Nathalie Lavergne

La Journée internationale des droits de la femme

Contenu : Outaouais d’abord

Crédit Photo : Entrepreneures participantes

Le 8 mars est une date unique dans le monde entier, car nous célébrons la Journée internationale des droits de la femme. Cette journée spéciale puise ses racines dans la lutte menée par les femmes depuis des siècles pour participer à la société au même titre que les hommes.

Et en Outaouais, pour souligner cette journée particulière, nous avons eu la chance de nous entretenir avec des fondatrices et des dirigeantes d’entreprises extraordinaires qui contribuent à façonner notre économie locale et à faire de l’Outaouais une région si particulière au Québec.

Ces femmes ont un impact au travail, dans leur collectivité et sur l’économie canadienne. Elles posent quotidiennement des gestes porteurs de changements.

Joignez-vous à nous pour célébrer les femmes en partageant cet article sur vos réseaux sociaux. Célébrons nos pionnières, nos entrepreneures, nos collègues, nos amies, nos conjointes.

Comment vous est venue l’idée d’entreprendre ?

J’ai toujours voulu avoir ma propre entreprise, mais je ne savais nécessairement dans quel domaine je souhaitais me lancer… Au Brésil, j’ai étudié en affaires. Quand j’ai emménagé au Canada en 2009, j’ai remarqué que les produits brésiliens se faisaient rares. On en trouvait de plus en plus, mais il y avait toujours quelques produits spécifiques et appréciés qu’on ne trouvait pas sur nos tablettes québécoises. C’est à ce moment que mon conjoint, qui a lui aussi étudié en affaires, m’a posé la question « pourquoi ne pas te lancer en affaires pour faire découvrir de superbes produits du Brésil ? ». C’est alors que j’ai décidé de me lancer, de vivre mon rêve et de créer Rio Açaí, grâce à ma passion pour le monde des affaires et pour l’açaï. 

Antonieli Souza, propriétaire de Rio Açai

Pourquoi avoir choisi l’Outaouais pour y installer votre entreprise ?

Je suis arrivée en Outaouais pour compléter mon stage en droit notarial en mai 2009. Je connaissais déjà le potentiel de la région pour ma profession et aussi pour les personnes d’ascendance africaine. La diversité culturelle et les opportunités du fait de la proximité avec Ottawa ont également pesé dans la balance. Il était donc naturel d’y installer mon entreprise. 

Me Véronique Semexant, propriétaire, Votre notaire Me Véronique Semexant

Lors de vos premières années en affaires, quelle entreprise a été votre modèle de réussite ?

J’ai toujours admiré Marysol Foucault, propriétaire du restaurant Chez Edgar dans le secteur Hull. Elle a su donner un cachet unique à son entreprise en plus de créer un engouement épatant auprès de sa clientèle de foodies. Son entreprise est toujours bondée de clients. Tous sont toujours prêts à faire la file parce l’attente en vaut la peine. Ce que j’admire le plus chez elle, c’est son habileté à faire passer sa famille avant son entreprise. Contrairement à la grande majorité des restaurateurs, Marysol ferme son restaurant durant quelques semaines durant l’été et durant les fêtes pour faire le plein d’énergie et passer du temps en famille. Je pense qu’une grande force de caractère est nécessaire pour prendre ce genre de décision. J’aspire à devenir une femme d’affaires avec une force de caractère comparable à celle de Marysol. 

Élodie Marcotte, propriétaire, La Marcotterie

Comment faites-vous rayonner votre entreprise en Outaouais ? 

Je dirais que notre force de rayonnement est le bouche-à-oreille. Nos activités se font le week-end, chez Alpagas Chelsea. Une expansion trop rapide ne nous intéressait pas. Les plateformes de réseaux sociaux et les marchés de Noël nous ont permis de nous faire une excellente publicité. Notre site web nous a aussi créé une bonne clientèle. La vente en ligne nous permet également de rayonner partout dans le pays. Nous recevons même des commandes des États-Unis et de la France. 

Geneviève Rousseau, copropriétaire, Alpagas Chelsea

Avez-vous bénéficié de ressources, lorsque vous vous êtes lancée en affaires ? Si oui, lesquelles ?

