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Les Serres Gatineau : un récit familial inspirant

Contenu : Outaouais d’abord

Nombreux sont les entrepreneurs qui rêvent de voir un jour leur famille reprendre l’entreprise qu’ils ont fondée il y a quelques décennies. Très souvent, les plus jeunes choisissent un tout autre parcours professionnel pour ensuite revenir au bercail et prendre les rênes de l’entreprise qui leur était destinée. Et c’est exactement ce qui s’est produit du côté de l’entreprise Les Serres Gatineau, l’entreprise du mois d’août du programme Fiers partenaires locaux.

C’est en 2017 que le couple Caroline Chénier et Patrick Guay a décidé de prendre les commandes de l’entreprise Les Serres Gatineau, autrefois dirigée par l’oncle de Caroline, M. Luc Allaire. L’entreprise n’était pas officiellement sur le marché[SW1] , mais M. Allaire, pêcheur assidu, et sa conjointe, Mme Lise Marengère, souhaitaient faire le saut vers la retraite pour profiter des étés à venir.

Cette transition, qui s’est étalée sur une période de trois ans, a permis à Mme Chénier et M. Guay de quitter leur emploi respectif et d’en apprendre davantage sur le monde agricole et le métier d’agriculteur.

« Mon oncle et ma tante [[SW2] dirigeaient Les Serres Gatineau depuis dix-sept ans et cela faisait plusieurs années que nous disions, toujours à la blague, que nous souhaitions prendre les commandes de cette magnifique entreprise. C’était donc un projet de vie. C’est une mission noble de nourrir les gens et nous en sommes tellement heureux », a indiqué d’entrée de jeu la copropriétaire de Les Serres Gatineau, Caroline Chénier.

Avant de se lancer à pieds joints dans cette nouvelle aventure, Mme Chénier œuvrait au sein de la fonction publique en tant que spécialiste en ressources humaines et en administration. M. Guay, de son côté, travaillait au sein de l’entreprise familiale en sérigraphie et misait sur une certaine expérience en gestion. Ceux-ci n’avaient alors qu’à apprendre comment faire pousser des légumes et l’affaire était ketchup, comme on dit.

Un retour sur les bancs d’école

Dans le but de bien assurer le transfert d’entreprise, Mme Chénier a pris la décision de retourner sur les bancs d’école pour augmenter ses connaissances en agriculture. Celle-ci a entrepris une Technique en production agricole au collège La Cité.

« Le retour à l’école n’a pas été difficile. La Cité fut une belle expérience. Maintenant, nous nourrissons les gens, et c’est du concret. Nous avons un impact sur la communauté et c’est tellement gratifiant. C’est un changement de style de vie et nous sommes tellement heureux. [SW3] Le salaire est totalement différent, mais ce changement n’a pas de prix. Mon conjoint et moi formons une bonne équipe. Celui-ci possède de grandes forces sur le planfinancier », a ajouté Mme Chénier.

À la suite du transfert d’entreprise, Lise Marengère œuvre toujours au sein de l’entreprise familiale, mais à temps réduit, dans le but de profiter des beaux cours d’eau qu’offre l’Outaouais.

Une possible relève ?

Les deux fils de Caroline Chénier et Patrick Guay, âgés de dix et douze ans, ont déjà des tâches à compléter au sein de l’entreprise : entretenir le terrain, arroser le gazon et limiter l’entrée d’insectes nuisibles. 

« Ils ont de nombreuses responsabilités et nous voyons qu’ils ont eux aussi certaines forces. Ils sont toujours très heureux de procéder à la récolte des légumes avec nous », a précisé Mme Chénier qui se réjouit de constater l’intérêt de ses enfants pour l’entreprise familiale.

