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Une histoire entrepreneuriale à succès comme nous les aimons

Contenu : Outaouais d’abord

Crédit Photo : Tovar Image

Comme le titre l’indique, nous avons tous un faible pour les histoires entrepreneuriales à succès. Nous aimons les lire, les voir au cinéma ou encore les partager sur les réseaux sociaux. Elles nous fascinent davantage lorsqu’elles se déroulent près de chez nous. En Outaouais, nous avons vu fleurir de belles entreprises comme La Trappe à Fromage, Rochef ou le Groupe Portobello, pour n’en nommer que quelques-unes. Vient s’ajouter à cette liste Shop moi ça, fondée en 2018 et qui vend maintenant ses produits partout au Québec.

L’entreprise dirigée par Lissa et Roxanne Moore ne cesse de croître, tant et si bien que les deux entrepreneures ont pris la décision de déplacer leurs activités dans un local commercial, et ce en pleine pandémie de COVID-19.

Celles qui ont le vent dans les voiles ont éprouvé un réel sentiment de réussite lorsqu’elles se sont installées sur le boulevard St-René Est, à Gatineau.

« Notre déménagement, qui s’est fait en juin 2021, a marqué un point culminant dans notre parcours entrepreneurial. Depuis trois ans, les activités de Shop moi ça prenaient place dans le sous-sol résidentiel. Cette transition nous a vraiment permis de décoller, comme on dit. Nous étions bel et bien au courant du fait que notre entreprise avait un bon potentiel, mais ce déménagement nous a vraiment permis de faire un pas de géant. Lorsque nos activités s’effectuaient à domicile, il était difficile pour nous d’accepter des contrats corporatifs », a expliqué la fondatrice et actionnaire de Shop moi ça, Lissa Moore.

L’entreprise qui se spécialise dans la confection de boîtes cadeaux thématiques de produits locaux est maintenant connue partout au Québec, en Ontario et même dans les Prairies. Vous trouverez plus de détails à ce sujet, un peu plus loin dans cet article.

Du nouveau dans l’équipe

En parlant de vent dans les voiles, ce déménagement a permis aux sœurs entrepreneures d’accueillir une nouvelle actionnaire au sein de l’équipe : Frédérique Canuel. 

« Frédérique est une stratège numérique qui habite la magnifique ville de Québec. Elle a rejoint notre équipe en septembre. Elle nous appuie grandement dans l’élaboration et la mise en œuvre de nos stratégies marketing, dans le but d’optimiser notre visibilité à travers la province », a ajouté Lissa.

Le nouvel espace leur a également permis de procéder à l’embauche de deux ressources à temps partiel afin d’appuyer les activités en atelier. 

Conciliation travail-famille

En plus de leur permettre d’augmenter leurs chiffres d’affaires, ce déménagement a permis aux entrepreneures de miser sur une meilleure conciliation travail-famille.

« Nous avons maintenant des horaires stables. Nous pouvons laisser notre ordinateur à l’atelier, et cela nous permet d’avoir plus de temps de qualité avec nos enfants et nos conjoints. Auparavant, l’atelier n’était pas très loin et cela nous incitait à travailler en soirée et même durant les fins de semaine. Cet atelier commercial change toute la donne. Nous profitons mieux des moments avec nos proches », a précisé l’actionnaire de Shop moi ça.

Lors de notre discussion téléphonique, nous avons demandé à Lissa quel conseil elle donnerait à un jeune entrepreneur qui souhaite propulser ses activités et quitter son sous-sol pour installer son entreprise dans un local commercial.

« Mon conseil serait de ne pas trop attendre. L’idée de déménager est souvent liée à un stress financier, mais s’il s’agit d’un risque calculé, tout va bien se passer. De notre côté, le déménagement nous a vraiment permis de mieux nous ancrer dans notre entreprise. Faites-le, n’hésitez pas trop », a-t-elle affirmé.

Partout au Québec

Lors de nos dernières conversations, Lissa Moore nous mentionnait que les activités de Shop moi ça s’étalaient progressivement dans les différentes régions du Québec et plus seulement en Outaouais. 

À présent, l’entreprise de l’Outaouais vend ses produits au-delà de la Belle Province et même jusqu’aux abords de l’océan Pacifique.

« Shop moi ça est désormais une entreprise décentralisée au Québec. Nous livrons quotidiennement dans toutes les régions ; nous y sommes de plus en plus connues. Nous envoyons même nos produits en Alberta et en Colombie-Britannique. Nous avons dû miser sur la traduction de nos outils promotionnels et de notre site web, dans le but de mieux courtiser différentes clientèles. Toutefois, il est important de mentionner que nous priorisons toujours les produits locaux, dans le but de faire rayonner les entreprises d’ici », a indiqué la jeune femme d’affaires.

Fiers partenaires locaux

Le programme Fiers partenaires locaux a par ailleurs permis aux deux jeunes entrepreneures de remarquer un soutien énorme de la part de la communauté de l’Outaouais.

« D’avoir été nommées pour ce programme nous a vraiment permis de confirmer que nous sommes à la bonne place, que nous sommes appuyées dans nos démarches et que notre région est derrière nous. C’est un très beau cadeau », a-t-elle ajouté.