En effet ! Nous avons bénéficié de la mesure Soutien au Travail Autonome (STA) qui est une mesuregouvernementale, opérée en partenariat avec Services Québec. Elle nous a permis de créer notre plan d’affaires sans devoir compter sur un autre emploi. Nous avons pu mettre toute notre énergie dans notre projet d’entreprise. Nous avons également bénéficié du soutien du Service de développement économique de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau et de l’appui de la Ville de Maniwaki.

Tout ce soutien nous a donné confiance en nos moyens pour lancer notre projet. Nous ne sentions pas d’hésitation de la part des gens que nous avons rencontrés. Ce soutien nous a permis de vaincre notre insécurité.

Émélie Cadieux et Jessica Robitaille, propriétaires, Les Filles Infographie

Qu’est-ce qui vous rend fière de la communauté entrepreneuriale féminine de l’Outaouais ?

Je suis très fière de la communauté entrepreneuriale féminine, pas seulement dans notre région, mais partout. On peut remarquer que les femmes prennent encore plus leur place en affaires, et c’est très bien ainsi. Je fais partie d’un réseau des femmes d’affaires et nous avons la chance d’échanger sur divers sujets. Je crois qu’il y a un fort soutien et beaucoup d’entraide au sein des communautés entrepreneuriales féminines.  

Antonieli Souza, propriétaire, Rio Açai

Quel conseil donneriez-vous à une jeune femme qui songe à lancer son entreprise ? 

Mon conseil serait de foncer et de ne pas craindre de prendre des risques, pour autant que ceux-ci soient calculés. La peur et l’incertitude nous empêchent parfois d’avancer. Par moments, nous pouvons croire sans aucune raison que nous sommes impuissantes face à des situations. C’est pourquoi il est important de toujours foncer. Il est aussi important de demander des conseils. Tellement de ressources sont maintenant disponibles pour les femmes qui souhaitent se lancer en affaires. Il suffit d’un premier pas. Mesdames, faites-vous confiance !

Kristine Landry, propriétaire, Miss Marmelades

Comment inciter les femmes à entreprendre davantage ? 

Je crois qu’il est important de partager les « success stories » des entrepreneures de partout. Elles sont inspirantes. Il n’est pas toujours facile d’être en affaires. Nous faisons face à de nombreux défis. Mais c’est une fierté de s’entraider dans une communauté entrepreneuriale féminine. L’écoute est aussi importante. Plusieurs ressources existent maintenant pour nous soutenir et nous inciter à nous lancer en affaires. 

Mélanie Pieschke, propriétaire, Jolie Folie

Quel est pour vous le principal avantage d’être à votre compte ?

Je dirais que la gestion des horaires est vraiment intéressante. Je peux me permettre de m’impliquer dans divers comités et regroupements, car je gère moi-même mon emploi du temps. Je n’ai pas l’impression de travailler, j’ai plutôt l’impression de bâtir quelque chose et d’améliorer ma qualité de vie quotidiennement. J’adore aussi le fait que chaque journée est différente d’une autre. Être en affaires me pousse à surmonter des défis, à me dépasser et je suis fière de ce que j’ai construit jusqu’à maintenant.

Véronique Filion, copropriétaire, Brasse-Camarade

En quoi le fait de devenir entrepreneure a-t-il changé votre vie ?

J’ai lancé l’entreprise Alpagas Chelsea dans le but d’exploiter mon passe-temps (le tricot) au maximum et de partager ma passion pour les alpagas ! Auparavant, je tricotais toutes sortes de créations que je donnais à mes amis et aux membres de ma famille. J’ai donc réalisé qu’il y a une certaine limite de quantité de tuques et de mitaines que chaque membre de la famille peut avoir (rires) ! Donc je tricotais pour les autres. Maintenant, je tricote pour vendre mes créations, ce qui me procure beaucoup de fierté, évidemment. Il y a toujours une différence entre l’amie qui vous dit : « oh wow, merci pour cette tuque, elle est superbe » et une cliente inconnue qui entre en boutique pour faire un achat. Le soutien de nos amis et de notre famille est inconditionnel tandis que nos clients nous soutiennent parce que nos produits répondent à leurs goûts et parce qu’ils aiment nos produits conçus localement.

Geneviève Rousseau, copropriétaire, Alpagas Chelsea

Si vous deviez lever votre chapeau à une autre entrepreneure de l’Outaouais, de qui s’agirait-il et pourquoi ? 