Malgré le jeune âge des deux fistons, nous avons questionné la copropriétaire de Les Serres Gatineau à savoir si ces derniers mentionnent déjà vouloir reprendre l’entreprise familiale…

« Nous ne sommes pas rendus là dans notre réflexion. Pour le moment, ils nous donnent un bon coup de main et si ça peut leur donner le goût de reprendre l’entreprise, tant mieux, ce serait superbe. Ils voient le reflet de tout ce que nous accomplissons au sein de l’entreprise et de la communauté et cela pourrait fortement peser dans la balance », a expliqué Caroline Chénier.

L’entreprise Les Serres Gatineau compte maintenant six employés, en plus des copropriétaires : trois personnes en serres, deux employés au comptoir ainsi qu’une cuisinière. Certains membres de la famille élargie se joignent parfois à ceux-ci, pour offrir leur aide.

Des produits sur les tablettes

Dans le but de multiplier leurs activités, l’équipe de Les Serres Gatineau offre une variété de produits transformés, d’ailleurs très appréciés en Outaouais : marinades, cornichons à l’aneth, sauces, confitures…

« Nous développons des trucs qui plaisent à nos clients et cela nous permet d’utiliser les légumes non vendus ou non vendables. Nous développons nos recettes avec l’aide de notre cuisinière, Mme Francine Desjardins-Connelly, qui a toujours de bonnes idées. Nous tentons toujours de nous ajuster avec nos plantations. Nous avons beaucoup de plants de basilic. C’est pourquoi nous offrons une si délicieuse sauce marinara » a indiqué Caroline Chénier.

En plus de vendre leurs produits à leur kiosque à la ferme et au Marché de l’Outaouais, l’équipe de Les Serres Gatineau songe à éventuellement offrir à leur clientèle un point de vente en Outaouais. Comme le mentionne Mme Chénier, il s’agit d’un projet « à évaluer ». 

La suite des choses

Après plus de quatre années d’activités, Caroline Chénier et Patrick Guay souhaitent maintenant améliorer leurs techniques de production, tout en optimisant leur espace de culture, toujours dans le but de mieux redonner à leur communauté. 

« Nous aimerions créer une plateforme sur laquelle les producteurs et tous et toutes pourront créer leur propre projet d’agriculture. Nous croyons qu’au Québec, l’avenir de l’agriculture passera par la récolte en serre. Gatineau et l’Outaouais sont de superbes terres pour le développement agricole. Et nous avons la chance d’œuvrer à proximité des marchés. C’est pourquoi nous souhaitons mettre ce projet en branle », a conclu la copropriétaire de Les Serres Gatineau, Mme Caroline Chénier.

L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir les superbes produits de l’entreprise familiale Les Serres Gatineau, l’entreprise du mois d’août du programme Fiers partenaires locaux, présenté par Service Sinistre Outaouais et le 104.7 Outaouais.

La savonnerie La Flâneuse et les bienfaits du lait d’ânesse

Contenu : Entreprendre en Petite Nation, InMedias

Crédit Photo : InMedias, La Flâneuse

Établie à Saint-André-Avellin, la savonnerie La Flâneuse est une référence dans le domaine des produits à base de lait d’ânesse.

Sa propriétaire, Diane George, a toujours été une passionnée des savons. C’est au début des années 2010 qu’elle découvre et s’intéresse plus particulièrement aux propriétés du lait d’ânesse dans les soins de la peau. Elle a alors décidé de s’y consacrer à temps plein en suivant des formations sur les produits et leur fabrication. En parallèle, elle apprend à bien connaître la bête et les soins qu’on doit lui prodiguer. Dans sa démarche, elle a reçu un soutien incroyable de plusieurs bénévoles parmi ses amis, ses voisins, son conjoint et ses enfants, qui ont cru en son projet et sans qui il aurait été difficilement réalisable.

C’est en 2013 qu’elle est en mesure de se lancer. Elle vend ses chevaux et utilise ses enclos pour accueillir ses premières ânesses et son premier baudet. De plus, une petite boutique a été aménagée à même l’atelier pour accueillir la clientèle et présenter les produits. Pour faire connaître La Flâneuse, elle a également participé à de nombreux salons. Devant la popularité de ses produits lors de ces événements et la provenance des visiteurs, Mme George constate la nécessité de les offrir via une boutique en ligne, qui est créée en 2015.