Lissa Moore mentionne que l’importance de l’achat local se fait toujours sentir dans la région 07 et que les entrepreneurs locaux sont de plus en plus créatifs pour ainsi compétitionner avec les grands de ce monde et les multinationales. Cette dernière indique également qu’un programme comme Fiers partenaires locaux leur permet de découvrir davantage de produits locaux et hyperlocaux.

La lumière au bout du tunnel

Alors que la pandémie semble tirer à sa fin, ou du moins que les mesures s’allègent, Lissa Moore souhaite rappeler à tous les gens de l’Outaouais l’importance de consommer des produits d’ici et de soutenir nos entrepreneurs locaux en tout temps.

« Nous avons tendance à oublier rapidement, et c’est dans la nature humaine. L’achat local est une habitude de consommation qui se développe et qui doit être “nourrie”. Il est important de se rappeler que chaque petite action a un impact. Ces actions ont souvent même de plus grandes répercussions que nous le croyons. Elles améliorent le quotidien de nos entrepreneurs d’ici et leur permettent de réaliser leur rêve entrepreneurial. Soutenons nos entrepreneurs en tout temps », a-t-elle rappelé.

Et pour le futur ?

2021 fut l’année des grands changements pour Lissa et Roxanne Moore : un nouveau local, de nouveaux employés et une nouvelle partenaire d’affaires. Que reste-t-il donc à cocher sur leur « bucketlist » entrepreneuriale ?

« L’année 2022 nous réserve plusieurs projets qui nous permettront d’offrir un plus grand éventail de produits dans nos boîtes et de tenir un plus gros inventaire. Nous avons la tête pleine d’idées. Nous souhaitons d’ailleurs multiplier nos activités dans les autres provinces et nous ne manquons pas de motivation », a ajouté l’entrepreneure.

À la fin de notre conversation, nous avons demandé à Lissa quelles étaient les boîtes du moment… histoire de bien guider nos achats, avouons-le.

Cette dernière a précisé que la nouvelle boîte Érable est très appréciée. Elle ajoute ensuite que la boîte Cinéma maison, pour passer une belle soirée Netflix connaît également une grande popularité.

L’équipe d’Outaouais d’abord vous invite à découvrir les différentes boîtes cadeaux de Shop moi ça, l’entreprise du mois d’avril du programme Fiers partenaires locaux, présenté par Service Sinistre Outaouais et le 104.7 Outaouais.


Alternatives locales au traditionnel chocolat de Pâques.

Contenu : Outaouais d’abord

Crédit Photo : Boutiques citées dans l’article.

Pâques est une fête amusante pour les petits comme pour les grands, parce qu’elle symbolise un long week-end, l’arrivée du printemps. C’est aussi une fête colorée ; et on y mange généralement beaucoup de bonne bouffe… et de chocolat !

Ce dernier point est super, mais peut-être moins pour les parents qui doivent gérer les attentes chocolatées des plus petits ! Petite, je me souviens de la dizaine de moules en chocolat que je recevais chaque année à Pâques… Mes parents finissaient toujours par en congeler et nous mangions de la fondue au chocolat toute l’année !

Nous vous présentons quelques-uns de nos coups de cœur à découvrir  (qui durent plus qu’une bouchée!!)

Sac de minis bombes de bain – Banane et baies

Dans le thème du bain, j’aimerais vous faire découvrir Saponaria. De nombreux produits sont fabriqués dans l’atelier : bombes de bain, savons, sels de bain, chandelles, huiles, lait de bain, shampoing, et bien d’autres encore.

Pour Pâques, ces bombes de bain rendront le bain très amusant. Chaque sac contient 5 minis bombes de bain aux parfums amusants de banane et de baies juteuses.

Fabriquée avec du sel d’Epsom, de l’huile de pépins de raisin et l’argile de kaolin blanc, elle laissera la peau douce et hydratée tout en apaisant les muscles fatigués. 100% végétalien. Produits Saponaria disponibles ici

Les chouchous à cheveux

Colorés, festifs, doux et vraiment mignons, les chouchous à cheveux de Ficelles et bagatelles sont disponibles en taille enfant et adulte. Les petites filles les trouvent toujours très jolis. De plus, vous pourriez même faire un twinning avec votre enfant. On adore le duo boucle d’oreille et chouchou.

Le plus doux des lapins…

Ce doudou lapinou est un compère parfait comme premier doudou !

Facile à tenir pour les petites mains, tendre et soyeux, c’est un doudou Papoum Papoum bienveillant qui aime câliner, consoler et amuser. Il se laissera mâchouiller sans rouspéter !

Ce jouet naturel est fait de soyeux velours de bambou et sa tête est bourrée de polyester recyclé : un compromis écologique et si doux sur la joue ! Vous pouvez trouver ces magnifiques petites créations ici.

Les Tulipes, symboles du printemps et de Pâques

L’artiste locale Sophie Perreault, PERO est fière ambassadrice de l’Outaouais. Elle peint de magnifiques tulipes sur plusieurs pièces uniques.