On pourrait bien lever notre chapeau aux sœurs Lissa et Roxanne Moore qui se cachent derrière la belle entreprise Shop Moi Ça. Elles nous inspirent, ma sœur Gabrielle et moi, grâce à leur initiative et leur entreprise qui ne cesse de prendre de l’expansion en Outaouais !

Alexandra Fraser, copropriétaire, La Femme à Marier et compagnie

C’est en 1910 qu’a été créée la Journée internationale des droits de la femme par l’Internationale socialiste (une organisation politique internationale) réunie à Copenhague, dans le but de soutenir les droits des femmes et d’aider à l’obtention du suffrage universel des femmes. 

La proposition avait été approuvée à l’unanimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes provenant de 17 pays, parmi lesquelles figuraient les trois premières femmes élues au Parlement finlandais.

L’idée d’une Journée internationale des femmes s’est concrétisée durant une période d’industrialisation marquée par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et l’émergence des idéologies radicales.


Wööl emporium de laine

Contenu : Wööl Emporium / Info Petite Nation / Outaouais d’abord

Crédit Photo : Wööl Emporium

Emporium, voilà un mot qui suscite l’interrogation. Dans l’Antiquité c’était un comptoir, un établissement commercial fondé en pays étranger, selon une définition trouvée sur internet. La pandémie a fait en sorte que certaines personnes ont fait une réflexion sur leur avenir et c’est le cas de Amélie Blanchard.

Originaire d’Ottawa, elle est Bachelière en communications de l’UQÀM, et a été Productrice en médias interactifs et en documentaire en télévision durant 12 ans. Elle a aussi travaillé avec URBANIA, l’ONF, Radio-Canada, Télé-Québec, Historia, Évasion, CBC, Discovery, TFO et TV5, et aussi à l’international. Récipiendaire de 5 prix Gémeaux, un prix Boomerang (Web) et un prix Numix (Web).

Son cheminement l’a amené à faire l’achat en 2008 d’une ferme d’élevage de chèvres pour leur doux cachemire.

Une amoureuse de laine, et constamment à la recherche de défis, elle se lance en événementiel et fonde en 2011, le premier festival de la fibre textile au Québec, Le festival Twist. Propriétaire de l’agence de communications HotDogTrio, établie à Saint-André-Avellin depuis 2012, elle ouvre sa boutique Wööl emporium de laine en mai, après avoir trouvé son local le premier février et aménagé celui-ci le premier mars, où était niché auparavant Fourrure Lambert.

La boutique en ligne permet aux clients plus éloignés de profiter d’articles de première qualité et d’un service exceptionnel sans se déplacer. « Notre boutique en ligne s’engage à offrir des produits de qualité, exclusifs et adaptés à tous les budgets. »

Pour cette première expérience dans le domaine commercial, elle a su être à l’écoute de gens qui lui permettraient de faire ses premiers pas dans un monde tout à fait nouveau pour elle. C’est la SADC Papineau-Collines qui lui suggère de suivre la formation en cybercommerce de l’École des Entrepreneurs du Québec. Elle a eu accès à des coachs en affaires, l’aidant à monter son entreprise. D’autre part, des échanges avec d’autres propriétaires de commerces de Montebello lui ont permis de constater qu’il y avait place pour un tel genre d’établissement dans la région.

D’ailleurs, la réponse positive de la population lui a donné raison puisque plusieurs personnes se sont mises à fréquenter l’établissement.


Celui-ci s’étend sur plus de 2000 pieds carrés abritant l’espace magasin, mais aussi un endroit où seront donnés des ateliers à l’automne prochain, soit vers la mi-septembre. Par ailleurs, les inscriptions peuvent se faire sur le site emporiumdelaine.com par l’entremise de l’infolettre sinon, en visitant la page Facebook ou Instagram.

La décoration est de style scandinave et bien sûr, on y retrouve de la laine commerciale, et tout élément permettant de s‘adonner à cette activité, comme par exemple des broches à tricoter, des crochets, de la broderie, du feutrage. On y trouve aussi des produits fins comme des bas de laine, des châles tricotés par des gens de la place en consignation.