Les bienfaits sont connus depuis l’Antiquité. La légende veut que Cléopâtre entretenait sa grande beauté en prenant des bains quotidiens de lait d’ânesse. Ses propriétés sont connues depuis longtemps. On sait qu’il est nourrissant, restructurant, adoucissant et régénérant. Il prévient le relâchement de la peau et préserve son élasticité. Ses propriétés antibactériennes aident à soulager le psoriasis et l’eczéma, en plus d’être une solution antiâge naturelle.

Les savons de La Flâneuse contiennent 20 % de lait d’ânesse, une proportion beaucoup plus élevée que la majorité des produits semblables sur le marché. Fabriqués selon des méthodes traditionnelles, ils sont surgraissés pour augmenter leur capacité d’hydratation.

En plus d’une vingtaine de savons, La Flâneuse offre des crèmes et lotions corporelles, des crèmes et des soins pour le visage et des produits pour les soins corporels et la détente.

Bien que la majorité du temps est consacrée à la production des produits dans l’atelier avec l’aide d’une employée, plusieurs heures par semaine sont réservées pour prendre soin des animaux. Tous les matins, c’est le conjoint de Mme George qui se charge de sortir les ânesses qui passent leurs journées aux champs. Il faut également les nourrir, s’assurer de leur bonne santé et récolter le lait.

La gestion des maternités est aussi un élément essentiel pour assurer la pérennité de l’entreprise.

Pour en savoir plus, une visite à la boutique, les samedis, entre 10 h et 16 h s’impose. Il est aussi possible de prendre rendez-vous pour une visite de groupe.

En plus de la boutique en ligne, les produits sont aussi disponibles dans toutes les Trappes à fromage de la région, au Salon de coiffure Dyvas à Thurso, au salon de coiffure TOK à Gatineau, chez ChocoMotive et au Parc Oméga à Montebello, au Brasse-Camarade à Saint-André-Avellin, à la Fabrik Artisanale à Chénéville et aux Bains de Cléopâtre à Saint-Sauveur.

Info :
523, rang Saint-Louis, Saint-André-Avellin
819 983-6867
diane@flaneuse.ca
flaneuse.ca
facebook.com/flaneuse.ca


Rio Açaí, une boutique unique aux saveurs tropicales

Contenu : Outaouais d’abord

Crédit Photo : Rio Açaí

Il nous fait plaisir de vous présenter aujourd’hui l’entreprise Rio Açaí qui se spécialise dans la création de bols d’açaï.

Qu’est-ce que l’açaï? Il s’agit d’une baie qui pousse sur des palmiers appelés açaízeiro (Euterpe oleracea) en portugais. Pourpre et groupée en grappes, la baie est caractéristique des forêts d’Amérique du Sud, notamment du Brésil.

Considérée comme l’or noir de l’Amazonie, l’açaï mobilise fortement l’économie locale des régions ayant la plus grande abondance de ce fruit : Pará et Amapá, qui sont situées au nord du Brésil.

Nous avons donc posé quelques questions à la cofondatrice de Rio Açaí, Mme Antonieli Souza, dans le but d’en apprendre davantage sur son entreprise.

  1. Parlez-nous de votre entreprise et des produits et services que vous offrez.

Rio Açaí est une entreprise familiale née de notre passion pour les produits de notre pays d’origine, le Brésil. Rio Açaí est un petit bistro brésilien où nous offrons les fameux bols d’açaï (un délicieux fruit de l’Amazonie), du café, du pain au fromage et plusieurs mets brésiliens.

  1. Selon vous, quel est le produit ou service qui vous permet de vous démarquer de vos compétiteurs ?

Notre produit vedette est le bol d’açaï. L’açaï constitue la base végane de ce bol glacé, et un choix degarnitures de fruits fraîchement coupés vient le compléter. Nos bols ne contiennent pas de produit laitier ni de gluten et sont certifiés bio. Une coupe glacée santé parfaite pour chaque membre de la famille. 

