Nathalie Lavergne

Marie Papilles — Focus entrepreneur·es — la cuisine hyperlocale et engagée

Crédit photo : Marie Papilles
Texte : Les Filles Infographie pour Outaouais d’abord

Vous savez, quand on a l’impression que les univers personnel et professionnel d’un·e entrepreneur·e cohabitent si bien qu’ils ne font qu’un? C’est le cas pour Marie-Claude Bonin Joly, qui, avec son projet Marie Papilles, est si cohérente et fidèle à ses valeurs que la fusion s’opère naturellement entre les deux entités.

Avec Marie (elle préfère qu’on la surnomme ainsi!), on ne parle pas d’affaires, de structure ou de profit. On parle d’instinct, d’envies et de créativité. Mais si la jeune femme est souvent guidée par son intuition, elle a d’abord pris soin d’acquérir tous les outils nécessaires pour s’offrir une vie professionnelle à son image.

Formée comme il se doit, mais libre comme l’air

Ayant des formations en cuisine, en cuisine du marché et en service et sommellerie, on peut dire que Marie a plusieurs connaissances dans son sac qui lui permettraient d’obtenir des emplois parmi les plus grandes tables gastronomiques. Mais son esprit créatif et sa soif de liberté l’ont poussée naturellement vers l’entrepreneuriat en 2018.

« Marie Papilles », c’est à la fois un jeu de mot avec le prénom Marie-Claude, mais aussi avec le verbe marier : marier les papilles en associant des mets à des cuvées. « Au début, l’idée était surtout de pousser le concept de traiteur et chef à domicile, avec des accords mets et vins », nous raconte la cheffe. Mais assez rapidement est arrivée la pandémie, qui a bousculé la réalité de l’entreprise pour laquelle la proximité était primordiale.

Partager son savoir-faire

Ces deux années au ralenti ont permis à Marie de pousser sa réflexion sur ce qu’elle voulait faire, ce qu’elle voulait offrir aux gens de l’Outaouais. Originaire de Blue Sea dans la Vallée-de-la-Gatineau, elle a pu mettre ses connaissances en œuvre pour les élèves de quelques écoles de la région dans le cadre des Brigades culinaires, un projet de la Tablée des chefs : « J’adore donner des ateliers aux ados. Au début, ils sont réticents et lorsque la recette est terminée, ils sont fiers. La cuisine, c’est très concret et ça permet d’obtenir des résultats positifs très rapidement quand on s’y met. »

L’entreprise offre donc actuellement davantage d’ateliers culinaires, pour des événements privés, des écoles ou des groupes ciblés, mais prend encore des contrats à domicile partout en Outaouais lorsque l’occasion se présente.

Réalités locales et projet d’affaires

Très impliquée au sein de sa communauté, Marie est consciente de la réalité de plusieurs familles de la région qui ont parfois du mal à se nourrir convenablement : « Il y a une part d’éducation à faire, mais il faut aussi être conscients des coûts des aliments qui sont particulièrement élevés. J’aimerais faire ma part et je réfléchis actuellement à un projet, pour lequel on pourrait pour l’instant utiliser le terme générique « soupe populaire », où l’accessibilité à la bouffe abordable serait au cœur de la mission. »

Bien que le côté altruiste soit mis de l’avant, il s’agit bel et bien d’un projet d’affaires pour Marie Papilles, au sein duquel Marie cherche à s’épanouir professionnellement, bien aligné avec ses valeurs et les réalités locales. Le sud de la Vallée-de-la-Gatineau est surtout visé comme lieu de départ pour le projet, mais les possibilités sont nombreuses et toutes les avenues sont considérées pour le moment.

Pour parvenir à son objectif, l’entrepreneure et philanthrope continue de se faire connaître en semant sa joie de vivre et en partageant ses connaissances, souvent bénévolement, comme au Presbytère de Blue Sea où elle prépare des repas à contribution volontaire pour tous les amateurs d’art qui visitent ce lieu, un repère culturel incontournable dans la région. On l’entend également à la Radio CHGA durant l’émission Terminus animée par Sébastien Plouffe et ses chroniques dynamiques et éducatives sont appréciées des auditeurs hebdomadairement.

Vous pouvez consulter le site web de Marie Papilles au mariepapilles.com.