Cette collection éphémère est disponible uniquement au mois d’avril et début mai. Durant cette période, vous aurez la chance de vous procurer une création portant cette fleur, symbole de paix, de douceur et de renouveau.

Une Boîte-surprise

La boutique Shop Moi Ça propose de belles boîtes cadeaux. Pour Pâques, les propriétaires de cette entreprise vous ont concocté un ensemble rempli de surprises pour créer de beaux souvenirs lors de cette journée.

Elles ont en effet rassemblé plusieurs belles entreprises d’ici afin de créer cet ensemble qui a de quoi plaire aux petits et aux grands (Idéal pour les 8 ans et moins). Croyez-nous (et nos minis), ils vont ADORER !

Des activités, des gourmandises et une surprise qui sera révélée seulement lors de l’ouverture de la boîte sont au rendez-vous ! Offrez l’ensemble de Pâques et encouragez les entreprises locales !

Offrir la lecture en cadeau

Aujourd’hui, lapins et poules ont rejoint les œufs dans l’imagerie de Pâques et peuplent les jolies histoires qu’on raconte aux enfants. Il y a tellement de beaux livres à la portée de tous les budgets.

Nous vous invitons à visiter votre librairie locale pour d’excellentes suggestions.

Des fleurs! Des plantes! Une jardinière ou des fines herbes!

Célébrez la fête de Pâques avec de belles fleurs livrées par un fleuriste local. Que ce soit un bouquet de fleurs saisonnières présenté dans un vase ou un arrangement unique et créatif, il est certain qu’il saura vous plaire. Les plantes les plus populaires en cette saison sont le Lys de Pâques, les bulbes de tulipes ou d’hyacinthe et les petits rosiers. On dit même que certains cactus de Pâques offriront le plus beau des spectacles à ce temps de l’année.

On peut également se rendre dans une pépinière puisque, d’ici quelques semaines, certaines plantes pourront déjà être plantées en terre. Les fleurs constituent également le cadeau idéal à faire livrer à une personne qui vous est chère et que vous ne verrez peut-être pas lors des vacances de Pâques. Il ne vous reste plus qu’à choisir le bouquet qui lui fera le plus plaisir !

J’espère que ces quelques suggestions vous inspireront pour une chasse aux cocos. L’Outaouais regorge d’entreprises uniques et d’entrepreneurs créatifs. Encouragez l’achat local et vous aurez certainement un cadeau des plus doux à offrir.


Ohra Créations : un fabricant de chandelles haut de gamme, originales, abordables et écoresponsables

Contenu : Outaouais d’abord et Ohra Créations

Crédit Photo : Ohra Créations et Place des Marchands et Artisans de l’Outaouais

La créatrice qui se cache derrière les chandelles :

Danika McAllister est née et a grandi à Gatineau, ainsi que dans la Petite-Nation. Après ses études secondaires, elle a eu envie de découvrir autres choses. Elle a voyagé et vécu dans d’autres régions canadiennes, mais sa famille lui manquait énormément.

Elle est donc revenue en Outaouais pour bâtir sa vie, près des siens, dans notre belle région.

Désirant devenir propriétaire, et avec le coût de la vie qui ne cessait d’augmenter, elle a toujours dû jongler avec deux emplois. Un emploi principal en administration et un emploi de serveuse les weekends pour « arrondir les fins de mois » et économiser pour sa future maison.

Danika a toujours eu un sens créatif très développé et après avoir travaillé 6-7 jours par semaine pendant de nombreuses années, elle a eu envie d’utiliser ses talents pour développer une entreprise qui remplacerait son 2e emploi tout en lui apportant plus de passion et de temps libre !

Danika s’exclame : « Clairement, je ne savais pas dans quoi je m’embarquais haha ».

Passion & passionnée

« J’ai certainement retrouvé la passion, mais le temps libre semble être un souvenir lointain. Du développement et design des produits, à la fabrication, aux photos et descriptions, en passant par la comptabilité, la gestion du site web, les réseaux sociaux, le service à la clientèle, les marchés locaux et les livraisons, mon support à chapeaux est certainement bien rempli. »

Par chance, Danika peut compter sur le soutien de sa famille et de son merveilleux conjoint qui la supportent dans la poursuite de ce rêve. Elle bénéficie également de l’appui d’une collaboratrice exceptionnelle et hilarante avec qui elle peut lâcher son fou et parler « business ». Elle fait référence à la créatrice de Petit Bouton Rose, une entreprise de Chénéville qui crée des vêtements et autres produits personnalisés originaux et remplis d’humour.

« Ensemble, nous avons développé deux collections de chandelles personnalisées. Chacune d’entre elles porte un message humoristique ou une citation. Ma collaboratrice et moi nous encourageons l’une l’autre, nous nous partageons nos trucs et nos victoires. Aussi, nous avons déjà de nouveaux projets en cours d’élaboration pour 2022 ! »

Danika se décrit comme introvertie. « En ce qui me concerne, vous ne verrez pas ma binette dans les photos du site web ou sur les réseaux sociaux. »

En revanche, elle a toujours beaucoup de plaisir à rencontrer les gens lors des nombreux marchés locaux auxquels elle participe, la plupart organisés par Place des marchands et Artisans de l’Outaouais.