  1. Pourquoi avoir choisi l’Outaouais et plus précisément Gatineau pour y installer votre entreprise ?

En 2011, ma famille et moi avons déménagé à Gatineau et nous sommes tombés en amour avec la région. À l’époque, notre fille avait 9 ans et nous avons compris que Gatineau était une ville familiale. De plus, l’Outaouais est une région en pleine expansion et nous avons remarqué une croissance incroyable en seulement quelques années. Il s’agit d’une région très charmante.

  1. Lors de vos premières années en affaires, quelle entreprise a été votre modèle de réussite, ou même une influence ?

J’ai participé à un « pitch d’affaires » lors d’une Boussole Entreprenariale avec le RAEM et cela m’a permis de me familiariser avec plusieurs organismes de la région. Je tiens d’ailleurs à remercier le MEO, l’Espace-O et Futurpreneur. Depuis octobre 2021, j’effectue une partie du parcours Entreprendre ICI auquel vingt entrepreneurs du Québec participent et cela nous permet d’en apprendre davantage au  sein de l’École des entrepreneurs du Québec/Montréal. C’est vraiment une expérience incroyable et très enrichissante. De plus, j’ai dernièrement eu l’opportunité d’obtenir l’aide d’un mentor. Je suis maintenant accompagnée par M. Olivier Roy de MicroEntreprendre Outaouais et par M. Luc Lévesque de Humaprise. 

  1. Comment faites-vous rayonner votre entreprise en Outaouais et ailleurs ?

Je dois dire que j’aime me laisser inspirer par des histoires d’entreprises à succès, surtout celles qui font du mieux possible pour contribuer à leur communauté. Dans le but de faire rayonner Rio Açaí, je participe à différents ateliers avec de nombreux entrepreneurs très inspirants et motivés. Nous sommes des passionnés et ma passion pour mon entreprise passe même avant notre réussite. J’adore mon quotidien au travail.

  1. Quel est votre conseil pour une jeune personne qui songe à lancer son entreprise ?

Mon conseil serait de s’enrichir de connaissances constamment. En tant qu’entrepreneurs, nous devons toujours trouver de nouvelles informations et ressources qui sont, la plupart du temps, à notre disposition. Cela nous permet d’avancer et de prospérer. Il ne faut pas avoir peur de foncer. Les premières années peuvent être difficiles, peu importe le domaine. J’ai eu l’opportunité de rencontrer des étudiants de l’école secondaire Mont-Bleu dans le cadre de la Semaine des entrepreneurs à l’école d’OSEntreprendre et nous avons longuement discuté des enjeux par rapport à un lancement d’entreprise. Ce fut très enrichissant.

  1. Si vous deviez lever votre chapeau à un autre entrepreneur de l’Outaouais, ce serait qui et pourquoi ?

Je lèverais mon chapeau à la fondatrice du Marché Brut qui se situe à l’Agora, Mme Laura Bisson. Celle-ci a lancé son entreprise en pleine pandémie, en plus d’être enceinte. Laura a travaillé d’arrache-pied et a traversé la pénurie de main-d’œuvre avec son nouveau-né. Elle est une femme très forte et c’est très inspirant.

  1. Quels sont les projets pour l’équipe de Rio Acaí ? 

Nous avons plusieurs projets sur la table en ce moment, mais je ne peux pas en dire trop. J’ai récemment découvert que lorsque nous nous lançons en affaires, nous ne pouvons plus nous arrêter. Nous sommes toujours prêts à entreprendre de nouveaux projets. D’ici la fin d’année, je devrais avoir plus de détails pour vous. 

  1. Où pouvons-nous découvrir les superbes produits de Rio Açaí ? 

Nous sommes situés au 35, Allée de Hambourg, local 110C, à l’Agora du Plateau. Nous avons aussi un nouvel emplacement où sont offerts les bols d’açaï uniquement, au 137, rue Principale à Aylmer.