Choisir une entreprise locale a plus d’impact que vous l’imaginez. Ce geste contribue à la communauté à plus grande échelle, à l’essor de l’économie de lOutaouais et du Québec, mais surtout à la préservation de milliers d’emplois de Québécoises et Québécois. Lorsque vous achetez localement, vous redonnez à votre communauté et vous agissez concrètement pour notre collectivité. Que demander de mieux!

Manger local, un choix gagnant — blogue invité Aliments du Québec

Crédit photo : Aliments Québec & Outaouais d’abord
Texte : Aliments Québec

De plus en plus de consommateurs recherchent des aliments qui n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres avant d’arriver à leur table. C’est le cas de Sophie qui nous partage ses trucs pour acheter local. 

« À l’épicerie, je privilégie les produits du Québec. C’est de plus en plus facile de les trouver, même auprès des grandes marques. » Elle reçoit également un panier de fruits et légumes chaque semaine depuis plus de trois ans. Chaque fois, elle ne peut cacher son plaisir de découvrir le contenu. « Les produits sont bons et variés et en plus, ils viennent de ma région natale. »

Les habitudes de consommation de Sophie ont une répercussion économique directe pour les producteurs et les transformateurs. C’est un des avantages de l’achat local, mais ce n’est pas le seul. Voici un tour d’horizon des bienfaits de la consommation de proximité.

Visuel d'Outaouais d'abord donnant des exemples d'actions qui soutiennent les entreprises locales : commander une livraison, donner un avis sur le web ou les médias sociaux, acheter un certificat-cadeau, acheter en ligne, visiter en personne.

Pour l’économie

Manger ce qui est produit ou transformé dans sa région, c’est une façon de soutenir les entreprises et, par conséquent, de dynamiser l’économie locale. Pour satisfaire à la demande, les producteurs et les transformateurs augmentent leur production et créent de nouveaux emplois, ce qui stimule l’activité économique de la région. Même s’il est difficile de quantifier les effets de l’achat local, les retombées sont réelles.

Selon le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, si chaque consommateur achetait pour 30 $ de plus en produits québécois par année, on injecterait un milliard de dollars de plus dans l’économie québécoise en cinq ans.

Photo d'un étalage de légumes frais.

Pour la communauté

En achetant directement auprès du producteur, Sophie apprécie la relation privilégiée qu’elle établit avec lui. « En plus des fruits et légumes, il me fournit de la viande. Je peux ainsi m’informer de ses pratiques en matière délevage. Je sais donc comment sont traités les animaux, un point important pour moi. » Cela renforce son lien de confiance envers son fournisseur. Pour les produits transformés, le plaisir et la satisfaction sont tout aussi présents pour Sophie. Savoir qu’ils ont été pensés, fabriqués et transformés ici ajoute aussi à la fierté de les consommer.

Ce contact direct avec ceux qui nous nourrissent permet également d’influencer l’offre afin d’obtenir une plus grande variété de produits. Cela a une répercussion sur la diversité des cultures, le savoir-faire des agriculteurs et la préservation du patrimoine agricole. Une plus grande variété alimentaire contribue également à la santé de la population.

Adulte et enfant cueillant des fraises ensemble dans un long champ.

Pour l’environnement

Le transport des aliments sur de plus courtes distances permet de réduire les impacts négatifs sur l’environnement. Moins d’émissions de gaz à effet de serre entraîne moins de pollution, ce qui est bénéfique autant pour la santé humaine que pour contrer les changements climatiques. Manger local, cela veut aussi dire moins d’emballages, donc moins de déchets qui se retrouvent dans les sites d’enfouissement. Bref, tout le monde y gagne!

Photo d'étallages de légumes dans un marché extérieur.

Choisir une entreprise locale a plus d’impact que vous l’imaginez. Ce geste contribue à la communauté à plus grande échelle, à l’essor de l’économie de lOutaouais et du Québec, mais surtout à la préservation de milliers d’emplois de Québécoises et Québécois. Lorsque vous achetez localement, vous redonnez à votre communauté et vous agissez concrètement pour notre collectivité. Que demander de mieux!

Miss Marmelades — Focus entrepreneur·es — Produits gourmands et pignon sur rue.

Crédit photo :Miss Marmelades
Texte : Les Filles Infographie pour Outaouais d’abord

Que ce soit en visite chez des amis, lors d’un barbecue estival, dans un lunch au bureau ou sur une table pendant les Fêtes, les produits de Miss Marmelades ont toujours leur place et font des heureux.