En quoi les chandelles de Ohra Creations sortent-elles de l’ordinaire ?

Danika nous raconte : «C’est après des mois de recherche et de tests que je suis parvenue à la combinaison parfaite de matériaux. En commençant par la base, une cire de coco et de soja produite au Canada, 100 % d’origine végétale, durable et renouvelable, sans résidus de pesticides et d’herbicides, sans OGM, non testée sur les animaux et sans produits pétroliers. »

Pourquoi coco et soja ? Le coco est l’ingrédient magique qui donne un aspect lisse à la cire et permet une diffusion supérieure de l’odeur. Cependant, seule, la cire de coco fond rapidement à basse température et est très dispendieuse. On ajoute donc la cire de soja, pour venir augmenter la température à laquelle la cire fond, permettant ainsi d’expédier les chandelles par la poste en été et également de réduire les coûts de fabrication.

Ensuite, la fragrance est ajoutée à la bougie. Les parfums qu’utilise Danika ne contiennent aucun parabène ni phtalate et sont conçus à base d’huiles essentielles pures et de fragrances fines. Le résultat : des odeurs originales, uniques et qui embaument la maison de leur merveilleux parfum.

L’expérience n’est pas seulement olfactive chez Créations Ohra : toutes les chandelles proposées sont munies d’une ou plusieurs mèches en bois crépitantes. La large flamme vacillante et le son crépitant rappellent un feu de foyer et sont si apaisants… les essayer c’est vraiment les adopter ! Les mèches en bois utilisées sont fabriquées à partir de bois certifié FSC. En plus, Danika a choisi un fournisseur qui, pour chaque commande passée, fait planter un arbre.

C’est aussi l’intention donnée à la création qui rend chacune des chandelles aussi uniques que chacun de ses utilisateurs. Que ce soit les pierres et les cristaux, les pétales de fleurs biologiques, les couleurs et les styles variés, ou les arômes sélectionnés pour évoquer certains souvenirs ou émotions, les chandelles vous offrent bien plus qu’un parfum agréable ; elles apportent une énergie, créent une ambiance et vous font vivre une expérience unique !

De 18 à plus de 120 produits en 1 an, on installe un cadenas sur la voûte à idées.

Sur le site internet, vous pouvez également retrouver des coffrets cadeaux, des cubes de cire, des accessoires pour l’entretien des chandelles, des pochettes de lavande, des sous-verres en macramé et des options pour les événements et les cadeaux corporatifs.

Danika nous explique : « Plusieurs nouveaux produits, projets et collaborations sont en branle et je suis plus qu’excitée de voir ce que l’avenir nous réserve ! »

Un jour…

Parmi ses projets à long terme, Danika aimerait ouvrir une boutique physique, ici en Outaouais, pour y vendre les produits Ohra Creations et d’autres produits locaux, mais également pour y offrir des ateliers de confection de chandelles et plus encore !

En attendant, vous pouvez retrouver tous les produits sur www.ohracreations.com et également suivre l’évolution et les péripéties de Ohra Creations sur Facebook ou Instagram.


Le temps des sucres en Outaouais

Contenu : Outaouais d’abord

Crédit Photo : Outaouais d’abord

Les journées s’allongent et sont de plus en plus chaudes. Nous commençons même à voir réapparaître des parcelles de gazon lorsque nous nous pointons le nez à l’extérieur. Bientôt, les bourgeons pousseront au bout des branches… Tout ceci est signe de renouveau. C’est également le signe que le temps des sucres est arrivé, au grand bonheur de nombreux résidents de l’Outaouais.

Vous avez été privé de visites à la cabane à sucre depuis près de 2 ans et avouez-le, vous aviez très hâte qu’elles ouvrent à nouveau leurs portes pour la saison de 2022 !

Une journée à la cabane à sucre, ce sont de nombreux sourires, du bon temps passé en famille ou entre amis, un savoir-faire qui se transmet de génération en génération, mais aussi une dégustation de délicieux produits locaux de l’érable qui valent leur pesant d’or partout dans le monde.

Et dans le cadre de la saison des sucres qui s’amorce présentement, nous avons un conseil pour vous : faites vos réservations dès maintenant ! Nombreux sont ceux qui ne rateront pas l’occasion de téléphoner à leur érablière de proximité pour s’assurer une place sur un de ces fameux longs bancs de bois traditionnels que nous trouvons partout en Outaouais.

Ah, et conseil numéro deux : lors de votre festin, gardez-vous un peu de place pour la tire sur neige !

Des heures de plaisir

En plus de vous permettre de soutenir des entrepreneurs d’ici qui offrent des produits 100 % locaux, une visite à la cabane à sucre est toujours divertissante et vous permettra également de vous rapprocher de la nature.

Parce que, disons-le, personne ne s’y rend uniquement pour bruncher ; chacun souhaite vivre l’expérience complète.

Que ce soit en famille ou entre amis, une journée à l’érablière est synonyme de promenade en traîneau tiré par des chevaux, de balade sur les sentiers pédestres, d’ambiance festive, de musique entraînante, de cours d’histoire 101 sur la transformation de l’eau d’érable et des rires assurés.

