs produits à leur kiosque à la ferme et au Marché de l’Outaouais, l’équipe de Les Serres Gatineau songe à éventuellement offrir à leur clientèle un point de vente en Outaouais. Comme le mentionne Mme Chénier, il s’agit d’un projet « à évaluer ». 

La suite des choses

Après plus de quatre années d’activités, Caroline Chénier et Patrick Guay souhaitent maintenant améliorer leurs techniques de production, tout en optimisant leur espace de culture, toujours dans le but de mieux redonner à leur communauté. 

« Nous aimerions créer une plateforme sur laquelle les producteurs et tous et toutes pourront créer leur propre projet d’agriculture. Nous croyons qu’au Québec, l’avenir de l’agriculture passera par la récolte en serre. Gatineau et l’Outaouais sont de superbes terres pour le développement agricole. Et nous avons la chance d’œuvrer à proximité des marchés. C’est pourquoi nous souhaitons mettre ce projet en branle », a conclu la copropriétaire de Les Serres Gatineau, Mme Caroline Chénier.

L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir les superbes produits de l’entreprise familiale Les Serres Gatineau, l’entreprise du mois d’août du programme Fiers partenaires locaux, présenté par Service Sinistre Outaouais et le 104.7 Outaouais.