Mais la plus heureuse, c’est Kristine Landry, fondatrice et propriétaire de Miss Marmelades, le nom de l’entreprise mais aussi son alter ego. L’histoire commence avec un jardin foisonnant, se transforme en passion pour les gelées, marmelades et conserves, et se poursuit en un projet d’affaires depuis 2011.

Production artisanale et petits lots

Kristine développe des recettes, surtout inspirées de ses propres récoltes. La gamme de produits de Miss Marmelades a beaucoup évolué avec le temps : confitures, gelées et marmelades ont d’abord participé à sa renommée et font partie des musts chez la clientèle, et la sauce barbecue, les moutardes les mélanges d’épices et les vinaigrettes se taillent aussi une place de choix, non seulement sur les tablettes des fournisseurs, mais aussi dans les garde-mangers des foodies. Est-ce que ça vous donne faim? Nous, oui.

Pas moins de 30 fournisseurs à travers le Québec distribuent les contenants griffés Miss Marmelades. Kristine insiste sur le fait que « chaque pot lui passe entre les mains » : la production artisanale et en petits lots est au cœur de la vision d’affaires de l’entrepreneure, qui tient à contrôler les ingrédients et leur fraîcheur. Tout est 100% naturel et ne contient aucun agent de conservation.

L’importance de l’achat local

Outre les points de vente, l’entreprise propose aussi un volet corporatif : les entreprises et organismes de tous genres sont invités à penser « cadeaux gourmands » pour leurs employés, leurs clients ou pour des événements spéciaux.

Kristine propose une sélection de coffrets-cadeaux gourmets 100% Outaouais, prend donc soin de soutenir les producteurs locaux et d’intégrer, en plus de ses propres produits, d’autres trouvailles artisanales de la région, pour le bonheur des destinataires. Kristine est heureuse de constater le succès de ce volet, qui confirme que l’importance de l’achat local est au cœur des préoccupations des entreprises.

Il faut dire que l’entrepreneure est outillée pour mettre en branle ce genre de projet. Ayant travaillé pendant plus de 20 ans en tourisme dans la région et étant co-fondatrice du Marché Vieux-Aylmer, on ressent tout le respect qu’elle porte envers les producteurs, et on comprend l’envie de faire régner un esprit de communauté entre ceux qui vouent leur quotidien à garnir les tablées des gens d’ici.

D’ailleurs, cette ambiance conviviale se répète à quelques reprises durant l’année pour Miss Marmelades, notamment à la Grande Galerie du Musée canadien de l’histoire et au marché de Noël Croquez l’Outaouais aux Promenades Gatineau.

Pignon sur rue

Mais le projet qui a pris le plus de place dernièrement pour Kristine et ses comparses (son conjoint et sa belle-mère!), c’est le déménagement de la cuisine de Miss Marmelades au 170, rue Saint-Antoine à Gatineau.

D’abord avec l’objectif de rendre plus confortable et pratique la production de recettes, l’idée s’est vite transformée en projet de boutique, pour permettre aux gens de venir magasiner en personne, ou encore d’utiliser l’endroit comme point de chute pour des achats faits en ligne.

Bien sûr, on y trouvera majoritairement les produits de Miss Marmelades, mais d’autres entreprises locales partageant la même vision que Kristine auront leur place en boutique. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les gourmands de l’Outaouais urbain, les visiteurs occasionnels et les touristes!

L’ouverture officielle est prévue au courant de l’automne, le temps de peaufiner quelques derniers détails. En attendant, on peut quand même s’y rendre sur rendez-vous, ou comme Kristine aime dire à ses plus fidèles clients, « lorsque sa voiture est là »! Dans le cadre de cette nouvelle étape pour Miss Marmelades, l’équipe d’Outaouais d’abord souhaite à Kristine et son équipe beaucoup de succès!

Choisir une entreprise locale a plus d’impact que vous l’imaginez. Ce geste contribue à la communauté à plus grande échelle, à l’essor de l’économie de lOutaouais et du Québec, mais surtout à la préservation de milliers d’emplois de Québécoises et Québécois. Lorsque vous achetez localement, vous redonnez à votre communauté et vous agissez concrètement pour notre collectivité. Que demander de mieux!