Une richesse d’ici 

Les cabanes à sucre de l’Outaouais et de partout au Québec offrent une multitude de produits locaux et de nombreux produits transformés sur place.

Quoi de mieux qu’une soupe aux pois, des fèves au lard, des cretons, des oreilles de crisse, une omelette, du jambon, de la tourtière, des betteraves marinées et de délicieuses crêpes ? Vous en avez l’eau à la bouche, et vous êtes sur le point de composer le numéro de téléphone de votre cabane à sucre préférée, n’est-ce pas ?

D’ailleurs, les produits de l’érable de l’Outaouais et de partout en province sont exportés dans plus de soixante pays, notamment en Allemagne, au Japon, en Inde, au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Argentine. 

Vos producteurs acéricoles préférés assurent plus de 72 % de la production mondiale de sirop d’érable. Il est donc important de les soutenir en grand nombre en mars, en avril ou peu importe le temps de l’année.

L’érable sous toutes ses formes

Lors de votre ou vos prochaines visites (parce que rien ne vous empêche d’y aller plus d’une fois par saison), n’oubliez pas de faire vos provisions de produits de l’érable pour les 364 jours qui suivront. 

Nombreux sont les producteurs acéricoles qui vendent désormais des produits transformés tous aussi délicieux les uns que les autres comme le beurre d’érable, le sucre d’érable, le sucre à râper, les flocons d’érable, l’eau d’érable et évidemment la tire d’érable ! 

Intégrez ensuite ces produits à différents types de recettes comme en vinaigrette, en marinade, dans un bonpotage ou dans un mijoté que vous pourrez consommer tout au long de l’année.

Ma cabane à la maison

Et si le temps vous manque ou que vous n’arrivez pas à obtenir une réservation en salle à manger, optez pour une boîte Ma Cabane à la Maison qui vous permettra de profiter d’un repas traditionnel de cabane à sucre dans le confort de votre domicile.

Cette initiative a été lancée en 2021 par l’Association des cabanes à sucre du Québec, en partenariat avec Métro, alors que les érablières du Québec n’étaient pas en mesure d’ouvrir leurs portes en raison de la pandémie mondiale de COVID-19.

Cette année, cinq cabanes à sucre de l’Outaouais participent à l’initiative, soient la Sucrerie du Terroir, l’Érablière de Chelsea, le Domaine de l’Ange-Gardien, l’Érablière St-Germain et l’Érablière J.B. Caron.

Pour obtenir votre boîte, rendez-vous sur le site Ma Cabane à la Maison et entrez votre géolocalisation. Choisissez ensuite une cabane à sucre de l’Outaouais et le menu désiré. Vous serez alors redirigé vers l’étape de paiement pour finalement choisir entre le service de livraison à domicile ou de cueillette dans une succursale Métro.

Vous recevrez ensuite votre boîte-repas remplie de produits locaux emballés sous vide à la date demandée.

Boîtes Outaouais d’abord

Si vous souhaitez profiter au maximum du temps des sucres et découvrir diverses créations de producteurs acéricoles de l’Outaouais du même coup, procurez-vous une boîte Douceurs à l’érable d’Outaouais d’abord.

Cette boîte comprend du caramel à l’érable du Domaine de l’Ange Gardien, une bouteille de sirop érable de 500 ml du Jardin des Érables, du beurre d’érable et des pommes caramélisées de La Coulée Sucrée, un mélange à crêpes de La Mesure-marché en vrac, de la gelée à l’érable de La Paysannerie, du thé noir à l’érable de Maison de thé CHA YI et du maïs soufflé à l’érable de la Sucrerie des Jaseurs.

Vous serez en mesure de vous procurer le tout sur le site du Marché de l’Outaouais.

C’est maintenant le temps de vous sucrer le bec, comme on dit. L’Outaouais compte plus d’une douzaine de cabanes à sucre à découvrir. Faites vos réservations aujourd’hui pour profiter du temps des sucres en dégustant de succulents produits locaux de l’érable. 

Voici une liste des différentes cabanes à sucre se situant sur le territoire de l’Outaouais.