Même si on pense que le tricot s’adresse principalement aux adultes, les enfants peuvent être initiés dès leur jeune âge à ce passe-temps. Comme le soulignait Mme Blanchard : « J’ai vu un petit garçon de 8 ans vouloir un ensemble de broderie ». Aussi pour la période du temps des fêtes, la propriétaire veut mettre sur pied un « camp de fibre » pour eux, leur permettant de découvrir le processus de la transformation de la laine.

De plus elle veut créer un nouveau projet, soit des groupes de cinq personnes leur permettant de s’inspirer et de découvrir les bienfaits du tricot. Cette activité aide à la santé mentale, puisqu’elle permet un partage, des rencontres, un côté social et de vivre des émotions grâce au tricot et à la laine.

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, la clientèle est formée de gens locaux à 50% et de touristes. « Je vends du passe-temps » ajoutait Mme Blanchard en mentionnant qu’on peut être fier du produit fini, réalisé par nous-mêmes.

Heureuse d’être à Montebello, elle constate qu’il y a beaucoup de relation d’entraide, alors que chacun prend des nouvelles des autres. Il n’est pas rare que des commerçants envoient des clients chez d’autres marchands, créant ainsi une bonne harmonie entre eux.

Heures d’ouverture
Dimanche au vendredi 11h à 16h
Samedi 10h-17h
819-981-0023
538 rue Notre Dame, Montebello
amelie@emporiumdelaine.com

https://www.emporiumdelaine.com/


Traîneau à chiens : une activité sportive méconnue

Contenu : Tourisme Outaouais

Crédit Photo : Outaouais d’abord

Huit entreprises de l’Outaouais offrent des balades en traîneau à chiens. Certaines sont plus sportives, d’autres plus éducatives, mais toutes sont familiales. Découvrez cette activité méconnue et évadez-vous dans la nature, tiré par des compagnons à quatre pattes plus que motivés! 

Chez Meute Tanwen, il est possible de conduire ou de se faire traîner en balade. Après une formation de base offerte par des guides expérimentés, c’est parti pour l’excursion active en forêt. 

Les trente chiens jappent, dans un niveau de décibels assourdissant… les guides finissent d’atteler les bêtes à l’énergie débordante. L’adrénaline dans le tapis. Le musher en chef sonne le départ, les chiens s’élancent et puis… silence. Vous n’entendrez que la neige qui crisse sous les skis du traîneau. 

Pendant une heure, vous arpenterez les sentiers et les pentes escarpées, sous les arbres gorgés de neige. Le défi sera de bien guider le traîneau, les genoux pliés, tout en stabilisant le centre de gravité du corps. D’ailleurs, les descentes peuvent monter jusqu’à 30 km/h. 

Immersion dans l’élevage de chiens de traîneau

Lorsque vous arriverez à la Meute Tanwen, vous obtiendrez une initiation complète à l’élevage de chiens de traîneau. Érik Pichette, grand passionné et propriétaire depuis 18 ans, vous fera également visiter la maternité, l’enclos pour les chiens handicapés, celui pour les retraités puis l’enclos gigantesque pour la quarantaine de chiens de traîneau.  

Tout en vous communiquant sa passion pour ce moyen de transport ancestral, il vous décrira la psychologie des chiens husky. Les trois premiers mois de leur vie sont cruciaux pour leur socialisation. Très compétitifs, courir est dans leur nature. Comme ils ne savent pas s’arrêter, ce sera à vous de les encadrer! Entre eux, ils sont très batailleurs. Ils tirent leur force, leur intelligence et leur caractère sournois de leur côté canis lupus (loup). 

Et l’été?

Tours Timberland offre une expérience estivale auprès des chiens de traîneau. Chez Meute Tanwen, après leur période d’activités (de décembre à la fin mars), les chiens doivent vivre une période de désentraînement. Ils se font atteler de moins en moins souvent et courent parfois aux côtés de quatre-roues. Des volontaires passent donc l’été à promener et câliner les chiens. 

En septembre, l’équipe reprend progressivement l’entraînement. Le chenil est clôturé afin que les chiens puissent y canaliser leur énergie. L’entreprise aimerait se doter prochainement d’un parc à chiens et, pourquoi pas, d’une aube géante – comme celle des hamsters! 

Les chiens de traîneau sont des hybrides de plusieurs races : parfois lévriers, parfois huskies, souvent loups!