Martin Cousineau : Laser et Artisan — Focus entrepreneur·es — Polyvalent et minutieux

Crédit photo : Martin Cousineau
Texte : Les Filles Infographie pour Outaouais d’abord

« Quand j’étais tout petit, avec des clous, un marteau et des bouts de bois, je construisais déjà des choses qui se pouvaient! » a lancé Martin Cousineau, qui vit aujourd’hui de son talent. Autodidacte à 100 %, le travail du bois n’a que très peu de secrets pour lui et chacun des objets qu’il produit est d’une qualité remarquable.

Machiniste en hydraulique de métier, Martin a toujours trouvé du temps pour travailler le bois dans son sous-sol, aujourd’hui transformé en atelier. C’était, jusqu’à il y a deux ans, une occupation secondaire.

Dans la Vallée-de-la-Gatineau, il était déjà bien connu pour ses poivrières et planches à découper en bois aux aspects complètement uniques. Le gros de ses ventes se faisait dans le temps de Noël, ce qui lui convenait, puisqu’il était occupé tous les jours de la semaine de 7 à 16 h avec son emploi de machiniste.

Poivrière et planche à découper fabriquées par Martin, avec de multiples rayures de bois beiges, brunes et rouges.
La signature de Martin : ses poivrières et planches à découper.

Opportunité d’affaires

En 2019, Martin a voulu agrémenter une de ses créations en bois d’une gravure au laser et s’est aperçu que le service n’était pas disponible à proximité. Il n’en fallut pas plus pour qu’il se mette à lire sur le sujet, assez pour en avoir la piqûre et faire les démarches nécessaires pour obtenir sa propre machine de gravure au laser.

L’achat de celle-ci, d’une valeur de près de 40 000 $, représentait un pari hasardeux, mais Martin a vu en ce projet une opportunité d’affaires en or. Il n’a pas hésité à apprendre tous les rouages de cet imposant objet grâce à une formation avec un professionnel de la gravure à Montréal : « Je suis minutieux et je ne fais rien à moitié. Il n’était pas question que je ne comprenne pas chaque moindre détail du fonctionnement de ma machine! » a lancé celui qui, d’ordinaire, apprend tout par lui-même.

Bac de bois aux bord épais contenant une variété de condiments et une poignée en métal ressemblant à un marteau. Sur les côtés du bac sont gravés au laser les logos du Resto-Pub le Rabaska et de la marque Budweiser.
Un récipient sur mesure fabriqué pour le Resto-Pub le Rabaska de Maniwaki

Succès instantané

À la suite d’une courte période de pratique où il s’amusait à graver des logos ou des citations sur des verres de vin pour ses amis, les demandes se sont mises à entrer, surtout pour des verres à vin gravés à l’effigie de certains commerces ou restaurants. S’en sont suivies des commandes d’étiquettes en cuir, d’étampes et plus encore.

Mais ce qui est génial pour Martin, c’est de pouvoir joindre ses talents d’artisans à la gravure au laser, comme c’était prévu au départ : planches à découper, boules de Noël, porte-clés, boîtes, ouvre-bouteilles et même des urnes funéraires. Le tout en bois, complètement personnalisé et unique, à l’image des demandes de sa clientèle.

Les projets qu’il préfère et dont il est le plus fier jusqu’à présent? La magnifique murale en bois qui se trouve au kiosque touristique de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau à Gracefield (un collage en bois qui représente la portion de l’Outaouais de Low jusqu’à Grand-Remous) et les trophées qu’il a confectionnés pour divers événements : le Rallye Perce-Neige, la Soirée reconnaissance de la MRCVG et le Gala de la Chambre de commerce de Maniwaki et la Vallée-de-la-Gatineau, pour ne nommer que ceux-là.

Se dépasser, c’est de famille!

Le projet d’affaires de Martin Cousineau l’oblige à se dépasser constamment. En bon autodidacte, il doit même se débrouiller en infographie pour certains projets de gravure. Si la machinerie qu’il utilise pour le bois ou pour la gravure brise, il essaie de comprendre le mécanisme par lui-même pour faire les réparations nécessaires : « J’ai choisi d’être mon propre patron pour être le plus autonome possible », a indiqué Martin.

D’ailleurs, sa fille de 10 ans, Charlie, a hérité du côté entrepreneur de son père. Baumes à lèvres, chandelles et bracelets ont entre autres été confectionnés à la main par le duo et sont vendus ponctuellement via les réseaux sociaux. Ces expériences sont un succès à tout coup.