DOMAINE DE L’ANGE-GARDIEN

Région : Outaouais

Adresse : 1031 chemin Pierre-Laporte, L’Ange-Gardien

Téléphone : 819 281-0299

Courriel : domaineangegardien@gmail.com

Site Internet : www.domaineangegardien.com

ÉRABLIÈRE J.B. CARON

Région : Outaouais

Adresse : 581 chemin Point-Comfort, Gracefield 

Téléphone : 819 463-0116

Courriel : erablierejbcaron@hotmail.com

Site Internet : www.erablierejbcaron.ca

ÉRABLIÈRE ST-GERMAIN

Région : Outaouais

Adresse : 562 chemin Doherty, L’Ange-Gardien

Téléphone : 819 281-4822

Courriel : info@estg.ca

Site Internet : www.estg.ca

CABANE À SUCRE BRAZEAU

Région : Outaouais

Adresse : 316 côte St-Charles, Papineauville 

Téléphone : 819 427-5611

SUCRERIE SINCENNES

Région : Outaouais

Adresse : 72 chemin Eardley, Masham

Téléphone : 819 456-2327

SUCRERIE DU TERROIR

Région : Outaouais

Adresse : 784, ch. Fogarty, Val-des-Monts

Téléphone : 819 671-3113

DOMAINE DU CERF

Région : Outaouais

Adresse : Montée des Pins, Blue Sea

Téléphone : 819 463-3896

CABANE À SUCRE BEAUREGARD

Région : Outaouais

Adresse : 1884 Montée Paiement, Val-des-Monts

Téléphone : 819 671-2354

L’ÉRABLIÈRE AUX QUATRE VENTS

Région : Outaouais

Adresse : 65 Montée de St-André, Thurso

Téléphone : 819 985-1101

LE VIGNOBLE DE CHELSEA

Région : Outaouais

Adresse : 1582 Route 105, Chelsea

Téléphone : 819 665-4370

SUCRERIE ALARY

Région : Outaouais

Adresse : 3242 route 148, Luskville

Téléphone : 819 455-2572

CABANE À SUCRE LA COULÉE

Région : Outaouais

Adresse : 204 chemin de Ste-Thérèse-de-la-Gatineau

Téléphone : 819 449-6262

CABANE À SUCRE CHEZ TI-MOUSSE

Région : Outaouais

Adresse : 442 côte St-Charles, Papineauville

Téléphone : 819 427-5413


La Journée internationale des droits de la femme

Contenu : Outaouais d’abord

Crédit Photo : Entrepreneures participantes

Le 8 mars est une date unique dans le monde entier, car nous célébrons la Journée internationale des droits de la femme. Cette journée spéciale puise ses racines dans la lutte menée par les femmes depuis des siècles pour participer à la société au même titre que les hommes.

Et en Outaouais, pour souligner cette journée particulière, nous avons eu la chance de nous entretenir avec des fondatrices et des dirigeantes d’entreprises extraordinaires qui contribuent à façonner notre économie locale et à faire de l’Outaouais une région si particulière au Québec.

Ces femmes ont un impact au travail, dans leur collectivité et sur l’économie canadienne. Elles posent quotidiennement des gestes porteurs de changements.

Joignez-vous à nous pour célébrer les femmes en partageant cet article sur vos réseaux sociaux. Célébrons nos pionnières, nos entrepreneures, nos collègues, nos amies, nos conjointes.

Comment vous est venue l’idée d’entreprendre ?

J’ai toujours voulu avoir ma propre entreprise, mais je ne savais nécessairement dans quel domaine je souhaitais me lancer… Au Brésil, j’ai étudié en affaires. Quand j’ai emménagé au Canada en 2009, j’ai remarqué que les produits brésiliens se faisaient rares. On en trouvait de plus en plus, mais il y avait toujours quelques produits spécifiques et appréciés qu’on ne trouvait pas sur nos tablettes québécoises. C’est à ce moment que mon conjoint, qui a lui aussi étudié en affaires, m’a posé la question « pourquoi ne pas te lancer en affaires pour faire découvrir de superbes produits du Brésil ? ». C’est alors que j’ai décidé de me lancer, de vivre mon rêve et de créer Rio Açaí, grâce à ma passion pour le monde des affaires et pour l’açaï. 

Antonieli Souza, propriétaire de Rio Açai

Pourquoi avoir choisi l’Outaouais pour y installer votre entreprise ?

Je suis arrivée en Outaouais pour compléter mon stage en droit notarial en mai 2009. Je connaissais déjà le potentiel de la région pour ma profession et aussi pour les personnes d’ascendance africaine. La diversité culturelle et les opportunités du fait de la proximité avec Ottawa ont également pesé dans la balance. Il était donc naturel d’y installer mon entreprise. 

Me Véronique Semexant, propriétaire, Votre notaire Me Véronique Semexant

Lors de vos premières années en affaires, quelle entreprise a été votre modèle de réussite ?

J’ai toujours admiré Marysol Foucault, propriétaire du restaurant Chez Edgar dans le secteur Hull. Elle a su donner un cachet unique à son entreprise en plus de créer un engouement épatant auprès de sa clientèle de foodies. Son entreprise est toujours bondée de clients. Tous sont toujours prêts à faire la file parce l’attente en vaut la peine. Ce que j’admire le plus chez elle, c’est son habileté à faire passer sa famille avant son entreprise. Contrairement à la grande majorité des restaurateurs, Marysol ferme son restaurant durant quelques semaines durant l’été et durant les fêtes pour faire le plein d’énergie et passer du temps en famille. Je pense qu’une grande force de caractère est nécessaire pour prendre ce genre de décision. J’aspire à devenir une femme d’affaires avec une force de caractère comparable à celle de Marysol. 

Élodie Marcotte, propriétaire, La Marcotterie

Comment faites-vous rayonner votre entreprise en Outaouais ? 

Je dirais que notre force de rayonnement est le bouche-à-oreille. Nos activités se font le week-end, chez Alpagas Chelsea. Une expansion trop rapide ne nous intéressait pas. Les plateformes de réseaux sociaux et les marchés de Noël nous ont permis de nous faire une excellente publicité. Notre site web nous a aussi créé une bonne clientèle. La vente en ligne nous permet également de rayonner partout dans le pays. Nous recevons même des commandes des États-Unis et de la France. 