Les aliments faits au Québec coûtent-ils vraiment plus cher?

Source : Les Affaires, Sylvie Cloutier, journaliste

BLOGUE INVITÉ. Même si la chaleur se fait toujours désirer, la planification de nos activités estivales laisse entrevoir le plaisir de se réunir à nouveau avec famille et amis autour d’un bon repas. Les produits alimentaires du Québec sont en abondance en cette période de l’année, et c’est un vrai plaisir de retrouver notamment nos fruits et légumes goûteux de la saison estivale.

J’aimerais profiter de cette occasion pour revenir sur une perception populaire des consommateurs sur le prix des produits d’ici. Une importante étude publiée au début du mois de juin sur le prix des aliments locaux a retenu mon attention. L’origine de l’étude : vérifier si la réputation de coûts plus élevés pour les produits alimentaires du Québec était justifiée.

Aliments du Québec, en collaboration avec l’Université Dalhousie de Nouvelle-Écosse, a fait la démonstration que, dans plus de 70,83 % des catégories étudiées, le produit local* était soit aussi concurrentiel (différence de prix neutre), soit plus concurrentiel que le produit comparable provenant d’ailleurs.

Il semble y avoir effectivement une croyance populaire voulant qu’un aliment local, un produit du Québec, coûte plus cher qu’un produit importé.

On a aussi tendance à croire qu’un produit local se limite aux produits artisans, alors que l’industrie alimentaire québécoise représente 32 milliards de dollars (G$) de ventes et 75 000 emplois.

On est loin de la production des petits pots de confiture vendus au marché public du village ou en « back-door » chez un épicier de notre région.

En effet, les produits alimentaires québécois sont présents en quantité importante dans toutes les catégories et sections de l’épicerie. Par exemple, quand on parle de produits laitiers, de produits de boulangerie, de viandes et de volailles, les produits québécois y sont en majorité.

Les produits locaux sont concurrentiels

Les conclusions de l’étude apportent un éclairage différent sur la créativité et la variété des produits « made in Québec ». Et les produits locaux plus concurrentiels que ceux de l’étranger ont souvent de quoi surprendre : café, barre granola, beurre d’arachide, farine, vinaigrette, confiserie, viande et fromages, etc.

Les produits au moins aussi concurrentiels que les produits de l’étranger vont des jus à la sauce barbecue, en passant par le tofu et les pâtes fraîches. Je ne ferai pas le détail de la liste, mais vous invite à consulter l’étude** que vous trouverez ici.

Le produit de niche, le produit artisan et de spécialité, a ses clientèles propres et est distribué en général sur les lieux de production, à la ferme par exemple, dans des circuits courts ou encore dans des boutiques spécialisées.

Ces produits auront toujours un attrait, une place de choix sur les tablettes et un prix qui reflète la méthode de production artisanale.

L’étude dont il est question ici souligne les habitudes de consommation générale des Québécois. C’est à ce titre que les chiffres viennent changer notre perception sur les prix des aliments produits et fabriqués au Québec.

Les initiatives sur l’achat local, particulièrement pour les produits alimentaires, sont louables et bienvenues.

L’achat local, un choix stratégique

Avec l’inflation, le coût du transport des marchandises, les bris dans la chaîne d’approvisionnement et tous les impacts de la pandémie à l’échelle mondiale, l’achat local devient de plus en plus un choix stratégique et économique.

Je serai curieuse de refaire cette étude dans une année pour comprendre ces impacts sur le coût des aliments importés versus locaux.

Je suis convaincue que l’étude d’Aliments du Québec et de l’Université Dalhousie facilitera un changement de perception, et fera en sorte que les consommateurs de chaque région du Québec aient le goût, l’envie et le plaisir de consommer les produits alimentaires d’ici.

L’achat local est important, quel que soit le produit.

On ne le dira jamais assez, mais en consommant local, on encourage le savoir-faire et l’économie d’ici.