À temps plein

La demande pour des projets de bois ou de gravure a rapidement été si dense que Martin a choisi d’abandonner son emploi de machiniste en 2021. Choix qu’il ne regrette absolument pas, puisqu’il peut désormais passer le plus clair de son temps dans son propre atelier. Cela lui permet également d’élargir son marché, notamment jusqu’en Abitibi et en Outaouais urbain.

Prendre de l’expansion fait effectivement partie de ses objectifs à court terme. Grâce à un futur site Web transactionnel, il pourra mieux gérer ses commandes et ses stocks, ce qui lui permettra aussi de passer plus de temps à la production plutôt qu’à la paperasse. Puisqu’il aime le contact avec la clientèle, il projette de participer à davantage de marchés de Noël, dont celui du Musée de l’histoire.

Martin souhaite aussi s’associer à des entreprises du domaine de l’événementiel afin de produire des items personnalisés pour des événements de tous genres : mariages, fêtes, galas, soirées. Il faut dire que les possibilités de projets sont infinies et que l’entrepreneur est toujours ouvert à la nouveauté!

Pour mieux découvrir Martin Cousineau ou pour passer une commande, on peut se rendre sur Facebook : Martin Cousineau Laser.

Murale en bois avec la forme de la MRC Vallée-de-la-Gatineau, comportant plusieurs noms d'agglomérations et photos de lieux.
La murale en bois collé représentant la MRCVG au kiosque touristique de Gracefield.

Choisir une entreprise locale a plus d’impact que vous l’imaginez. Ce geste contribue à la communauté à plus grande échelle, à l’essor de l’économie de lOutaouais et du Québec, mais surtout à la préservation de milliers d’emplois de Québécoises et Québécois. Lorsque vous achetez localement, vous redonnez à votre communauté et vous agissez concrètement pour notre collectivité. Que demander de mieux!

PrixExclusif.ca — Focus entrepreneur·es — Le jeu qui encourage l’achat local

Crédit photo : PrixExclusif.ca
Texte : Les Filles Infographie pour Outaouais d’abord

Que diriez-vous d’une plateforme Web où vous pouvez obtenir une réduction de 80 %?

Et si votre participation permettait de soutenir les entreprises locales… est-ce que cela vous intéresserait encore plus?

À la découverte des entreprises d’ici

William Ameni est le concepteur et développeur de PrixExclusif.ca, une place de marché innovante qui combine le jeu et le shopping en ligne pour mettre de l’avant les entreprises de la région. Ce concept en ligne est défini comme une expérience d’achat hybride.

Photo de William Ameni, fondateur de PrixExclusif.ca, avec le logo de la compagnie en bas de l'image.

Le site Web suggère deux étapes : premièrement, il vous intrigue en offrant la possibilité de gagner 80 % de rabais sur une variété de produits dans l’onglet « Prix exclusif – 80 % ». Lorsque vous sélectionnez l’article de votre choix, vous remarquerez une rangée de sièges parmi lesquels l’un d’entre eux cache le rabais de 80 %. Le jeu Prix exclusif est inspiré de concepts télévisuels où des surprises se retrouvent sous les sièges de l’audience. En identifiant ce siège, vous obtenez le prix exclusif, signifiant que vous ne payez que 20 % de la valeur de l’article. L’achat de crédits est requis pour y participer : chaque sélection de sièges coûte un certain nombre de crédits.

La deuxième étape intervient lorsque le siège cachant le 80 % de rabais n’est pas identifié. Les crédits que vous avez utilisés pour participer se transforment en points dans l’onglet « Achat local ».  Dans cette section, vous trouverez des entreprises locales renommées telles que Provigo, Café Cognac, Hôtel Château Cartier, et vous ferez certainement des découvertes, comme GaufreN’Go, les Moulins Lafayette, Fogo, etc.

Vos points sont directement appliqués aux offres de chaque commerçant. Ainsi, lorsque vous avez 10 points sur votre compte, vous bénéficiez d’une réduction de 10 $ lors de votre achat.

« Chez PrixExclusif.ca, nous nous engageons à soutenir les entreprises locales, sans causer de perte aux consommateurs ni les contraindre à des achats impulsifs. Notre philosophie repose sur le principe que nos membres et partenaires soient gagnants. Chaque acteur gagne à différents degrés, mais personne ne doit perdre », insiste M. Ameni.

C’est en s’inspirant des services d’abonnement populaires tels que Netflix, Amazon Prime et autres que William a décidé de créer une formule récurrente en proposant un forfait mensuel de 10 $ en échange de 10 crédits.