Toute une aventure

Optez pour l’inconnu. Une activité en traîneau de chiens est une expérience inoubliable, sécuritaire pour toute la famille, adaptée au degré de confort et au niveau physique de chacun! 

Quelques conseils pratiques

Il est possible de conduire votre propre traîneau ou de vous laisser bercer. L’important est de le spécifier à l’avance. Les randonnées peuvent durer entre 1 heure et plusieurs jours. L’expérience chez Meute Tanwen est de 9 h 30 à 13 h, soit 3 heures et demie. 

Il est obligatoire de réserver une plage horaire à l’avance. Selon la température, le port de lunettes de ski peut être une bonne idée.  

Si vous choisissez le traîneau à chiens sportif, il faut être minimalement en forme et ne pas avoir de problèmes cardiaques. Un conseil, habillez-vous en couches, car vous aurez chaud! Pour une randonnée hors de l’ordinaire, optez pour le skijoring : embarquez sur des skis de fond et laissez-vous tirer par votre nouvel ami. 

Le personnel rappelle de garder ses distances, surtout auprès des chiens. Malheureusement, il est impossible pour le moment de les flatter. Mais les photos sont plus que bienvenues!  

OÙ ALLER POUR DU TRAÎNEAU À CHIENS EN OUTAOUAIS ?

Tours Timberland, Bristol

Escapade Huskimo, Pontiac

Chiens de traîneau du Parc Oméga, Montebello

Aux Solstices à Kenauk Nature, Montebello

Meute Tanwen, Montpellier 

Ferme L’Aventure, Low 

Attelage de la Lièvre, Mulgrave-et-Derry

Chiens de traîneau Gatineau Sled Dog, Thurso

Le Jardin des Érables, une entreprise innovante, éco-responsable et créatrice de produits uniques à l’érable.

Contenu : Emilie Ostrout / Outaouais d’abord

Crédit Photo : Miss Bourgignon & Jean Ladouceur

Lors de nos visites dans les marchés locaux cet été, nous avons rencontré Emilie Ostrout, productrice de produits gourmets et d’érable.

L’entreprise Jardin des Érables a vu le jour en 2018.

À la suite de la naissance de leur fille à l’automne 2016, Émilie Ostrout et Michaël Landry prennent la décision de s’installer loin de la ville et du stress. Ils souhaitent passer du temps de qualité avec leur petite Arielle et profiter de la nature en famille. Émilie et Michaël décident également de quitter leurs emplois respectifs pour se consacrer entièrement à leur rêve : transformer l’érablière familiale en entreprise.

Jardin des Érables se veut une compagnie innovante et écoresponsable, une entreprise de collaboration et d’entraide entre commerçants.

Depuis 2018, ses produits de l’érable sont vendus au public sur les marchés publics et les marchés d’artisans. Vous pouvez aussi vous les procurer dans différentes boutiques et commerces de l’Outaouais, des Laurentides et de Vaudreuil-Soulanges.

La boutique en ligne permet aux clients plus éloignés de profiter d’articles de première qualité et d’un service exceptionnel sans se déplacer. « Notre boutique en ligne s’engage à offrir des produits de qualité et exclusifs, adaptés à tous les budgets. »

« Notre produit chouchou à tous les deux est définitivement la sauce Sriracha. Elle est confectionnée avec nos propres piments de la serre, notre ail du jardin et bien sûr notre sirop d’érable ! »

Michaël a fait découvrir les sauces fortes à sa bien-aimée. « Auparavant je n’en mangeais pas et maintenant j’en mets presque partout ! »

Pour ces deux grands amateurs de sauces piquantes, il aurait été impensable de ne pas en créer chez Jardin des Érables !

« D’ailleurs, notre sauce Sriracha est l’addition parfaite à notre marinade de style asiatique dans un sauté, un riz ou encore une sauce pour rouleaux impériaux et dumplings ! »

Pour Émilie, l’autre produit chouchou est la gelée. Sa dernière saveur de gelée préférée est la cannelle. Elle en met sur les gaufres, une tranche de pain au Super-Beurre, les crêpes et même dans les desserts en cuisine.

Elle nous suggère d’y ajouter un peu de sucre d’érable et de déposer ce savoureux mélange sur le dessus de vos muffins avant de les mettre au four ! Ils ressortiront avec un capuchon tout croustillant au goût d’érable et de cannelle !