En terminant, je prends congé d’écriture pour quelques semaines. On se donne rendez-vous au début de septembre.

Bon été!

*Si aucune définition formelle n’encadre la notion de « produit local », chaque consommateur ayant un biais selon une foule de valeurs qui lui sont propres, celle qui a été retenue est un produit dont « les principales activités de production, de transformation et d’emballage sont effectuées au Québec [avec un] numéro d’entreprise du Québec (NEQ) valide ».

**L’étude a été menée en janvier et février dernier, alors que le niveau d’inflation prévisible était loin d’être ce qu’il est dans notre réalité actuelle.


Les meilleurs délices glacés en Outaouais

Contenu : Tourisme Outaouais / Outaouais d’abord

Crédit photo : variés

Dès que le temps chaud se fait ressentir, les crèmeries se remplissent! La région de l’Outaouais regorge de délicieuses et inventives crèmeries pour le plus grand plaisir des petits et grands amateurs de desserts glacés. On vous inspire pour votre prochain séjour gourmand et rafraîchissant pendant les chaudes journées à venir!


CASSIS – GELATO ET SORBET MAISON, Gatineau (secteur Aylmer)

Nommée l’une des meilleures crèmeries au Québec par Salut, Bonjour, Cassis offre une variété de délices glacés faits sur place.

Cette crèmerie se distingue par ses produits authentiques et de qualité, qui sont confectionnés à partir de produits laitiers et de fruits frais. Coup de cœur pour le gelato citron et basilic. 😉


POTAGER EARDLEY, Gatineau (secteur Aylmer)

Le Potager Eardley, c’est l’endroit idéal pour déguster un gelato ou un sorbet en famille!

Les enfants adoreront la mini ferme et ses animaux, ainsi que le parc de jeux. Vous pourrez aussi savourer votre douceur glacée dans un paysage enchanteur avec vue sur la rivière des Outaouais.


LA CIGALE, Chelsea

À proximité du parc de la Gatineau, il est difficile de ne pas remarquer l’accueillante et sympathique crèmerie située dans une jolie maison colorée. Lieu presque mythique, La Cigale est reconnue pour ses glaces artisanales et son jardin enchanteur pour les déguster. Près de 70 saveurs différentes sont fabriquées sur place au cours de l’été à partir d’ingrédients de haute qualité, ainsi que des cornets gaufrés. Essayez leurs recettes originales comme framboise et chocolat blanc, chocolat Guinness ou gingembre et chai pendant que les enfants s’amusent dans l’herbe. On retrouve aussi un deuxième emplacement dans la MRC des Collines à Farrelton.


CHOCOMOTIVE, Montebello

Qui l’eût cru! En plus de fabriquer de super bons chocolats, la ChocoMotive offre aussi de la crème glacée. Celle-ci provient du Bilboquet, une entreprise montréalaise reconnue pour sa crème glacée et son gelato. Profitez de votre passage pour faire une belle randonnée, une visite au Parc Oméga ou même aller visiter le superbe manoir Louis-Joseph-Papineau qui rouvre ses portes cette saison.


WAKEFIELD MABOULE, Wakefield

Située dans le charmant village de Wakefield, la crèmerie Wakefield Maboule offre une grande sélection de saveurs de crèmes glacées, en plus de sorbets, de sundaes et de laits frappés!

Comme le mentionne si bien l’entreprise, c’est l’endroit idéal pour « chillaxer » grâce à la belle et paisible cour arrière de la crèmerie, tout en vous régalant la devant la rivière.


BROOKLYN PLACE, Shawville

Cette belle petite boutique offre une belle sélection de crèmes glacées, en plus de trois variétés de crème molle.

Mais ce qui fait de cette belle petite place un arrêt incontournable à Shawville ce sont ses gâteaux à la crème glacée! DÉLICIEUX! Que ce soit pour fêter un anniversaire, une graduation ou toute autre occasion cet été, pensez à arrêter chez Brooklyn Place pour une bonne glace.