Capture d'écran du site web de Prix Exclusif avec plusieurs entreprises locales accessibles sur la plateforme.

Messages aux entreprises d’ici

Aujourd’hui, l’entrepreneur William Ameni est en pleine campagne de séduction auprès d’entreprises de tous genres pour qu’elles adhèrent à son concept. Il n’y a aucuns frais pour joindre la plateforme : « Bien que nous ayons travaillé sur ce projet depuis un certain temps, le site Web est en ligne depuis moins d’un mois. Nous invitons les entreprises de toutes sortes (esthétique, divertissements, réparations, etc.) à communiquer avec nous et à rejoindre la plateforme. »

Il faut dire que le projet PrixExclusif.ca représente quelque chose de complètement nouveau pour les entreprises d’ici. L’adhésion des commerçants nécessite bien peu de responsabilités, sinon une demande d’information en cliquant sur le lien suivant : « Au final, il s’agit d’un nouveau concept de fidélisation qui requiert de l’éducation. »

Acheter local autrement!

Publicité web de Prix Exclusif.

William Ameni est un entrepreneur dans l’âme. Son passé dans une entreprise axée sur la surenchère l’a beaucoup inspiré à lancer son propre projet. Plusieurs points distinguent PrixExclusif.ca des autres plateformes : on y trouve des expériences, des services, et articles tangibles, les chances de gagner 80 % de rabais sont 1 sur 10, on peut jouer seul ou en groupe, perdre est inexistant et on découvre les compagnies locales!

À force de discuter avec l’entrepreneur, on comprend que même si la plateforme est prête à être utilisée, plusieurs changements se feront prochainement, à commencer éminemment par l’ajout de commerces variés : esthétique, alimentation, automobile, services, pharmacie, etc.

Pour l’instant, ce sont surtout des entreprises de l’Outaouais urbain qui figurent sur la plateforme, mais l’objectif de William est que son offre rejoigne des commerçants de partout : « L’idéal serait que l’urbain découvre le rural, et que le rural découvre l’urbain : qu’on découvre des coins de notre propre région grâce à la récurrence. » Faire des trouvailles parmi les entreprises toutes plus uniques les unes que les autres, c’est la mission de Prixexclusif.ca.

Le premier objectif pour William Ameni est que son projet atteigne les 10 000 utilisateurs. Cette réalisation permettra au visionnaire d’optimiser la plateforme. Mais lorsqu’on lui demande quelles sont les avancées souhaitées, il reste plutôt discret. Parlerait-on d’une application mobile, entre autres? Ça reste à suivre!

En attendant, expérimentez l’achat hybride : explorez les offres, découvrez des entreprises, cliquez sur le siège de votre choix et, qui sait, vous gagnerez peut-être votre Prix Exclusif!

Choisir une entreprise locale a plus d’impact que vous l’imaginez. Ce geste contribue à la communauté à plus grande échelle, à l’essor de l’économie de lOutaouais et du Québec, mais surtout à la préservation de milliers d’emplois de Québécoises et Québécois. Lorsque vous achetez localement, vous redonnez à votre communauté et vous agissez concrètement pour notre collectivité. Que demander de mieux!

Branches d’Or — Focus entrepreneur·es — Des huiles essentielles naturelles et biologiques produites en Outaouais

Crédit photo : Branches d’Or
Texte : Les Filles Infographie pour Outaouais d’abord

Branches d’Or est une entreprise découlant de la Pépinière de Messines, opérant dans le domaine agroforestier et existant depuis 1984.

Le propriétaire, Denis Côté, ingénieur forestier de métier, a su exploiter au maximum le potentiel des forêts de la région en développant une gamme de produits issue de la matière première sur place : des plantes et résineux, qui possèdent tous une foule de caractéristiques intéressantes pour la transformation. Le slogan de Branches d’Or? « Nos forêts, source de votre santé. »

Une affaire de famille

Si à la base Denis Côté et sa femme Pauline Rowell possèdent les ressources, leur fils Adrien n’a pas hésité à embarquer à pied joints dans l’aventure, à titre officiel de technicien agricole, formé en bonne et due forme. Sa conjointe Marie-Ève Lyrette joue également un rôle dans l’entreprise, surtout pour la mise en marché et le développement de l’image commerciale. Leur fille, Isabelle, aide aussi ses parents pour la transformation et le développement de nouveaux produits. Tout le monde met la main à la pâte!