Un pur délice qui vous réchauffera le cœur !

D’ailleurs savez-vous que la cannelle réchauffe naturellement l’organisme ?

À essayer d’urgence par les frileuses !

Le second produit préféré de Michaël est la sauce BBQ ! Il en mange avec ses pommes de terre frites, dans ses sandwichs, sur le poulet, sur les côtes levées au four ou au BBQ, mélangée avec de la mayonnaise pour tremper des croquettes de tofu, etc.

Je demandais à Émilie de nous parler des projets à venir au Jardin des Érables. « Pour nos projets, nous sommes constamment à la recherche de solutions écologiques pour nos procédures de transformation. Que ce soit par rapport au traitement de l’eau d’érable, à la production de sous-produits ou en ce qui concerne la serre et le jardin. Nous compostons, recyclons, réduisons et respectons la biodiversité de la faune sur notre terre. »

Par ailleurs, Jardin des Érables loue le « Petit Chalet Rouge » situé sur le domaine. Le lieu idéal pour ceux qui désirent déconnecter du quotidien (aucun réseau cellulaire n’est disponible). Plusieurs sentiers y sont aménagés, vous pouvez profiter de la nature autrement en vous promenant librement dans un petit paradis.

Pour contacter Le Jardin des Érables:

664 Chemin Blais
Namur, J0V 1N0
Canada

info@jardindeserables.com ou www.jardindeserables.com

514-641-8671

Mois de l’histoire des Noirs

Contenu : Outaouais d’abord

Crédit Photo : Outaouais d’abord

Février c’est le mois de l’amour, de la Saint-Valentin, le mois le plus court du calendrier, et c’est aussi le Mois de l’histoire des Noirs.  

Pour cette occasion, Outaouais d’abord s’est entretenu avec différents entrepreneurs afrodescendants de l’Outaouais, dans le but de mettre en lumière leur parcours entrepreneurial inspirant ainsi que leur entreprise florissante.

Vous êtes donc invité à lire ce deuxième billet de blogue d’une série de deux, pour ensuite partir à la découverte de ces superbes entreprises voisines.

Outaouais d’abord remercie grandement Mme Friztlande Legrand de Pédales Fruitées, Mme Peggy Civil de Civil Communication et M. Étienne Bertrand d’Atelier French Avenue qui ont accepté de contribuer à cet article.

  • Pourquoi avoir choisi l’Outaouais pour y installer votre entreprise ?

Peggy Civil : Civil Communication a choisi d’avoir pignon sur rue en Outaouais en raison de la position géographique qu’offre cette région.  Elle est proche des grandes agglomérations d’affaires, dont Ottawa, Montréal et Toronto, et se situe aussi à proximité des États-Unis. Basée à moins de dix minutes du centre-ville de Gatineau, mon entreprise Civil Communication fait affaire avec un réseau international qui accueille 130 ambassades dans la capitale nationale. De plus, le bilinguisme et la diversité culturelle sont des avantages qu’offrent les candidats sur le marché du travail en Outaouais. Cela nous permet d’offrir des services qui reflètent la réalité du marché actuel.

Étienne Bertrand : Ayant passé une bonne partie de mon enfance à Gatineau, l’Outaouais a toujours été une région qui m’a particulièrement interpellé ; il était donc tout naturel pour moi d’y lancer ma première entreprise qui promeut les produits locaux et la diversité culturelle.

  • Lors de vos premières années en affaires, quelle entreprise a été votre modèle de réussite?

Fritzlande Legrand : Je dirais l’auteure et cuisinière Mme Labriski!

Étienne Bertand : L’entreprise québécoise Simons a été un modèle pour moi par la diversité de la clientèle touchée, la qualité et l’offre de produits distingués.

  • Comment faites-vous rayonner votre entreprise, en Outaouais?

Peggy Civil : Je crois avec conviction que le rayonnement émerge d’une implication sociale pour le bien-être de la communauté. C’est pourquoi l’équipe de Civil Communication s’implique depuis plus de quatre ans dans le programme de la Semaine des entrepreneurs, initiée par OSEntreprendre. Ce mouvement favorise la rencontre entre des milliers de jeunes et des entrepreneurs de leur communauté, grâce à des conférences offertes gratuitement. Je m’implique grandement dans le développement de la jeunesse des futures entrepreneures noires à titre de mentor. De plus, je partage mon expertise en communication avec les nouveaux arrivants dans la région de l’Outaouais en tant que bénévole au sein de plusieurs organismes à but non lucratif.