Pour toute question, nous vous invitons à nous écrire sur notre site web outaouaisdabord.ca ou notre page Facebook Outaouais d’abord. Visitez vos entrepreneurs locaux, achetez localement et partagez vos trouvailles avec votre famille et vos amis pour assurer la prospérité de notre région.

Aventure Hélianthe : en harmonie avec la nature

Contenu : Outaouais d’abord

Chaque année, durant leurs vacances, des touristes provenant d’un peu partout au Québec, et même de tout le Canada, se rendent en Outaouais, pour profiter de nos offres récréotouristiques et de nos activités de plein air. Sans se péter les bretelles, on va se le dire, la région 07 est un superbe terrain de jeu pour les amoureux de la nature et d’aventures. Et c’est ce qu’a rapidement compris Guillaume Lavoie Harvey qui a lancé la Coopérative de solidarité plein air – Aventure Hélianthe, dans le but de promouvoir la belle MRC Pontiac.

Qu’est-ce qu’Aventure Hélianthe? Située à Mansfield-et-Pontefract, cette coopérative a pour but d’assurer, dans un esprit de relations coopératives, un développement écotouristique harmonieux, durable et propice à la mise en valeur du Pontiac et plus particulièrement de la forêt Davidson,joyau parfois méconnu de notre région. 

Cette coopérative a été lancée en tant que projet universitaire, en 2018, par Guillaume Lavoie Harvey, alors étudiant en kinésiologie et en éducation physique à l’Université Laurentienne à Sudbury. Ce projet coop a rapidement débouché sur la création d’une startup et c’est alors que le paternel, Louis Harvey, s’est joint à l’aventure.

Le modèle d’affaires de la Coopérative de solidarité plein air – Aventure Hélianthe est évolutif et a également pour but de rassembler les gens qui souhaitent développer leurs projets récréotouristiques. Il règne donc une belle harmonie au sein de cette coopérative qui gagne toujours en popularité en Outaouais.

« Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli jusqu’à présent. Les gens des alentours semblent bien s’intéresser à notre projet et c’est très apprécié. Nous voulons inciter les résidents du Pontiac à proposer leurs idées et à devenir membres. Un individu, tout comme une entreprise peut devenir membre de la coop pour développer un projet récréotouristique. Nous misons sur des partenariats avec le Parc Aventure des chutes Coulonge, entre autres, avec qui nous partageons jusqu’à 2000 clients chaque année », a indiqué d’entrée de jeu le président de la Coopérative de solidarité plein air – Aventure Hélianthe, Guillaume Lavoie Harvey.

Toujours proches de la nature

Âgé de 25 ans et sportif dans l’âme, l’entrepreneur Guillaume Lavoie Harvey a toujours été attiré par les expéditions et les grands projets. Sans toutefois profiter d’un «background» entrepreneurial, celui-ci n’a pas hésité deux secondes à se lancer en affaires lorsqu’il a remarqué que son projet universitaire profitait d’un fort potentiel d’attraction.

« J’ai toujours voulu lancer des activités dans la forêt Davidson. Je me rappelle, étant plus jeune, ma famille et moi faisions du camping d’hiver et des randonnées dans celle-ci et j’ai toujours adoré l’endroit. Mes professeurs de l’Université Laurentienne et moi avons vite réalisé que mon projet avait le potentiel de devenir une entreprise/coopérative et je n’ai pas hésité à en faire mon projet de vie », a-t-il expliqué.

Comme mentionné plus haut, ce dernier est épaulé par son père, Louis, qui a longuement œuvré en tant que technicien forestier pour la protection des forêts. 

« Pendant plusieurs années, j’ai suivi les épidémies d’insectes. Grâce à différentes expériences, j’ai aussi accumulé un bagage au niveau de l’organisation d’événements. Et de fil en aiguille, je me suis impliqué au niveau de la culture. L’Outaouais est extraordinaire au niveau du plein air. J’ai suivi la création de la coop en 2018 et j’ai finalement décidé d’offrir mon aide vu la beauté du projet. La forêt Davidson est un joyau », a expliqué M. Harvey d’un ton enjoué.