Tous excellents dans leur volet respectif, ils sont aussi devenus, par la force des choses, des transformateurs autodidactes rigoureux.

Produits de Branches d’Or à La Boutique du Sommet, située au 261, route 105, à Messines.

Un monde de possibilités

Une panoplie de produits a été développée par la famille Côté-Rowell, afin de partager aux consommateurs son amour pour la forêt. Chaque item est bien évidemment naturel et créé avec le souci de la santé des consommateurs.

On connaît les assainisseurs d’air populaires, sous forme de bouteille avec pulvérisateur, dont on se sert pour changer l’odeur dans une pièce. Branches d’Or a utilisé notamment l’épinette blanche, le pin blanc et le pin gris pour produire leurs propres brumisateurs, qui peuvent servir de parfum d’ambiance et qui ont chacun leurs vertus, comme par exemple l’amélioration du sommeil.

Des produits nettoyants et de soins corporels sont également développés par l’entreprise, comme des déodorants, du gel douche, du bain moussant, du savon et du rince-bouche, tous pensés de façon à ce que l’essence la plus efficace soit mise de l’avant.

Par exemple, pour le déodorant sans aluminium, les huiles essentielles de pin blanc et rouge ont été sélectionnées pour leur odeur fraîche. Du déodorant produit en Outaouais, au nord de Gatineau! Assez cool, non?

La collection Liberté en forêt, comprenant un savon, un gel douche, une eau florale et une crème.

La vedette

L’élément central de Branches d’Or est sans contredit l’huile essentielle, parce qu’elle représente la base de toute la gamme nommée précédemment. Branches d’Or est le seul producteur d’huiles essentielles naturelles à 100 % et certifiées biologiques en Outaouais.

Douze variétés sont élaborées en format classique de 15 millilitres : cèdre blanc, épinette blanche, pin blanc, pin gris, pin rouge, pin sylvestre, sapin baumier, épinette noire, épinette blanche, épinette de Norvège, mélèze et pruche. On peut s’attendre à des odeurs vraiment très agréables et racées : typique de ce qui pousse ici, chez-nous, en Outaouais.

Leurs propriétés, bienfaits et utilisations sont détaillées sur le site Web de l’entreprise, branchesdor.com, où des capsules vidéo informatives sont également disponibles pour ceux qui ont envie d’en savoir plus.

Diversification de l’offre : La Boutique du Sommet

Si Branches d’Or est une division de la Pépinière de Messines, l’entité possède aussi, sur ses terres, trois autres volets : la production agricole de fruits et légumes (les Fruits du Sommet), un terrain de golf (Le Sommet) et une boutique où sont vendus les fruits du travail de Denis, Pauline, Adrien, Marie-Ève et leurs employés, la Boutique du Sommet, ouverte à l’année sur la route 105 à la hauteur de Messines.

L’espace a ouvert ses portes en 2019. On peut retrouver sur ses tablettes la gamme complète de produits de Branches d’Or, en plus de fruits et légumes frais en saison et de produits alimentaires en découlant : vinaigres, gelées, moutardes, tisanes, sirops… de tout pour satisfaire les locavores de la région et venant d’ailleurs, puisque 7000 voitures par jour passent devant la boutique. Autant de soin et de passion sont mis à profit dans l’offre alimentaire que dans les huiles essentielles et leurs dérivés.

Un joyau touristique

Décidément, chacune des divisions de l’entreprise correspond au désir de Denis Côté de profiter des ressources disponibles, le tout en tenant compte des normes d’aménagement forestier et du développement durable.

Chaque décision d’affaires depuis l’implantation de Branches d’Or en 2015 est prise afin que l’entreprise se positionne favorablement parmi les géants de l’agrotourisme : pensons à la Maison Lavande, notamment, qui représente un modèle inspirant pour la famille, œuvrant dans un milieu comparable.

La Vallée-de-la-Gatineau et l’Outaouais comptent, en Branches d’Or, un joyau touristique unique qui vaut le détour!

Choisir une entreprise locale a plus d’impact que vous l’imaginez. Ce geste contribue à la communauté à plus grande échelle, à l’essor de l’économie de lOutaouais et du Québec, mais surtout à la préservation de milliers d’emplois de Québécoises et Québécois. Lorsque vous achetez localement, vous redonnez à votre communauté et vous agissez concrètement pour notre collectivité. Que demander de mieux!