  • Qu’est-ce qui vous rend fier de la communauté entrepreneuriale noire de l’Outaouais?

Étienne Bertrand : Je suis fier de faire partie de cette communauté entrepreneuriale qui est solidaire et ouverte d’esprit.

Fritzlande Legrand : Le fait que les entrepreneurs issus de cette communauté entreprennent de plus en plus dans des domaines variés. 

  • Quel serait votre conseil à un jeune issu de communauté noire qui songe à lancer son entreprise?

Peggy Civil : Debout, dos droit et prends ta place ! « Debout », signifie être capable de communiquer une idée d’entreprise de façon intelligible selon le public cible.  Avoir le « dos droit » c’est aussi d’avoir un plan d’affaires qui prend en considération toutes les parties prenantes de l’entreprise. « Prends ta place » est un message transmis avec conviction. Malgré les défis ou les réalités que la communauté entrepreneuriale noire peut vivre, tu es la comm-unic-action de ton entreprise. 

Fritzlande Legrand : D’oser se lancer. De s’entourer et d’apprendre des bonnes personnes. De ne pas attendre que tout soit parfait avant de se lancer. D’investir dans la formation. D’être intègre et transparent. De ne pas abandonner en dépit des obstacles. De persévérer. Lorsque le découragement se fera sentir, de se souvenir pourquoi il ou elle a entamé cette magnifique aventure entrepreneuriale.

  • Si vous deviez lever votre chapeau à un autre entrepreneur de la communauté noire de l’Outaouais, de qui s’agirait-il et pourquoi?

Étienne Bertrand : Dans la communauté, beaucoup de confrères m’ont grandement inspiré. À mon avis, Catia Céméus d’événements Kimdja se démarque par son implication communautaire et son engagement dans divers événements ayant lieu en Outaouais.

Fritzlande Legrand : Je lèverais mon chapeau à Lika Niasse, copropriétaire de l’épicerie African Soul Food. J’aime son dynamisme et l’ouverture dont elle fait preuve pour partager son expérience, sans oublier son excellent service à la clientèle.  

Peggy Civil : Pour ma part, je lèverais mon chapeau à une brillante jeune femme, diplômée en communications de l’Université d’Ottawa que j’ai eu l’honneur d’accueillir en tant que stagiaire et employée au sein de mon entreprise Civil Communication. Originaire de la Côte d’Ivoire, Fathim Gbane a quitté son pays avec des rêves plein la tête et, depuis plus de deux ans, elle a décidé de poser ses bagages dans la région de l’Outaouais. C’est une perle rare en communications ! Son style littéraire est bouillonnant et créatif. Sa plume fait rêver plus d’un dans le domaine des communications. Elle a eu le courage de prendre son envol pour poursuivre son objectif ; de faire danser les mots aux rythmes des besoins de chaque client.

Outaouais d’abord vous invite à découvrir les différentes plateformes de Pédales Fruitées de Fritzlande Legrand, d’Atelier French Avenue d’Étienne Bertrand et de Civil Communication de Mme Peggy Civil.

Mois de l’histoire des Noirs – Blogue 01

Contenu : Outaouais d’abord

Crédit Photo : Outaouais d’abord

Février c’est le mois de l’amour, de la Saint-Valentin, le plus court du calendrier, et c’est aussi le Mois de l’histoire des Noirs.  

À cette occasion, l’équipe d’Outaouais d’abord s’est entretenue avec différents entrepreneurs de l’Outaouais de descendance africaine. Le but est de mettre en lumière leur parcours entrepreneurial inspirant ainsi que leur entreprise florissante.

Vous êtes donc invité à lire ce premier billet de blogue d’une série de deux, pour ensuite partir à la découverte de ces superbes entreprises voisines.

Outaouais d’abord remercie grandement Me Véronique Semexant de Votre notaire Me Véronique Semexant, Mme Florestal Margarie de l’Origine de la beauté naturelle et John-Ritchy Civil de Made by Amen qui ont accepté de contribuer à cet article.