Geneviève Rousseau, copropriétaire, Alpagas Chelsea

Avez-vous bénéficié de ressources, lorsque vous vous êtes lancée en affaires ? Si oui, lesquelles ?

En effet ! Nous avons bénéficié de la mesure Soutien au Travail Autonome (STA) qui est une mesuregouvernementale, opérée en partenariat avec Services Québec. Elle nous a permis de créer notre plan d’affaires sans devoir compter sur un autre emploi. Nous avons pu mettre toute notre énergie dans notre projet d’entreprise. Nous avons également bénéficié du soutien du Service de développement économique de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau et de l’appui de la Ville de Maniwaki.

Tout ce soutien nous a donné confiance en nos moyens pour lancer notre projet. Nous ne sentions pas d’hésitation de la part des gens que nous avons rencontrés. Ce soutien nous a permis de vaincre notre insécurité.

Émélie Cadieux et Jessica Robitaille, propriétaires, Les Filles Infographie

Qu’est-ce qui vous rend fière de la communauté entrepreneuriale féminine de l’Outaouais ?

Je suis très fière de la communauté entrepreneuriale féminine, pas seulement dans notre région, mais partout. On peut remarquer que les femmes prennent encore plus leur place en affaires, et c’est très bien ainsi. Je fais partie d’un réseau des femmes d’affaires et nous avons la chance d’échanger sur divers sujets. Je crois qu’il y a un fort soutien et beaucoup d’entraide au sein des communautés entrepreneuriales féminines.  

Antonieli Souza, propriétaire, Rio Açai

Quel conseil donneriez-vous à une jeune femme qui songe à lancer son entreprise ? 

Mon conseil serait de foncer et de ne pas craindre de prendre des risques, pour autant que ceux-ci soient calculés. La peur et l’incertitude nous empêchent parfois d’avancer. Par moments, nous pouvons croire sans aucune raison que nous sommes impuissantes face à des situations. C’est pourquoi il est important de toujours foncer. Il est aussi important de demander des conseils. Tellement de ressources sont maintenant disponibles pour les femmes qui souhaitent se lancer en affaires. Il suffit d’un premier pas. Mesdames, faites-vous confiance !

Kristine Landry, propriétaire, Miss Marmelades

Comment inciter les femmes à entreprendre davantage ? 

Je crois qu’il est important de partager les « success stories » des entrepreneures de partout. Elles sont inspirantes. Il n’est pas toujours facile d’être en affaires. Nous faisons face à de nombreux défis. Mais c’est une fierté de s’entraider dans une communauté entrepreneuriale féminine. L’écoute est aussi importante. Plusieurs ressources existent maintenant pour nous soutenir et nous inciter à nous lancer en affaires. 

Mélanie Pieschke, propriétaire, Jolie Folie

Quel est pour vous le principal avantage d’être à votre compte ?

Je dirais que la gestion des horaires est vraiment intéressante. Je peux me permettre de m’impliquer dans divers comités et regroupements, car je gère moi-même mon emploi du temps. Je n’ai pas l’impression de travailler, j’ai plutôt l’impression de bâtir quelque chose et d’améliorer ma qualité de vie quotidiennement. J’adore aussi le fait que chaque journée est différente d’une autre. Être en affaires me pousse à surmonter des défis, à me dépasser et je suis fière de ce que j’ai construit jusqu’à maintenant.

Véronique Filion, copropriétaire, Brasse-Camarade

En quoi le fait de devenir entrepreneure a-t-il changé votre vie ?

J’ai lancé l’entreprise Alpagas Chelsea dans le but d’exploiter mon passe-temps (le tricot) au maximum et de partager ma passion pour les alpagas ! Auparavant, je tricotais toutes sortes de créations que je donnais à mes amis et aux membres de ma famille. J’ai donc réalisé qu’il y a une certaine limite de quantité de tuques et de mitaines que chaque membre de la famille peut avoir (rires) ! Donc je tricotais pour les autres. Maintenant, je tricote pour vendre mes créations, ce qui me procure beaucoup de fierté, évidemment. Il y a toujours une différence entre l’amie qui vous dit : « oh wow, merci pour cette tuque, elle est superbe » et une cliente inconnue qui entre en boutique pour faire un achat. Le soutien de nos amis et de notre famille est inconditionnel tandis que nos clients nous soutiennent parce que nos produits répondent à leurs goûts et parce qu’ils aiment nos produits conçus localement.

Geneviève Rousseau, copropriétaire, Alpagas Chelsea

Si vous deviez lever votre chapeau à une autre entrepreneure de l’Outaouais, de qui s’agirait-il et pourquoi ? 

On pourrait bien lever notre chapeau aux sœurs Lissa et Roxanne Moore qui se cachent derrière la belle entreprise Shop Moi Ça. Elles nous inspirent, ma sœur Gabrielle et moi, grâce à leur initiative et leur entreprise qui ne cesse de prendre de l’expansion en Outaouais !