Des alliances gagnantes

L’équipe derrière la Coopérative de solidarité plein air – Aventure Hélianthe a misé sur une collaboration avec la municipalité de Mansfield-et-Pontefract, dès ses débuts. Le conseil municipal a d’ailleurs été un acteur majeur dans le développement des activités de la coopérative.

« Nous avons rapidement établi une relation de confiance avec les élus. Cela nous a permis d’obtenir du capital, ce qui n’est pas toujours facile pour une entreprise d’économie sociale. Tous nos projets et nos demandes de subventions ont été soutenus par la table des conseillers et nous en sommes grandement reconnaissants. Ceux-ci nous ont également fourni un bureau, ce qui a représenté une superbe contribution » a ajouté Guillaume Lavoie Harvey.

Ce dernier a aussi pu compter sur la contribution de Tourisme Outaouais pour le création du volet éco-camping de la coopérative, sur l’appui financier de la SADC Pontiac et sur le soutien de Loisir sports Outaouais.

M. Lavoie Harvey a tenu à remercier la communauté et les bénévoles qui offrent une aide incomparable. C’est d’ailleurs l’équipe de la Maison des jeunes Mansfield-et-Pontefract qui assure la préparation des plages. Le Patro de Fort-Coulonge/Mansfield et la radio CHIP FM offrent de leur côté un soutien au niveau des communications.   

Les populaires

Nous vous invitons évidemment à découvrir en personne la Coopérative de solidarité plein air – Aventure Hélianthe et à venir profiter de la nature du Pontiac. Nous avons donc demandé à Guillaume Lavoie Harvey et son père quelles étaient les offres les plus populaires.

« Présentement, je dirais que la plage du Pont Blanc est assez populaire. C’est un endroit merveilleux d’un fond sablonneux qui se situe le long de la rivière Coulonge. Notre centre de lancer de haches est aussi en demande, tout comme le Lazy River Float et la location de vélos, de canoës et de kayaks », a mentionné Louis Harvey.

En hiver, vous serez également amené à découvrir le Pontiac, mais sous une autre couleur, comme à renchérit le plus jeune des deux.

« Nos expéditions de randonnées et de camping d’hiver sont toujours très appréciées. Nous en offrons de sept à huit, durant la période froide. Nous partons en raquettes et nous nous installons dans les abris bâtis en montagnes. Les expéditions sont d’une durée de trois à quatre jours. Elles permettent d’en apprendre davantage sur la nature, la flore et la faune. Et en plus, les repas sont préparés par le Café Downtown, une superbe entreprise du Pontiac », a ajouté Guillaume.

Et pour le futur ? 

Louis Harvey et son fils sont fiers de dire que la Coopérative de solidarité plein air – Aventure Hélianthe lèguera un jour un héritage de bien-être à l’Outaouais.

« Nos actions portent sur les saines habitudes. Nous sommes chanceux de vivre dans une région qui nous permet d’être en harmonie avec la nature. Nous voyons l’avenir de la coopérative sous un bon œil et nous croyons que notre projet est un outil essentiel au développement de Mansfield et de Fort-Coulonge. Depuis que nous existons, les gens sont poussés à découvrir leur nature », a ajouté M. Harvey.

L’équipe souhaite maintenant miser sur une plus grande offre d’actions communautaires, en plus de multiplier les activités proposées. 

« Nous voulons mettre Mansfield sur la carte, au Québec. Nous voulons miser sur le 100 % local et permettre aux gens de profiter de la coopérative en tant que citoyens et en tant que membres », a conclu le visionnaire derrière la Coopérative de solidarité Aventure Hélianthe.L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir le Pontiac par l’entremise de la Coopérative de solidarité plein air – Aventure Hélianthe, l’entreprise du mois de juin du programme Fiers partenaires locaux, présenté par Service Sinistre Outaouais et le 104.7 Outaouais.