  • Pourquoi avoir choisi l’Outaouais où installer votre entreprise?

Me Véronique Semexant : Je suis arrivée en Outaouais pour compléter mon stage en droit notarial en mai 2009. Je connaissais déjà le potentiel de la région pour ma profession et aussi pour les personnes d’ascendance africaine. La diversité culturelle et les opportunités du fait de la proximité avec Ottawa ont également pesé dans la balance. Il était donc naturel d’y installer mon entreprise. 

  • Lors de vos premières années en affaires, quelle entreprise a été votre modèle de réussite?

John-Ritchy Civil : Il y en a beaucoup trop pour n’en citer qu’une seule, je dirais. Voici donc les entreprises qui m’ont inspiré, à mes débuts en affaires : Civil Communication, Katasa Groupe+Développement et OB Prestige d’Olivier Benloulou. L’histoire de ces fondateurs et gens d’affaires sont des sources d’inspiration intarissables et j’invite tous et toutes à découvrir ces entreprises.

  • Comment faites-vous rayonner votre entreprise, en Outaouais?

Florestal Margarie : En offrant un service attentionné, en répondant aux besoins spécifiques de chaque client / cliente et en apprenant à ma clientèle sur leurs cheveux. Il s’agit d’un service personnalisé qui me permet de me positionner en tant qu’experte dans mon domaine.

John-Ritchy Civil : Avant la pandémie mondiale de covid-19, j’avais établi différents partenariats avec des salons de toilettages pour animaux de l’Outaouais. Ce type de partenariat me rapportait une excellente clientèle. J’ai toutefois dû mettre ce projet sur glace vu la baisse d’achalandage dans ces salons en raison des différentes restrictions sanitaires. J’ai dois avouer que j’ai bien hâte de pouvoir recommencer à miser sur ce type de partenariat.

  • Qu’est-ce qui vous rend fier de la communauté entrepreneuriale noire de l’Outaouais?

Me Véronique Semexant : Il y a beaucoup d’entraide dans la communauté entrepreneuriale noire dans la région. De plus, pour de nombreux entrepreneurs issus de la communauté noire, j’ai constaté que leur rêve se bâtit et se consolide d’année en année. Grâce à ma profession, je suis dans une bonne position pour constater que leurs modèles d’affaires, souvent créatifs, fonctionnent. Les activités visant particulièrement la communauté entrepreneuriale noire permettent de tenir compte des points forts de notre communauté. Lorsque je le peux, je fais affaires avec d’autres entrepreneurs de la communauté et les réfère également régulièrement afin de faire rayonner la communauté. C’est vraiment inspirant de voir la créativité de notre communauté.

  • Quel serait votre conseil à un jeune issu de communauté noire qui songe à lancer son entreprise? 

Florestal Margarie : Mon conseil serait de rester focalisé sur leur vision même si celle-ci ne semble pas toujours combler un besoin.

Me Veronique Semexant : Il devrait s’entourer, aller voir les organismes existants et demander l’aide nécessaire pour bâtir son rêve car on ne peut pas tout faire seul. Il faut poser des questions pour ne pas faire d’erreurs coûteuses et regrettables.

  • Si vous deviez lever votre chapeau à un autre entrepreneur de la communauté noire de l’Outaouais, de qui s’agirait-il et pourquoi?

John-Ritchy Civil : Je lève mon chapeau à Catia Céméus d’Événements Kimdja et Arnaud Bihizi de Delfast. J’admire la manière dont ils ont su s’adapter à cette pandémie. Ma réponse serait incomplète, s’il fallait que je n’en cite qu’un.

Florestal Margarie : Je lève mon chapeau à l’entrepreneur derrière Marche JD. situé à Aylmer. Ce n’est pas évident de lancer son entreprise en pleine pandémie. Il s’agit d’une période où l’on nage constamment dans l’incertitude

Me Véronique Semexant : Je lève mon chapeau à Thony Mercredy qui a su se bâtir une place de choix dans le déménagement en Outaouais. Même s’il gère des entreprises très profitables, il se présente généralement très simplement et reste approchable.

Outaouais d’abord vous invite à découvrir les différentes plateformes de Votre Notaire Me Véronique Semexant, de L’Origine de la beauté naturelle de Mme Florestal Margarie et de Made by Amen de John-Ritchy Civil.