Alexandra Fraser, copropriétaire, La Femme à Marier et compagnie

C’est en 1910 qu’a été créée la Journée internationale des droits de la femme par l’Internationale socialiste (une organisation politique internationale) réunie à Copenhague, dans le but de soutenir les droits des femmes et d’aider à l’obtention du suffrage universel des femmes. 

La proposition avait été approuvée à l’unanimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes provenant de 17 pays, parmi lesquelles figuraient les trois premières femmes élues au Parlement finlandais.

L’idée d’une Journée internationale des femmes s’est concrétisée durant une période d’industrialisation marquée par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et l’émergence des idéologies radicales.


Wööl emporium de laine

Contenu : Wööl Emporium / Info Petite Nation / Outaouais d’abord

Crédit Photo : Wööl Emporium

Emporium, voilà un mot qui suscite l’interrogation. Dans l’Antiquité c’était un comptoir, un établissement commercial fondé en pays étranger, selon une définition trouvée sur internet. La pandémie a fait en sorte que certaines personnes ont fait une réflexion sur leur avenir et c’est le cas de Amélie Blanchard.

Originaire d’Ottawa, elle est Bachelière en communications de l’UQÀM, et a été Productrice en médias interactifs et en documentaire en télévision durant 12 ans. Elle a aussi travaillé avec URBANIA, l’ONF, Radio-Canada, Télé-Québec, Historia, Évasion, CBC, Discovery, TFO et TV5, et aussi à l’international. Récipiendaire de 5 prix Gémeaux, un prix Boomerang (Web) et un prix Numix (Web).

Son cheminement l’a amené à faire l’achat en 2008 d’une ferme d’élevage de chèvres pour leur doux cachemire.

Une amoureuse de laine, et constamment à la recherche de défis, elle se lance en événementiel et fonde en 2011, le premier festival de la fibre textile au Québec, Le festival Twist. Propriétaire de l’agence de communications HotDogTrio, établie à Saint-André-Avellin depuis 2012, elle ouvre sa boutique Wööl emporium de laine en mai, après avoir trouvé son local le premier février et aménagé celui-ci le premier mars, où était niché auparavant Fourrure Lambert.

La boutique en ligne permet aux clients plus éloignés de profiter d’articles de première qualité et d’un service exceptionnel sans se déplacer. « Notre boutique en ligne s’engage à offrir des produits de qualité, exclusifs et adaptés à tous les budgets. »

Pour cette première expérience dans le domaine commercial, elle a su être à l’écoute de gens qui lui permettraient de faire ses premiers pas dans un monde tout à fait nouveau pour elle. C’est la SADC Papineau-Collines qui lui suggère de suivre la formation en cybercommerce de l’École des Entrepreneurs du Québec. Elle a eu accès à des coachs en affaires, l’aidant à monter son entreprise. D’autre part, des échanges avec d’autres propriétaires de commerces de Montebello lui ont permis de constater qu’il y avait place pour un tel genre d’établissement dans la région.

D’ailleurs, la réponse positive de la population lui a donné raison puisque plusieurs personnes se sont mises à fréquenter l’établissement.


Celui-ci s’étend sur plus de 2000 pieds carrés abritant l’espace magasin, mais aussi un endroit où seront donnés des ateliers à l’automne prochain, soit vers la mi-septembre. Par ailleurs, les inscriptions peuvent se faire sur le site emporiumdelaine.com par l’entremise de l’infolettre sinon, en visitant la page Facebook ou Instagram.

La décoration est de style scandinave et bien sûr, on y retrouve de la laine commerciale, et tout élément permettant de s‘adonner à cette activité, comme par exemple des broches à tricoter, des crochets, de la broderie, du feutrage. On y trouve aussi des produits fins comme des bas de laine, des châles tricotés par des gens de la place en consignation.

Même si on pense que le tricot s’adresse principalement aux adultes, les enfants peuvent être initiés dès leur jeune âge à ce passe-temps. Comme le soulignait Mme Blanchard : « J’ai vu un petit garçon de 8 ans vouloir un ensemble de broderie ». Aussi pour la période du temps des fêtes, la propriétaire veut mettre sur pied un « camp de fibre » pour eux, leur permettant de découvrir le processus de la transformation de la laine.

De plus elle veut créer un nouveau projet, soit des groupes de cinq personnes leur permettant de s’inspirer et de découvrir les bienfaits du tricot. Cette activité aide à la santé mentale, puisqu’elle permet un partage, des rencontres, un côté social et de vivre des émotions grâce au tricot et à la laine.

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, la clientèle est formée de gens locaux à 50% et de touristes. « Je vends du passe-temps » ajoutait Mme Blanchard en mentionnant qu’on peut être fier du produit fini, réalisé par nous-mêmes.

Heureuse d’être à Montebello, elle constate qu’il y a beaucoup de relation d’entraide, alors que chacun prend des nouvelles des autres. Il n’est pas rare que des commerçants envoient des clients chez d’autres marchands, créant ainsi une bonne harmonie entre eux.

Heures d’ouverture
Dimanche au vendredi 11h à 16h
Samedi 10h-17h
819-981-0023
538 rue Notre Dame, Montebello
amelie@emporiumdelaine.com

https://www.emporiumdelaine.com/